Formation | le 28 juin 2022

Interview Julien N. : retour sur la formation initiale

Julien N., de formation Droit des affaires et Centrale Supélec et après 20 d’expérience de gestion du risque opérationnel et maîtrise d’ouvrage, souhaitait créer une entreprise industrielle et de services disposant d’une forte compétence technique et apportant à ses clients une valeur ajoutée concrète, au sein d’un réseau.

Pouvez-vous présenter votre parcours en quelques mots ?

Après une formation de juriste, j’ai évolué pendant 20 ans dans l’industrie, principalement dans la négociation de contrats de constructions et d’achats/ventes de prestations complexes. Dans cet univers très technique, j’ai toujours navigué dans des métiers opérationnels, au sein de grands groupes, puis auprès de PME.

C’est au contact de ces plus petites structures que j’ai découvert, peu à peu, l’envie d’entreprendre. Toutefois, la complexité de mon projet était de concilier ma volonté d’aller dans un domaine technique, avec ma formation généraliste…

Pourquoi avoir choisi d’entreprendre en franchise ?

Après une dizaine d’années de maturation, mon envie d’entreprendre a pris une dimension plus concrète. Alors que je suis toujours en poste, la société chinoise pour laquelle je travaille change de stratégie et la nouvelle feuille de route ne me convient plus : je décide donc de m’en aller…

Marié et père de 5 enfants, je n’envisageais, pas une seconde, la création d’entreprise : compte-tenu de mes responsabilités familiales, je ne pouvais pas, sereinement, m’orienter dans une voie où la rentabilité est si difficile à programmer dans le temps.

Je me suis concentré alors vers la reprise d’entreprise technique, en me disant que le transfert de compétences avec le Cédant pouvait m’aider à « compenser » ma formation généraliste. En réalité, la recherche s’avère difficile, avec une réelle difficulté à se projeter, dans la mesure où cela peut prendre quelques semaines à 2 ans… Or, je suis contraint par le temps : je dois impérativement inscrire mon projet dans le cadre limité de mes 2 années de droits au chômage.

Parallèlement, je décide donc de regarder les offres en franchise, même s’il y en a peu concernant le domaine technique : en effet, pour moi, en création pure, c’est la seule hypothèse réaliste, au vu de mon parcours, de mes envies et de mes responsabilités familiales…

Qu’est-ce qui vous a amené à rejoindre La Compagnie des Toits ?

Au cours de mes recherches, j’ai étudié deux franchises, de manière plus approfondie, mais La Compagnie des Toits a rapidement retenu toute mon attention. Tant au niveau de son approche que pour sa technicité, elle se distinguait nettement de l’autre. En effet, sur les 8 semaines de formation, il y en avait 5 uniquement dédiées à la technique, ce qui était un excellent point de départ.

Ensuite, au hasard de mes vacances, je suis allé rencontrer le gérant de l’agence La Compagnie des Toits Bouches-du-Rhône Nord-Est et je lui ai posé directement mes questions, levant, grâce à lui, mes derniers doutes. Ingénieur de formation, il était totalement ignorant de ce qui concernait la toiture. Pour autant, avec l’accompagnement de la franchise, il s’est rapidement senti compétent techniquement.

Dans la formation initiale, comment s’est déroulée la partie technique ? Quels en ont été les moments marquants ?

J’ai beaucoup apprécié la formation initiale de La Compagnie des Toits, et plus particulièrement la partie technique. Pendant 4 semaines, nous sommes restés en huis clos, avec un autre gérant et notre formateur technique, bénéficiant aussi d‘interventions régulières de Nicolas Legendre, fondateur du réseau.

La force de cette franchise est d’avoir su industrialiser l’analyse du toit : quelle que soit le type de couverture (couverture traditionnelle, bitume, etc.), les différentes parties du toit sont nécessaires pour assurer des fonctions précises, que l’on doit retrouver dans tous les types de toiture.

L’apprentissage s’est déroulé de façon très progressive, avec une approche pratique des problèmes, ce qui s’est avéré très précieux dans nos démarches commerciales. À l’origine, la connexion commerce/technique n’était pas vraiment évidente, alors que, maintenant, elle me saute aux yeux tous les jours !

Je m’explique. Généralement, les clients nous contactent, pour répondre à une problématique et demandent un devis, pour une réfection complète. Lorsqu’ils ont déjà rencontré un autre professionnel, nous pouvons réellement faire la différence avec nos concurrents ! En effet, contrairement à eux, nous ne sommes pas soumis à un catalogue de produits. Mieux, nous pouvons les accompagner sur tout le périmètre de leur toiture. Nous disposons du recul (et des compétences techniques) pour voir toutes les alternatives possibles : pourquoi refaire la totalité du toit, lorsqu’une réparation spécifique pourrait être aussi efficace et limiter les coûts ? ou à l’inverse : est-il raisonnable de continuer à réparer ce toit qui aurait plutôt besoin d’une réfection ?

