Reconversion | le 20 mars 2023

Reconversion professionnelle : repreneuriat ou franchise ?

Une reconversion professionnelle peut être motivée par de nombreuses raisons, allant de la simple envie de changer de métier à la quête de sens. Elle peut prendre différentes formes : au-delà de la classique création d’entreprise, le repreneuriat et la franchise sont aussi des voies à explorer.

Méconnues, ces options comptent pourtant de précieux atouts, notamment auprès d’entrepreneurs de 40 ans ou 50 ans.

Une reprise d’entreprise plutôt qu’une création ?

Les atouts séduisants de la reprise d’entreprise

Contrairement à la création d’entreprise, le repreneuriat s’appuie sur une structure déjà existante, avec un processus d’ores et déjà éprouvé : les appareils de production sont déjà en place et les salariés sont déjà recrutés et formés. Comme la clientèle existe aussi, l’entrepreneur peut se rémunérer plus rapidement qu’en créant une activité de zéro.

Contrairement aux idées reçues, la majorité des cédants ne se séparent pas de leur entreprise parce qu’elle rencontre des difficultés : ils désirent souvent simplement changer d’activité, capitaliser leur patrimoine ou partir en retraite. Fort de ce constat, le taux de pérennité à moyen terme du repreneuriat est nettement plus élevé qu’en création. Une confiance en l’avenir qui se matérialise également par des crédits plus faciles à obtenir. Les banques peuvent s’appuyer sur des études, des bilans, des comptes sur les résultats, pour évaluer le risque d’attribuer un prêt à la société. Enfin, le cédant peut faire bénéficier à l’entrepreneur de précieux conseils. Généralement très attaché à son entreprise, il n’hésitera pas à partager le fruit de son expérience, pour l’aider à prospérer dans le temps.

La clé ? Le pré-diagnostic de la société à reprendre

Même si le repreneuriat n’est pas un chemin tout tracé (comparaison incessante, personnel non choisi…), la clé de sa réussite dépend surtout de la société reprise. Saviez-vous qu’un repreneur peut faire jusqu’à 20 pré-diagnostics pour trouver la « bonne » entreprise ?

Un diagnostic d’entreprise consiste à regrouper les informations sur l’entreprise, estimer sa valeur, construire un business plan et organiser un montage, aussi bien juridique que financier. Pour cela, le repreneur potentiel va analyser plusieurs éléments :

  • Les moyens de l’entreprise (moyens et outils professionnels disponibles ou nécessaires au développement et au budget)
  • L’activité de l’entreprise (potentiel du marché, de la société et la compétitivité)
  • Un bilan financier (rentabilité, charges, revenus potentiels, …)
  • Un bilan humain (impact du changement de dirigeant, savoir-faire spécifique, niveau de rémunération, âge des salariés, …)
  • Un bilan juridique (contrats, clauses, …)
  • Un bilan Qualité Sécurité Environnement (QSE) (entreprise aux normes, maîtrise des risques, investissements à prévoir, …)

Après l’analyse de ces documents, l’entrepreneur peut plus facilement mettre en évidence les points forts et les points faibles du projet, puis évaluer toutes ses potentialités, pour décider d’abandonner ou de poursuivre son repreneuriat avec cette société.

Bon à savoir : Ne pas confondre diagnostic et audit d’acquisition. Ce dernier a pour objectif de confronter les éléments du premier à la réalité de l’entreprise, à l’aide d’analyses menées par des experts-conseils (experts-comptables, conseillers juridiques, …), avant de rédiger une garantie d’actif et de passif.

Une création en franchise plutôt qu’une création classique ?

Les atouts séduisants de la création en franchise

Parmi les voies de reconversion professionnelle encore trop peu explorées, mais pourtant sources de nombreux atouts, il y a la franchise ! Lorsqu’un créateur ressasse longuement son projet, naviguant constamment entre des phases de doute et de crainte, elle apporte une certaine tranquillité d’esprit

Contrairement à une création pure, les franchisés ont immédiatement des orientations pour rentabiliser leur affaire : grâce aux études de marché effectuées par le réseau franchiseur, ils peuvent connaître les attentes des clients en fonction des zones géographiques d’installation et des secteurs d’activité. Les franchisés peuvent aussi s’appuyer sur un concept éprouvé ainsi que sur l’image de marque du réseau pour attirer une clientèle spécifique. Un gage de qualité qui consolide le projet et permet aux franchisés d’obtenir plus facilement des crédits bancaires.

Attention, la réussite de toute franchise suppose, avant toute chose, d’aimer le métier ! Or, pour vendre du chocolat, il ne suffit pas de l’aimer : il faut être prêt(e) à ne pas compter ses heures les veilles de fêtes, accepter de travailler les week-ends, savoir gérer le stock des produits frais, proposer de belles vitrines, mettre la main à la pâte, etc.

La clé ? Entreprendre en tant que franchisé

Une fois porté par l’envie du métier, les atouts pour devenir franchisé plutôt qu’indépendant invitent, au moins, à les considérer :

  • La prise de risque limitée : après 5 ans d’activité, seules un peu plus de 50 % des entreprises hors franchise sont toujours actives alors que ce taux est de 85% au sein de la franchise.  Parmi les raisons des échecs en dehors de la franchise : un mauvais concept, une mauvaise gestion, une croissance trop rapide et mal maîtrisée… Avec la franchise, le concept est déjà éprouvé et les franchisés déjà présents peuvent alors transmettre leur expérience et leurs conseils aux nouveaux franchisés qui rejoignent la marque.
  • L’apport d’un vrai savoir-faire : quand un indépendant devra acquérir les connaissances par lui-même, un bon franchiseur dispense des formations pour transmettre son savoir-faire, ses méthodes, sa façon de travailler, de vendre ou de gérer son affaire.
  • L’accompagnement : Si le franchiseur se montre disponible pour répondre à toutes les questions du franchisé, il le guide pour qu’il gagne progressivement de la confiance et de l’autonomie.
  • La gestion simplifiée : en intégrant un réseau, le franchisé profite pleinement de son fonctionnement, avec des outils de gestion bien en place (suivi et objectifs de progression bien définis)

À La Compagnie des Toits, nous étudions toutes les candidatures, quel que soit le profil, dans la mesure où il est motivé par l’envie d’entreprendre. Nous proposons une formation initiale de 8 semaines, pour transmettre nos compétences techniques, commerciales et managériales. Ensuite, notre réseau est à sa disposition pour toute question ou partage d’expérience, afin de l’aider à se développer. À ce jour, tous nos franchisés sont convaincus par le concept : prenez quelques minutes pour parcourir notre brochure et prenez contact avec nous, pour en discuter davantage, qu’en pensez-vous ?

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