Comment trouver un poste qui me correspond ?

Dès lors, trouver un poste qui vous correspond aujourd’hui suppose de réaliser une petite introspection personnelle. Pour guider vos réflexions, découvrez ces trois astuces, bâties autour de vos sources de motivations professionnelles, votre personnalité et votre environnement de travail idéal.

Astuce 1 : trouver un poste en fonction de vos sources de motivations professionnelles

Vous cherchez du sens à votre travail

Révélée par la crise sanitaire, la quête de sens au travail est devenue un point essentiel pour 92 % des actifs interrogés dans l’étude de la Chaire Impact Positif d’Audencia, menée début 2022. Cette notion recouvre une dimension émotionnelle (sentiments positifs supérieurs aux sentiments négatifs), une dimension cognitive (satisfaction dans le contenu des missions, le développement des compétences…) et une dimension aspirationnelle (contribuer et adhérer à un projet global d’entreprise).

Vous cherchez un certain niveau de salaire

Aujourd’hui décomplexé, le sujet du salaire n’est plus un tabou : 77 % des Français l’indiquent comme motivation première. Pour les jeunes actifs, ce pourcentage atteint 85 %Jeunes actifs et marché du travail » Walters People 2022). Au-delà de la rémunération elle-même, il faut également considérer les autres avantages comme le télétravail, les Tickets restaurant, la voiture de fonction, l’ordinateur, le téléphone, l’investissement salarial ou encore la crèche d’entreprise.

Vous cherchez des missions intéressantes

Les trois-quarts des jeunes actifs choisissent aujourd’hui leur poste en fonction de la richesse des missions proposées (76 % selon « Jeunes actifs et marché du travail » Walters People 2022) : leur contenu doit vous lancer des challenges pour éviter de tomber dans l’ennui. Bien sûr, il s’agit de s’assurer que vous disposez des moyens pour y parvenir (matériel, budget, équipe).

Vous cherchez des perspectives d’évolution

Le saviez-vous ? Un salarié français reste 11 ans en moyenne dans la même entreprise (Employment by job tenure intervals, OCDE, 2020). En conséquence, il est tout à fait légitime de s’interroger sur les perspectives d’évolution offertes par l’entreprise. Déploie-t-elle des actions de formation, du mentorat, du coaching, des conférences professionnelles, etc. ? Comment accompagne-t-elle le développement de nouvelles compétences ?

Vous cherchez un équilibre vie privée/professionnelle

Depuis quelques années, avec la digitalisation des pratiques, le déploiement du télétravail et la pression managériale, la frontière entre la vie privée et la vie professionnelle est devenue de plus en plus poreuse. N’hésitez pas à consulter la Qualité de Vie au Travail (QVT) adoptée par l’entreprise sur le droit à la déconnexion, sur les déplacements longs et lointains, sur l’approche « flex office » (ou bureaux partagés), sur les horaires, etc.

Astuce 2 : trouver un poste en fonction de votre personnalité

Vous êtes extraverti(e) ou introverti(e)

Variables clés dans la recherche d’un poste, votre caractère extraverti va naturellement vous orienter vers des métiers où le contact humain et le relationnel dominent, à l’image des métiers de la vente, du secrétariat ou des ressources humaines. À l’inverse, un caractère plus introverti s’épanouira davantage dans les professions informatiques, dans lesquelles l’écran apparaît comme un paravent, une protection.

Vous êtes solitaire

De nature solitaire, vous souhaitez exercer une activité professionnelle en autonomie complète. Là encore, certains métiers se dessinent naturellement, comme les chauffeurs routiers, les jardiniers paysagistes, les graphistes, etc.

Vous aimez les activités concrètes

Vous préférez les métiers de terrain, même si cela suppose une bonne condition physique et des déplacements, aux missions de réflexion. Le secteur de l’industrie et le secteur du BTP offrent, à eux deux, une large palette de métiers, allant du manutentionnaire au couvreur, pour satisfaire vos envies.