Enfin, la 5e semaine de la formation La Compagnie des Toits est consacrée aux solutions que proposent les partenaires de la franchise. À cette occasion, nous sommes allés rencontrer plusieurs partenaires spécialisés (fournisseurs de résine, membranes PVC et bitume, membrane EPDM, etc.)

Toujours pour la formation initiale, qu’en est-il de la partie commerciale ?

La partie commerciale dure 2 semaines et s’est avérée tout aussi indispensable que la partie technique…

Avant toute chose, il faut savoir que la franchise réclame le recrutement d’un commercial, en amont de la formation. En effet, un planning est remis, dès la signature de la franchise, pour que, notamment, le financement, le local, ainsi que le recrutement du commercial soient déjà actés.

Pour cette démarche, La Compagnie des Toits peut accompagner cette embauche : dans mon cas, Nicolas Legendre a fait passer un entretien à 2 candidats que j’avais reçus, allant jusqu’à leur demander de se soumettre à un exercice de démarchage téléphonique. À l’issue de ces rencontres, il m’a fait part de son impression et j’ai pu choisir plus sereinement mon commercial.

Dans le cadre de la formation initiale de La Compagnie des Toits, il est alors invité à me rejoindre pour la partie qui le concerne. Après un petit rattrapage sur la partie technique, nous entamons une partie théorie sur la commercialisation des services de la franchise.

La deuxième semaine est consacrée à la mise en pratique : nous passons des appels téléphoniques, pour décrocher des rendez-vous concrets, afin de démarrer notre activité. Le formateur reste à l’écoute et nous fait des commentaires sur les arguments à privilégier et sur d’autres axes d’améliorations de notre discours commercial.

Après ces 8 semaines de formation initiale, vous sentez-vous prêt à démarrer ?

À l’issue de la formation initiale, l’activité est lancée avec l’exercice de la prise de rendez-vous. Nous nous sentons bien armés pour démarrer. Lorsque j’ai tourné la clé dans la serrure le lundi 4 avril, j’avais un planning de rendez-vous client complet pour 3 semaines.

Reste à finaliser le démarrage des premiers chantiers effectifs… Heureusement, pendant les 3 premiers mois du contrat, j’ai bénéficié de 2 réunions en visio, de 2 heures chacune, pour évoquer toutes les questions techniques qui me traversaient l’esprit : diagnostics, préconisations, organisation de chantier, etc. Tout en sachant qu’il est toujours possible d’appeler en dehors de ces créneaux, et aussi souvent que nécessaire.

Comment décririez-vous le réseau La Compagnie des Toits, vu de l’intérieur ?

Pour moi, la formation La Compagnie des Toits s’est achevée le 30 mars dernier. Depuis, je constate que ce réseau est extrêmement vivant et très nourrissant sur le plan technique. J’échange beaucoup avec les autres gérants, notamment sur les dimensions gestion et commerce. Je m’adresse également beaucoup à mon franchiseur pour faire le point sur la stratégie de développement de mon entreprise. Dans tous les cas, je me sens écouté et soutenu.

De quels autres accompagnements bénéficiez-vous, pour le lancement de votre activité ?

Au-delà de l’accompagnement de La Compagnie des Toits, je me suis appuyé sur deux dispositifs :

  • Initiative Eure-et-Loir
    Au-delà du prêt d’honneur qui vient de m’être accordé, ce réseau me permet d’avoir un solide ancrage local. En effet, si j’habite à Rambouillet, ma zone d’intervention s’étend sur les départements de l’Eure-et-Loir et des Yvelines. Mais je me suis naturellement orienté vers le réseau Initiative Eure-et-Loir, territoire prépondérant sur mon secteur d’activité.
  • Réseau entreprendre
    À l’heure où je vous parle, je passe en comité d’engagement la semaine prochaine. Si je suis accepté, je bénéficierai d’un prêt d’honneur et d’un accompagnement personnalisé. Ainsi, cet apport financier pourra augmenter le financement de l’entreprise, permettant de disposer d’une réserve de trésorerie et/ou faire face à l’embauche d’un autre binôme de couvreur. Ce suivi me permettrait, de challenger mon projet sous tous les angles (matériel, commerce, juridique, etc.), tout en bénéficiant d’un accompagnement, qui sorte de la bulle du spécialiste de la couverture.

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un candidat à la franchise ?

Au départ, je n’avais pas envie d’être seul pour entreprendre : selon ce postulat, la franchise est une bonne option ! On est forcément soutenu par un franchiseur, avec lequel nos intérêts sont alignés.

Plus spécifiquement, pour un candidat à La Compagnie des Toits, s’il est passionné par le savoir-faire technique, il est assurément à la bonne place !

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