Franchise | le 24 octobre 2023

Le franchisé : un chef d’entreprise comme un autre

Quand le chef d’entreprise part d’une feuille totalement blanche, potentiellement parsemée d’échecs, de temps et d’énergie perdus et de frustrations, le franchisé s’appuie sur un système éprouvé et un accompagnement sur-mesure.

Pour autant, ce statut procure aussi l’indépendance professionnelle souvent recherchée, au départ de toute création, un parfum d’aventure avec ses doutes et ses challenges.

Les similitudes entre un franchisé et un chef d’entreprise

Une véritable indépendance professionnelle

Dans le contrat de franchise, le franchisé et le franchiseur sont considérés comme « deux entreprises juridiquement et financièrement distinctes ». Au même titre qu’un entrepreneur indépendant, le franchisé est le seul responsable de son activité, effectuant les démarches de création comme un chef d’entreprise classique : immatriculation, réalisation d’un business plan, recherche d’un local et de partenaires financiers, recrutement, etc. Même si le franchisé peut parfois s’appuyer sur le franchiseur pour ces étapes, il reste le seul maître à bord : mieux, il doit apprendre à faire ses propres choix pour asseoir sa nouvelle orientation professionnelle.

« La bonne attitude pour réussir, c’est être motivé et se démener pour imposer son concept et le viabiliser, ce qui ne se fait pas en restant chez soi à attendre que les clients viennent à vous » (Patrick Rougeon, fondateur du réseau d’animation scientifique pour enfants Les Savants Fous).

La même polyvalence du poste

À l’image d’un chef d’entreprise, l’emploi du temps d’un franchisé réclame une certaine polyvalence. Avant de simplement « diriger », il est même recommandé de découvrir les différents postes de son activité, pour mieux la comprendre et l’assimiler. Idéalement, il faut pouvoir remplacer un employé au pied levé, et cela, quelles qu’en soient les raisons. Dès lors, l’agilité devient le maître mot, avec un emploi du temps, qui doit savamment jongler entre les impératifs administratifs, la relation client et l’encadrement des équipes…

« Il faut savoir ne pas rechigner à mettre la main à la patte et à remplacer, au pied levé, un employé malade, par exemple, ou lorsqu’il y a un surplus soudain d’activité » (Rose-Marie Moins, responsable de la formation à la Fédération Française de la Franchise).

L’impératif soutien des proches

Comme pour toute nouvelle aventure professionnelle, l’investissement personnel est conséquent : au début de son activité, un chef d’entreprise classique, comme un franchisé, ne compte pas ses heures. Rares sont ceux à pouvoir observer les 35h… Sans compter l’investissement financier, qui suscite souvent quelques privations au cours des premiers mois ou années suivant le lancement. Enfin, la dimension psychologique est également à considérer : un chef d’entreprise pense, nuit et jour, à son activité, cherchant sans cesse comment l’améliorer. Dès lors, la frontière entre la vie personnelle et la vie professionnelle devient poreuse. Tous ces éléments réclament l’assentiment de la famille et des proches avant de se lancer.

« Comme pour toute création d’entreprise, c’est essentiel [d’être soutenu par ses proches], car cela va au-delà du travail. Cela implique un changement de vie pour toute la sphère familiale » (Rose-Marie Moins, responsable de la formation à la Fédération Française de la Franchise).

Les atouts du franchisé par rapport au chef d’entreprise

Une dimension opérationnelle immédiate

Contrairement au chef d’entreprise classique, qui doit confronter son idée à la réalité du terrain, le franchisé s’appuie sur un concept, qui a d’ores et déjà fait ses preuves et peut être exploité immédiatement. Au-delà de ces certitudes, il bénéficie naturellement d’une certaine « aura » pour convaincre les organismes financiers de l’accompagner dans son aventure, d’une clientèle déjà acquise et de fournisseurs déjà sélectionnés. Grâce à ce démarrage rapide, le franchisé n’a plus qu’à se concentrer sur le cœur de son activité et gagner progressivement en efficacité.

« Une fois que l’affaire tourne, un franchisé doit généralement décliner son temps de travail ainsi : 30 % de relation client, 30 % de management RH, 30 % de gestion courante et 10 % de vie du réseau » (Julien Moineau, fondateur et PDG du groupe Axeo Services)

Un poids administratif, commercial et comptable moins lourd

Si un franchisé et un chef d’entreprise classique observent, tous les deux, un volume horaire conséquent, surtout au début de leur activité, le franchisé peut rapidement réduire le temps alloué à la gestion de l’entreprise. En effet, le réseau met à disposition ses outils, ses contacts, son organisation et son savoir-faire, pour alléger le poids de l’administratif, de la comptabilité et de la dimension commerciale. Le franchiseur prend aussi en charge la plupart des actions de communication (flyer, PLV, mailing).

« En règle générale les franchiseurs mettent à disposition des franchisés, un ensemble d’outils et de process leur permettant de gagner du temps » (Pierre-Michel Cros, consultant du cabinet de conseil MADERE).

Une aide précieuse du réseau

Traditionnellement, le franchiseur organise une formation initiale, pour expliquer son concept au nouveau franchisé et lui offrir quelques clés, pour optimiser sa gestion d’entreprise. Ensuite, il peut assurer un suivi sur le terrain pour lui délivrer ses conseils. Parallèlement, tous les autres franchisés du réseau peuvent lui apporter leur aide, lui éviter quelques écueils, voire améliorer les performances de vente de certains produits ou services, grâce à leur retour d’expérience sur le terrain.

« [Les animateurs de réseau] font l’intermédiaire et s’assurent, à la fois, du fait que le franchisé respecte bien les termes du contrat, mais aussi qu’il reçoive tous les renseignements nécessaires au bon pilotage de son entreprise » (Patrick Rougeon, fondateur du réseau d’animation scientifique pour enfants Les Savants Fous).

À La Compagnie des Toits, nous prônons une croissance maîtrisée, l’objectif étant de tisser des liens forts avec nos nouveaux franchisés, pour bien les accompagner et leur insuffler cette culture du réseau, impérative pour développer, aussi bien, leur propre activité que celle de l’ensemble de la franchise. Si vous êtes animé(e) par l’envie d’entreprendre – et même, si vous n’avez aucune connaissance de notre univers, que diriez-vous de nous rencontrer, pour discuter ensemble de votre avenir professionnel ?

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