Vous aimez diriger

Traditionnellement doté(e) d’une solide expérience, vous avez le sens des responsabilités et vous aimez prendre des décisions. Aujourd’hui, vous cherchez à gravir les échelons : manager, chef d’équipe, chef de chantier ou responsable marketing, tous les secteurs d’activité ont besoin d’une personne capable de diriger et de prendre les décisions.

Vous n’aimez pas la routine

Si tous les métiers deviennent routiniers avec le temps, certains secteurs comme le BTP et les services, font appel à des compétences multiples. En enchaînant les contrats, vous éviterez de tomber dans la monotonie.

Astuce 3 : trouver un poste en fonction de votre environnement de travail idéal

Vous voulez travailler dans un bureau

Aujourd’hui, il existe de nombreux postes qui sous-entendent une activité de bureau, à l’image des métiers du numérique, de la gestion, du marketing et de la communication, par exemple. Pour trouver le poste qui vous correspond, il faut aussi déterminer si votre environnement de travail idéal, se matérialise par un bureau individuel entre 4 murs, un bureau en open-space ou une approche « Flex-Office ».

Vous voulez travailler en boutique

Si vous aspirez à travailler dans une boutique de proximité ou dans un magasin, afin d’être au contact de vos clients, les métiers du commerce sont tout naturellement faits pour vous : vendeur, hôte de caisse, conseiller clientèle, responsable d’agence, etc.

Vous voulez travailler à votre domicile

Parfaitement à l’aise chez vous et sans envie particulière d’en bouger, vous pouvez vous tourner vers des métiers artisanaux (sous réserve de pouvoir y installer un petit atelier) ou des métiers entièrement dématérialisés, tels que la rédaction web, le développement web, etc.

Vous voulez travailler en extérieur

Proche de la nature, vous ne pouvez rester enfermé(e) dans un bureau, il ne vous reste plus qu’à vous orienter vers les métiers qui se pratiquent en extérieur, comme ceux du BTP, mais aussi celui d’agriculteur ou de jardinier.

Vous voulez être constamment en déplacement

Vous vous épanouissez professionnellement dans le mouvement, dans les déplacements constants. Vous n’imaginez, ni rester visser derrière un bureau, ni vous rendre dans le même endroit, jour après jour. Tous les métiers de la conduite de véhicules motorisés peuvent satisfaire votre exigence : chauffeur livreur, grutier, cariste, chauffeur de taxi, etc.

Oser se lancer dans la vie active ou dans une reconversion professionnelle n’est pas chose aisée. Dans tous les cas, cela suppose de bien réfléchir à ses vœux, au préalable, pour décrocher un poste et s’y épanouir. Découvrez les étapes à suivre, pour construire votre projet sereinement, pas à pas.

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Le salaire : une des raisons qui amène au changement de poste

L’augmentation de salaire est l’une des principales raisons de leur changement de poste : en moyenne, ils obtiendront une hausse de leur rémunération de 15 %, alors qu’elle ne serait que de 2,5 % en promotion interne…

Le critère n° 1 du changement : le salaire, la levée d’un tabou !

77 % des Français indiquent le salaire comme motivation première

Selon une étude de Robert Half de mars 2022, portant sur les attentes des salariés vis-à-vis des entreprises qui les chassent, 77 % des personnes interrogées avouent que le salaire est le premier critère déterminant, pour rejoindre une nouvelle entreprise. Jusqu’ici taboue, la question du package salarial apparaît désormais comme une preuve de transparence par les recruteurs. Ces derniers comprennent parfaitement qu’avec un contexte d’inflation économique, qui s’installe périodiquement, cette dimension soit prépondérante dans leur envie de changement de poste.

À noter que le package salarial comprend le salaire fixe, mais aussi les avantages (tickets restaurants, chèques cadeaux, mutuelle d’entreprise, etc.) et les bénéfices, inhérents à l’entreprise (plan d’épargne salariale, participation, investissement…) potentiellement associés.

