La formation initiale de 8 semaines est terminée pour Redha, nouvel affilié de La Compagnie des Toits, qui est désormais...
Pourquoi payer un droit d’entrée en franchise ?
Traditionnellement payables à l’entrée dans le réseau, au moment de la signature du contrat, ils contribuent à placer la relation franchiseur/franchisé dans une dynamique productive et généralement couronnée de succès.
Quelles sont les 3 grandes raisons de payer des droits d’entrée ?
Raison n°1 : Rémunérer la mise à disposition du savoir-faire et de la marque
Le paiement des droits d’entrée en franchise est une contrepartie, versée par le franchisé, pour utiliser les éléments incorporels fournis par le franchiseur – à savoir, la marque, la notoriété et le savoir-faire. Ce dernier a investi du temps, de l’argent et des ressources pour développer un concept qui fonctionne. Au fil des années, il a formalisé un savoir-faire, qu’il peut désormais transmettre à ses franchisés, un modèle éprouvé dans son unité pilote et parfaitement rentable.
Raison n°2 : Compenser l’exploitation du concept sur la zone
Fort de son modèle économique, le franchiseur peut, soit choisir d’exploiter lui-même son concept en créant un réseau de succursales, soit déléguer son exploitation à des entrepreneurs indépendants sur un territoire donné, dont ils auront l’exclusivité. Les droits d’entrée en franchise permettent de compenser cette délégation du concept et s’apparentent à une forme de dédommagement face à son choix de privilégier un commerce organisé (au lieu d’un commerce intégré).
Raison n°3 : Financer le développement du réseau
Enfin, les droits d’entrée en franchise permettent de financer le développement du réseau : obtenir de nouvelles candidatures, sélectionner les meilleurs profils et accompagner les candidats dans leur projet (des prémisses à l’ouverture de l’agence). Parallèlement, il fait constamment évoluer son concept, pour répondre aux évolutions de son marché. L’objectif reste, encore et toujours, d’offrir à chaque nouveau franchisé, un modèle qui lui assure un niveau de revenu (et/ou de vie) plus confortable (et/ou profitable) que s’il se lançait seul.
Bon à savoir : les droits d’entrée financent les actions liées au développement du réseau de la franchise, les redevances, quant à elles, rémunèrent celles liées à l’assistance des franchisés.
Pourquoi ces droits d’entrée sont-ils importants ?
Sans droits d’entrée, pas de ressources à disposition
Les droits d’entrée en franchise offrent une manne financière au franchiseur, pour assurer son service au franchisé. En effet, ce montant lui permet d’investir du temps et des ressources à son accompagnement, afin qu’il démarre dans les meilleures conditions possibles. Généralement, les franchises sérieuses proposent une formation, pour bien appréhender le concept et disposer des compétences essentielles en matière de communication et de gestion. Ainsi solidement encadré, le franchisé diminue le risque d’échec de son entreprise.
À La Compagnie des Toits, la formation initiale de chaque franchisé dure 8 semaines : Technique, commerce, sécurité, gestion, management, pilotage… autant de domaines qui sont travaillés, investigués pour la bonne compréhension de l’activité…
Sans droits d’entrée, pas de prix « justes »
En cas d’absence de droits d’entrée, le franchiseur peut choisir d’augmenter le prix de ses produits, pour financer les services qu’il doit à ses franchisés. Appliquée, par habitude, dans le textile, cette méthode provoque de l’inflation et une augmentation des coûts. À l’inverse, elle n’est jamais appliquée dans un concept où il n’y a pas de produits fournis et par conséquent, aucune possibilité d’aider les franchisés au démarrage de leur activité.
À La Compagnie des Toits, notre concept de prestation de services dédiés à l’univers des toits professionnels, s’appuie sur des droits d’entrée pour asseoir la relation franchiseur/franchisé dans une dynamique mutuellement profitable.
Quand faut-il s’acquitter de son montant ?
Traditionnellement, les droits d’entrée en franchise sont réclamés à la signature du contrat, conformément aux exigences de la loi Doubin. Cette dernière impose au franchiseur de fournir un Document d’Information Précontractuel (DIP) au moins 20 jours avant la date officielle de signature, afin que le candidat à la franchise dispose d’un délai pour se rétracter.
La loi Doubin précise également un certain nombre de mentions obligatoires dans ce document, afin que les candidats puissent s’engager en toute connaissance de cause :
- Les éléments d’identification de l’entreprise du franchiseur (nom, coordonnées, SIRET…), ainsi que l’identité de son dirigeant ;
- Un descriptif juridique de la marque et/ou de l’enseigne (numéro RCS ou RM, durée de la licence…) ;
- Les éléments comptables de l’entreprise du franchiseur (domiciliation bancaire, comptes annuels…);
- Une présentation du franchiseur (expériences, compétences, etc.) ;
- Une étude de marché (secteur d’activité et zone géographique ciblée) ;
- La mention de la présence d’un fournisseur sur la zone géographique visée ;
- Une description du réseau de la franchise (liste des autres entreprises, nombre d’entités ayant quitté le réseau et causes des départs, etc.) ;
- Les éléments relatifs à la durée du contrat (conditions de renouvellement, de résiliation, d’exclusivité, etc.)
- La nature et le montant des investissements relatifs au développement de la marque et/ou enseigne.
Traditionnellement, le montant des droits d’entrée en franchise est acquitté entre la signature du contrat et le démarrage de l’activité. Toutefois, un franchisé réclame un échelonnement du paiement pour faciliter son installation.
Si l’envie d’entreprendre vous taraude, sachez que vous n’êtes pas le (ou la) seul(e) ! En 2024, un tiers des actifs seraient ainsi prêts à se lancer et 44 % d’entre eux ont déjà identifié la franchise comme la voie idéale. Au-delà des perspectives économiques, à l’échelle nationale, prenez le temps de vérifier la pertinence de devenir franchisé – notamment dans le secteur que vous visez !