La formation initiale de 8 semaines est terminée pour Redha, nouvel affilié de La Compagnie des Toits, qui est désormais...
Changer de travail en 5 étapes
Étape 1 : Voulez-vous vraiment changer de travail ?
Les motivations pour changer de travail se déclinent en autant de nuances de couleurs que dans un arc-en-ciel : l’ennui, l’absence d’éthique, une sous-exploitation du potentiel, un déficit de sens, une ambiance délétère, un manque de perspective d’évolution, un excès de pression, une rémunération insuffisante, l’incertitude quant à l’avenir de la société, le manque de reconnaissance, l’envie de nouveauté, etc.
Quelle(s) que soi(en)t la (ou les) motivation(s) évoquée(s), changer de travail est une décision qui ne peut, ni se prendre à la hâte, ni sans un minimum d’introspection. À ce stade, aucune entreprise de reconversion professionnelle ne peut encourager votre démission ou invoquer une mauvaise raison pour la décourager.
Sans pression impérative pour changer de travail, il s’agit de profiter de ce confort professionnel pour s’interroger sur votre situation, vos aspirations, vos motivations au travail, vos besoins et vos valeurs. Le dénominateur commun de ces réflexions, c’est vous !
Étape 2 : Déterminez les axes d’amélioration
Une remise en question professionnelle est toujours bénéfique à court comme à long terme, car cela permet d’identifier les axes d’amélioration possibles. Cela revient à s’interroger sur les qualités, les compétences et les traits de personnalité, susceptibles d’être développés pour progresser et faire évoluer votre poste.
Avant même de changer de travail, plusieurs axes de progrès peuvent certainement être envisagés. Attention, là encore, il s’agit de pistes d’améliorations propres à votre profil et à votre carrière. Dès lors, elles ne sont pas forcément les mêmes que celles de vos collègues.
Parmi les pistes de progrès les plus fréquentes figurent :
- La gestion du temps : cette compétence essentielle est particulièrement appréciée des employeurs et des recruteurs ;
- La capacité communicationnelle : ce mélange d’éloquence, de confiance en soi et de diplomatie peut aussi bien éviter des problèmes que vous ouvrir de nouvelles portes ;
- L’acceptation des commentaires et des reproches : l’apprentissage de l’écoute et du dialogue actifs permettent de ne pas être sur la défensive, mais bien sur un échange plus profond, source d’améliorations ;
- La délégation et le travail en équipe : une compétence essentielle pour tout poste à responsabilité, car elle permet de faire confiance à ses collègues.
Étape 3 : Explorer les possibilités de votre poste
Une fois vos pistes d’amélioration identifiées, il s’agit de voir si elles peuvent coïncider avec votre travail actuel et/ou votre entreprise. Pour cela, commencez par jeter un œil sur la description de votre poste. S’il est fort probable que vous ne l’ayez pas consultée depuis votre prise de fonction, elle est riche d’enseignements : correspond-elle au poste que vous occupez aujourd’hui ? Quelles sont les compétences et les qualités requises pour l’exercer ?
Ensuite, prenez un peu de hauteur et demandez-vous quels sont les objectifs et les valeurs de votre entreprise ? Traditionnellement, la société dispose de documents écrits que vous pourriez aisément consulter en tant qu’employé(e) pour comprendre leur vision de l’avenir. Est-ce que sa ligne directrice peut coïncider avec des compétences que vous pourriez/aimeriez développer et vous permettre de devenir un véritable atout pour elle ?
Étape 4 : Rapprocher compétences et objectifs de carrière
Ici, l’exercice consiste à identifier vos axes d’amélioration, susceptibles de satisfaire vos objectifs professionnels à plus ou moins long terme. Concrètement, il s’agit de lister les compétences que vous avez déjà et celles que vous devez développer pour atteindre vos buts.
Pour vous aider dans ce processus, parfois complexe, n’hésitez pas à vous appuyer sur la méthode SMART popularisée par Georges Doran, pour définir vos objectifs professionnels :
- Spécifique : il doit être clair, précis, compréhensible.
- Mesurable : il faut pouvoir évaluer sa progression et le chemin déjà réalisé.
- Atteignable : il faut qu’il vous amène à vous surpasser, à donner le meilleur de vous-même.
- Réaliste : il doit être atteignable pour conserver la motivation et se donner les moyens de réussir.
- Temporellement défini : il doit avoir une date butoir.
Par exemple, si votre objectif est de mieux gérer votre temps, vous pourriez envisager, pendant un mois, de libérer 1 h 30 chaque matin, afin de vous concentrer sur des tâches spécifiques. Autre exemple, pour initier un meilleur équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle, vous pourriez veiller à terminer votre travail à 17 h 30 sur une semaine…
Comme cette tâche n’est pas toujours facile à mener, il est toujours possible de réaliser un bilan de compétences : comme son nom l’indique, il permet d’analyser ses atouts et ses motivations, pour permettre d’évoluer ou, le cas échéant, de changer de travail. Saviez-vous que cet exercice est éligible au compte personnel de formation ? Profitez d’être toujours en poste, pour mener cette investigation avec un professionnel !
Étape 5 : Envisager la reconversion
Si vos objectifs professionnels s’avèrent cohérents avec l’avenir de votre entreprise, pourquoi changer de travail au lieu de le faire évoluer ? Dans tous les cas, à la fin d’un bilan de compétences, vous devriez être en mesure d’impulser une nouvelle orientation à votre carrière.
Si votre entreprise ne vous permet pas de satisfaire vos aspirations personnelles, il est temps d’envisager la reconversion professionnelle. Fort(e) de votre travail d’introspection (voire de votre bilan de compétences), vous saurez plus facilement identifier la direction à prendre, quant à l’activité envisagée.
Ensuite, un nouveau lot de questions s’impose à vous : voulez-vous créer votre propre entreprise à partir de zéro ? Préférez-vous reprendre une société existante ? Connaissez-vous les atouts de la franchise ? Autant de nouvelles voies qui s’ouvrent à vous, pour construire la carrière de vos rêves…