Les autres raisons motivant un changement de poste

Au-delà de la considération salariale, l’étude de Robert Half révèle d’autres motivations à un changement de poste. 44 % des personnes interrogées aspirent à un meilleur équilibre, vie professionnelle et vie personnelle, conséquence de la crise sanitaire, liée à la covid-19. En effet, les salariés se sont rapidement habitués aux avantages du télétravail et à la réduction du temps passé dans les transports en commun. Dans cet esprit, 40 % d’entre eux sont aussi sensibles à la situation géographique de la nouvelle entreprise envisagée (et à la flexibilité des horaires proposés). D’ailleurs, 79 % des personnes interrogées sont prêtes à renoncer à l’offre d’emploi, si la localisation ne s’avère pas optimale, par rapport au cadre de vie.

Changement de poste : demandez une augmentation de salaire !

Découvrez les raisons objectives justifiant une augmentation

Si le salaire est la principale motivation de changement de poste, toute demande d’augmentation doit pouvoir être justifiée. Heureusement, plusieurs raisons « objectives » peuvent soutenir votre démarche auprès de votre supérieur(e) ou DRH : l’évolution du poste, une promotion, l’ancienneté, la multiplication des déplacements professionnels, l’alignement coût de la vie et l’inflation, le succès de l’entreprise, etc.

À titre plus personnel, il est possible d’obtenir une augmentation de salaire, en fonction de votre rôle dans l’entreprise : avez-vous l’esprit d’équipe ? Fédérez-vous les autres autour de vous ? Avez-vous reçu une autre proposition d’emploi ? Avez-vous un bon réseau, des connexions susceptibles d’amener de nouveaux clients ? Percevez-vous un salaire similaire à vos collègues ? Etc.

Préparez la négociation du nouveau package salarial

Souvent redoutée par les salariés, une demande d’augmentation de salaire n’est pas une démarche aisée : l’entretien annuel est pourtant l’occasion parfaite pour faire valoir votre travail et c’est l’occasion idéale pour la réclamer, même si une bonne préparation s’impose…

Concrètement, il s’agit de prendre le temps de déterminer avec précision le périmètre de votre poste actuel (tâches, missions, actions) et de le mettre en perspective, par rapport à sa définition dans votre contrat de travail. Parallèlement, il s’agit de détailler, par le menu, son investissement, sa motivation, son implication dans la réussite de l’entreprise, en mentionnant des pauses déjeuner ratées, des heures supplémentaires, etc.

Enfin, après avoir établi votre « valeur », voire votre potentiel au sein de l’entreprise, il faut parvenir à fixer ses exigences salariales et à les justifier : benchmark des salaires pratiqués dans le métier, prise en compte des années d’expérience, du niveau de formation, du prestige de votre école, des langues maîtrisées, etc. Si possible, quantifier les résultats obtenus au bénéfice de l’entreprise, pour donner plus de poids à votre demande. À noter que la négociation peut aussi intégrer les avantages et bénéfices inhérents à cette activité professionnelle…

Changement d’entreprise : obtenez un salaire plus conséquent !

 +15 % d’augmentation avec un changement d’entreprise

Si la durée moyenne d’occupation d’un poste est de 5 ans, c’est essentiellement parce que les perspectives de revalorisation salariale sont nettement plus attractives en changeant d’entreprise qu’en restant dans la même structure.

Une étude réalisée par Deloitte, en 2017, révèle que l’augmentation de salaire était de 2,5 % en interne pour les cadres et de 2,1 % pour les non-cadres, tout en sachant que tous les employés ne bénéficient pas de cette revalorisation annuelle. En changeant d’entreprise, cette dernière se situerait à hauteur de 15 % d’augmentation brute, en moyenne, pour les cadres, voire de 20 % pour 25 % d’entre eux, dans le meilleur des cas.

