Au sein de l’agence Rhône Sud, le franchisé Grégoire Cordonnier revient sur le lancement de son activité : les éléments...
Vie du réseau | le 24 juillet 2025
Interview de Grégoire Cordonnier, franchisé La Compagnie des Toits
« Il faut être « franchise compatible »,
aimer travailler en réseau »
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? (Nom, prénom, âge, date d’intégration et lieu d’implantation, expériences professionnelles)
Ingénieur de formation, j’ai passé la première partie de ma carrière professionnelle dans le BTP. Au bout d’une vingtaine d’années chez VINCI Construction, l’envie d’entreprendre, articulée dans ma famille depuis des générations, commence à se faire sentir. Pour cela, je fais une formation sur la reprise et la cession d’affaires, au C.R.A. de Lyon, qui me renseigne sur les principaux atouts indispensables, pour diriger une société, mais je m’interroge sur la solitude du dirigeant. Ce qui m’a encouragé à m’intéresser à la franchise…
Pourquoi avoir choisi de débuter avec la franchise La Compagnie des Toits ?
Alors que je sollicitais des échanges avec des franchisés dans mon secteur – notamment l’un d’une enseigne de courtage en travaux, par un heureux hasard, un webinaire au C.R.A. est organisé sur La Compagnie des Toits, avec Nicolas Legendre, accompagné d’un franchisé. Séduit par leur discours, je décide de les contacter : la franchise est, avant tout, une histoire de rencontres (accessibilité du fondateur, discours sans filtre…) et la toiture est également un univers qui me tente. Largement accoutumé à la gestion des chantiers et des ouvriers, je ne devais m’adapter qu’au volet technique, caractérisant les toits professionnels…
La formation vous a-t-elle permis, concrètement, de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?
Avant même la signature du contrat, Nicolas Legendre a exposé le contenu et l’accompagnement technique : il a été facile de constater qu’il ne s’agissait pas d’une coquille vide ! Il y avait de la matière et de la réflexion – notamment grâce à l’expérience, en tant que franchisé, de son fondateur, avec ses erreurs, comme ses succès. Composée de 5 semaines dédiées à la technique et de 3 semaines autour de la gestion et la communication, la formation initiale a été livrée avec des clés pratiques, fonctionnelles, efficaces, pour démarrer avec une véritable sérénité.
De quel accompagnement avez-vous bénéficié pour le lancement de votre activité ?
Au-delà de la formation initiale, l’accompagnement technique s’est poursuivi, avec des visites d’agence, des visio et une hotline disponible. Pour le volet marketing et développement du portefeuille client, la formation nous a, d’ores et déjà, indiqué comment les chercher et répondre à leur besoin, comment les fidéliser, avoir de la récurrence dans les commandes, etc.
Comment vous projetez-vous à court/moyen/long terme ?
Aujourd’hui, les résultats sont conformes aux prévisions, voire légèrement supérieurs. À court terme, il s’agit donc de consolider cette organisation : si je bénéficie d’un Chargé de Clientèle, depuis le lancement et d’un binôme de techniciens, depuis septembre 2024, je vais essayer de dédoubler l’équipe de techniciens, dans les prochains mois. Parallèlement, je vais aussi recruter un Chargé d’Affaires : si j’assume actuellement ce rôle, c’est un vrai marathon ! En me libérant d’une casquette, pour ne conserver que celle de franchisé, je pourrai définir des objectifs à plus long terme – notamment avec des affaires plus conséquentes, nécessitant une analyse plus approfondie…
Quels sont, selon vous, les atouts du réseau La Compagnie des Toits ?
Au-delà des qualités humaines de son dirigeant, la technique est, indéniablement, le plus grand atout de La Compagnie des Toits. Si elle est déjà bien structurée, le fait que la franchise soit jeune, permet aux franchisés de s’impliquer davantage dans l’amélioration du système, et devenir, à leur tour, forces de propositions. Bien évidemment, la jeunesse de l’enseigne, doit nous inciter à gommer les imperfections, pour les transformer en nouvelles perspectives.
Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un candidat à la franchise ?
En premier lieu, « mettre des baskets », car c’est une épreuve d’endurance, un exercice physique, inscrit dans la durée. L’idéal est de solliciter une journée en immersion, pour mieux évaluer le travail à accomplir. Ensuite, être « franchise compatible », c’est accepter ce fonctionnement. Le concept a été éprouvé, décortiqué, son développement est optimisé, on respecte son déroulé. Si c’est le cas, sachez que l’aventure est belle, vous aurez le sentiment d’être votre propre patron, libre, sans être isolé(e). Mieux encore, avec une solidarité entre les franchisés, qui stimule et favorise le partage et les échanges. Un collectif gagnant à coup sûr !