Reconversion | le 25 juillet 2022

Changer de métier à 50 ans, c’est possible !

Si 40 ans est souvent l’âge des bilans, propice à la reconversion, changer de métier à 50 ans est possible : aux qualités engrangées dans son parcours professionnel s’ajoute une situation personnelle souvent moins « dense » !

Encore faut-il accepter l’influence de ce changement sur son niveau de vie et lutter contre la peur de l’échec… Toutefois, toute reconversion à 50 ans, motivée par l’envie et correctement préparée, peut permettre le lancement serein d’une nouvelle activité, …

50 ans, l’âge de la reconversion ?

Une large palette de compétences de « soft skills »

À 50 ans, vous pouvez justifier d’au moins 20 ans d’expérience professionnelle, avec des compétences aisément identifiables. Appelées « hard skills », elles renvoient aux compétences techniques développées sur le terrain, mais aussi sur les bancs de l’école ou en formation.

Par ailleurs, vous pouvez également valoriser votre profil avec des « softs skills » particulièrement prisés aujourd’hui. Plus difficilement mesurables, ils reposent sur votre intelligence relationnelle et émotionnelle, à savoir, votre caractère, votre comportement en collectivité, votre flexibilité et votre esprit critique.

Bon à savoir : les entreprises développent aussi un intérêt pour les « mad skills » ou « compétences folles ». Elles désignent les aptitudes déduites de la pratique d’un sport ou d’un loisir. Par exemple, la pêche renvoie à la patience et au calme quand la boxe évoque un tempérament fonceur et un goût pour l’adversité…

Une vie personnelle moins « dense »

La reconversion à 50 ans permet aussi de profiter d’une plus grande stabilité personnelle : à cet âge, les enfants sont généralement grands, voire lancés dans la vie, ce qui vous permet de vous focaliser davantage sur l’aspect professionnel.

Au niveau financier, les emprunts bancaires arrivent à leur terme ou presque, ce qui confère une assise solide à tout nouveau projet. Autant d’éléments susceptibles de peser pour, le cas échéant, la souscription d’un nouveau prêt destiné à soutenir ce changement de métier…

Quels sont les enjeux d’un changement de métier à 50 ans ?

L’aspect financier

Changer de métier à 50 ans est un défi dont il faut bien mesurer les conséquences pour l’aborder le plus sereinement possible. Généralement, bien installé(e) dans votre poste, vous bénéficiez d’une rémunération confortable pour vivre aujourd’hui et préparer votre retraite. Sans compter la cotisation inhérente à toute activité salariée.

Or, toute reconversion professionnelle (d’autant plus lorsqu’elle est effectuée à un âge avancé) aura un impact sur votre situation financière, présente comme future. Par exemple, en devenant chef d’entreprise, vous devenez un travailleur indépendant, qui cotisera auprès d’une caisse spécialisée, susceptible d’affecter votre pension de retraite. Plus immédiatement, votre niveau de salaire pourra sensiblement évoluer pendant cette phase de transition.

Bon à savoir : en fonction de votre statut de départ (chômeur, salarié, indépendant) et de votre situation personnelle, n’hésitez pas à vous faire accompagner dans ce changement de métier pour optimiser vos ressources et avancer avec davantage de sérénité.  

La peur de l’échec

Au-delà de l’aspect purement financier, changer de métier à 50 ans représente aussi un défi psychologique : même si les quinquagénaires d’aujourd’hui ne ressemblent plus à ceux des générations passées et ne peuvent plus être qualifiés de « seniors », la peur de l’échec demeure intacte.

Une peur bercée par des dogmes profondément enracinés : à cet âge, « on n’a pas le droit à l’erreur », « on est trop vieux pour ce genre d’aventures », « on ne s’en sent pas capable » … Autant de freins qui empêchent les quinquas de se lancer…

Quels leviers actionner pour se lancer en toute sérénité ?

Une reconversion bien préparée

Si changer de métier à 50 ans implique généralement de faire quelques compromis et adaptations, cela n’en demeure pas moins possible. Cependant, le succès de cette entreprise dépend déjà de sa préparation qui implique déjà de :

  • Réfléchir à son profil et à son projet

Comme une reconversion réussie est forcément motivée par l’envie, il convient de vous interroger sur ce que vous aimerez faire : « quel métier vous plairait compte-tenu de votre expérience passée ? » « que voulez-vous faire dans les prochaines années ? ». N’hésitez pas à faire un bilan de compétences pour vous faire accompagner dans la réponse à ces questions clés.

  • Être réaliste sur ses capacités

Si un virage professionnel à 180° n’est jamais à exclure totalement, il doit s’inscrire dans des objectifs réalistes. Votre épanouissement doit être le but ultime de votre reconversion à 50 ans : soyez honnête avec vous-même, pour inspirer confiance et avancer en toute sérénité…

  • Se former et se financer avec les aides

Changer de métier à 50 ans implique souvent de changer radicalement de secteur d’activité : sans envisager de formations au long cours, des stages professionnels et des MOOC (acronyme de « Massive Open Online Course » ou cours en ligne gratuits) peuvent être envisagés. Des formations courtes pour optimiser la transférabilité et la transversalité de vos compétences… Sachez qu’il existe des aides pour financer cette reconversion, à l’image du Contrat Personnel de Formation (anciennement DIF ou Droit Individuel à la Formation).

Une reconversion motivée par l’envie

Mais, au-delà de ce chemin à tracer consciencieusement, le fait de changer de métier à 50 ans doit surtout être motivé par l’envie. Ce n’est qu’à cette condition que les conditions de la réussite de cette entreprise se mettront naturellement en place. Pour cela, il faut :

  • Oser changer

Autrement dit, vaincre ses peurs, sortir du confort d’une vie professionnelle bien rangée, pour relever un nouveau défi et s’y épanouir pleinement…

  • Ne pas faire de l’argent une priorité

Cette volonté d’épanouissement personnel doit passer avant l’appât du gain. Au-delà d’un revenu décent pour assurer votre niveau de vie actuel et vous faire plaisir de temps en temps, le bien-être professionnel doit être votre premier moteur !

Sur ces bases, il faut savoir qu’il n’y a pas d’âge pour se reconvertir professionnellement : changer de métier à 50 ans suppose de s’accorder un temps de réflexionqui passe par plusieurs étapes successives à suivre. Cliquez ici pour les découvrir et cheminer vers votre nouveau défi, vers l’entrepreneuriat…

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