Attention, le salaire reflète le rapport de force avec le recruteur potentiel

Face à de telles perspectives salariales, la mobilité externe apparaît comme la solution à privilégier, mais il faut demander une augmentation substantielle, pour justifier ce changement — au minimum de 20 % à 30 %. En effet, en rejoignant une nouvelle entreprise, vous prenez des risques (période d’essai, perte de l’ancienneté…). Ce changement est l’occasion de négocier les avantages annexes (bonus, voiture de fonction, ordinateur portable, téléphone professionnel, carte carburant…).

Toutefois, cette démarche implique de connaître votre rapport de force avec votre recruteur : en effet, un salarié chassé peut s’appuyer sur cette position, pour réclamer un salaire adapté ; une personne licenciée ou poussée vers la sortie, devra adapter ses prétentions pour éviter une période de chômage.

À l’heure des questionnements, et même si la rémunération est une question cruciale, si vous recherchez davantage de responsabilités, que diriez-vous de changer totalement de métier : ne serait-ce pas un challenge qui motive davantage ? Et si, accessoirement, le niveau de salaire n’est pas immédiatement dans l’échelle escomptée, il pourra l’être à plus ou moins court terme, assorti d’autres bénéfices et attraits à considérer…

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Comment peut-on changer de poste ?

En 2021, 68 % des cadres avaient l’intention d’opérer ce changement dans les deux ans à venir. Un chiffre porté à 86% chez les moins de 35 ans… Or, la mobilité professionnelle peut pleinement satisfaire ces envies, tout en représentant un bénéfice pour l’entreprise. Explications.

Qu’est-ce que la mobilité professionnelle ?

Quels sont les différents types de mobilités professionnelles ?

La mobilité professionnelle se définit comme un changement dans les modalités d’exercice de l’activité professionnelle d’une personne – que ce soit au niveau du poste lui-même, du secteur d’activité, d’affectation ou d’entreprise.

Renvoyant tout simplement à l’envie de changer de poste d’un salarié, elle peut s’opérer au sein d’une même entreprise ou vers une autre, car elle peut revêtir différentes formes :

  • La mobilité professionnelle interne

Il est possible de changer de poste au sein d’une même entreprise ou d’un même groupe. Cette mobilité interne peut se faire de manière horizontale ou fonctionnelle (changement d’affectation – de service, de filiale ou de mission sans changement au niveau hiérarchique) ou de manière verticale ou hiérarchique (promotion ou parfois, rétrogradation).

  • La mobilité professionnelle externe

Classiquement, il est possible de changer de poste en changeant d’entreprise. Cette mobilité externe peut se traduire par un changement de statut (à l’image du salarié à l’indépendant) ou un changement d’univers sectoriel (à l’image d’un comptable qui passe d’une agence immobilière à une entreprise informatique).

  • La mobilité professionnelle géographique

Il est possible de changer de poste en changeant de lieu de travail. Cette mobilité professionnelle géographique peut se traduire par une mutation au sein d’une même entreprise ou d’un changement d’entreprise. Si elle peut se faire à l’échelle nationale (ville, département, région) ou internationale (pays), elle réclame, dans tous les cas, de la préparation et de l’organisation, pour gérer la distance (anglais, entretien en visio…) et l’administratif, généralement associé à cette démarche (déménagement, visa, carte de séjour…).

Pour changer de poste, les avantages pour le salarié

Quelle que soit la forme qu’elle prend, la mobilité professionnelle est une solution parfaite pour changer de poste, d’équipe, d’ambiance de travail, mais aussi de cadre de vie, de salaire, etc. Son recours renforce la motivation et l’implication d’un salarié, qui y trouve (normalement) un meilleur équilibre, une source d’épanouissement et de sens.

Un salarié peut se présenter au service des Ressources Humaines (RH) pour découvrir les offres en interne. En dehors de ses heures de travail, un salarié peut aussi se rapprocher du Conseil en Évolution Professionnelle (CEP), dont il dépend : il s’agit d’un dispositif d’accompagnement gratuit et personnalisé, pour changer de poste (reconversion, reprise ou création d’activité, etc.).

Pour changer de poste, les avantages pour l’entreprise

La mobilité professionnelle présente également des avantages pour les entreprises : elle permet d’attirer de nouveaux talents, tout en conservant ceux actuels. Lorsqu’un employeur s’en soucie, il bénéficie d’une meilleure organisation interne, en facilitant les évolutions de poste et la réorganisation des équipes pour garder ses salariés. Il peut ainsi mieux gérer les besoins en effectif dans les services et redynamiser aisément leurs équipes.

Si la mobilité professionnelle est développée dans une entreprise, elle contribue à garder ses talents, et encourage de nouveau à pousser ses portes. Chacun appréciant que la structure facilite leur évolution, leur volonté d’acquérir de nouveaux savoir-faire, dans le cadre d’une transition sereine… Sans parler des économies réalisées dans les processus de recrutement…

Pourquoi faut-il y penser pour changer de poste ?

Élargir ses compétences et ses responsabilités

Bien préparée, la mobilité professionnelle interne – même transversale – permet de développer de nouvelles compétences, avec davantage de sérénité. Avec l’accord de l’entreprise, le salarié peut suivre une formation professionnelle et acquérir de nouveaux savoir-faire, pour changer de poste et s’offrir de nouvelles perspectives de carrière. Dans le cadre d’une mobilité interne verticale, il pourra évoluer dans la hiérarchie de l’entreprise, obtenir davantage de responsabilités.

Avec la mobilité interne, le salarié peut changer de poste, satisfaire ses exigences professionnelles, tout en conservant le cadre qu’il affectionne (culture d’entreprise, équipes…).

Changer de cadre de vie

Lorsqu’un salarié désire davantage changer de cadre de vie que changer de poste, il peut consulter son employeur sur les opportunités de mobilité professionnelle géographique : soit l’entreprise dispose de filiales en France ou à l’étranger, qu’il peut intégrer, soit elle accepte de recourir au télétravail pour conserver son salarié. En effet, avec le développement des outils de communication de travail à distance et la démocratisation du télétravail (accélérée par la covid-19), cette forme de mobilité est grandement facilitée…

Avec la mobilité géographique, le salarié peut développer des soft-skills (adaptabilité, ouverture d’esprit, endurance, ténacité, développement de la confiance en lui…) qui sont autant d’ingrédients rendant l’expérience riche, aussi bien pour le salarié que pour l’employeur.

Réaliser sa reconversion professionnelle

À tout moment, un salarié peut se poser des questions sur son avenir professionnel : si son entreprise ne lui donne plus satisfaction, un salarié peut se tourner vers la mobilité externe pour (re)trouver le bien-être tant recherché de nos jours. Il peut chercher le même travail dans une nouvelle structure ou profiter de ces questionnements pour changer de poste, trouver davantage de sens et d’épanouissement dans son activité professionnelle, tendre vers un métier en cohérence avec ses valeurs et ses aspirations d’aujourd’hui…

La reconversion professionnelle peut s’opérer à tout âge, mais changer de travail est une décision qui mérite réflexion et nécessite un minimum d’introspection. Peut-être serez-vous intéressé(e) par les métiers d’avenir : des secteurs gros pourvoyeurs d’emploi, qui assurent une plus grande facilité pour le démarrage d’une nouvelle vie professionnelle …

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Quelles démarches pour un changement de poste en interne ?

Riche d’avantages pour le salarié comme pour la société, cette solution implique simplement une bonne préparation avant de réclamer votre entretien avec les Ressources Humaines (RH)…

Pourquoi changer de poste au sein d’une même entreprise ?

Quels sont les avantages d’un changement de poste en interne pour le salarié ?

Avant même d’envisager un changement de poste en interne, il faut pouvoir se projeter dans la même entreprise à moyen terme, sur les 3 à 5 prochaines années. Les valeurs de l’entreprise, vos collègues et votre hiérarchie ne doivent pas être votre unique raison de rester ou un frein à l’évolution de votre carrière.

Si tel est le cas, la mobilité interne pour un salarié peut offrir de nombreux attraits : avoir plus d’autonomie, découvrir un nouveau secteur d’activité, acquérir de nouvelles compétences, relever des défis, augmenter son salaire ou encore améliorer ses conditions de travail. Votre évolution professionnelle peut revêtir différentes formes…

Quels sont les avantages de la mobilité interne pour l’entreprise ?

Une entreprise a également tout intérêt à développer une politique de mobilité interne, car cela réduit notablement les coûts de recrutement : nul besoin de publier l’annonce sur des sites d’emplois ou de recourir à un cabinet spécialisé. Cela permet aussi d’économiser le temps alloué à l’ensemble du processus de recrutement et de réduire aussi le temps d’intégration de son salarié, qui sera opérationnel plus rapidement.

Plus généralement, la mobilité interne représente un atout pour l’entreprise-employeur : comme elle permet de développer les talents au sein de sa structure, cela motive les salariés et les fidélise. Une démarche qui ne pourra qu’attirer de nouveaux talents…

Comment demander un changement de poste en interne ?

Étape 1 : préparez-vous !
  • Se renseigner sur la politique de mobilité interne de l’entreprise

La politique d’une entreprise en matière de mobilité interne varie d’une société à une autre. Certaines prévoient même des plans de suivi et de développement des compétences. Naturellement, dans une grande structure, les opportunités de changement de poste seront plus nombreuses…

  • Étudier les opportunités

Si la mobilité interne est possible au sein de votre entreprise, prenez le temps de regarder les opportunités d’emploi disponibles dans la sphère que vous visez. Le cas échéant, est-ce que cela peut vous plaire ?

  • Parler de votre projet à votre manager et vos collègues

N’hésitez pas à parler de votre envie de changement de poste autour de vous (collègues, managers…) : peut-être ont-ils eu vent ou accès à des informations qui pourraient faciliter votre démarche ? Plus généralement, restez attentif aux mouvements dans les différents services : départs ou congés de longue durée…

Étape 2 : identifiez vos atouts !
  • Comparer ses compétences et celles attendues

Même si la mobilité interne est très attractive pour vos dirigeants, rares sont les chances que vous soyez le seul à viser ce poste. Dès lors, il vous faudra dresser la liste de vos compétences actuelles et les mettre en relation avec celles attendues. Si vous ne cochez pas toutes les cases, vous pouvez, soit acquérir les bases par vous-même, soit suivre une formation (en interne ou en externe), financée par votre CPF (Compte Personnel de Formation). S’être renseigné sur les possibilités, savoir si elles sont éligibles ou non à ce financement et prendre l’initiative de les suivre, sont autant d’indices de votre motivation pour votre employeur.

  • Mettre en avant les « soft-skills »

Dans le cadre d’un changement de poste au sein d’une même entreprise, il est important de rappeler les avantages de la mobilité interne à votre employeur : vous connaissez déjà la culture d’entreprise, son organisation — ce qui vous donne une longueur d’avance sur les candidats de l’extérieur. Mais, veillez aussi à mettre en avant les « soft-skills » qu’ils ont pu déjà constater, comme votre capacité d’adaptation, votre curiosité, votre esprit d’initiative, etc.

Étape 3 : préparez votre entretien avec les RH !
  • Mettre à jour le CV et rédiger la lettre de motivation

Même dans le cadre d’un changement de poste en interne, les démarches de recrutement s’appuient sur les mêmes mécanismes — à savoir, le Curriculum Vitae et une lettre de motivation succincte. Le premier sert à rappeler, en un coup d’œil, votre parcours professionnel et vos compétences, quand le second peut s’attarder sur votre connaissance de l’entreprise, sa culture et ses valeurs.

À noter que vous pouvez aussi exprimer votre volonté de passer une demi-journée dans le service concerné — une démarche riche d’enseignements pour vous, comme pour votre dirigeant, qui aura ainsi le retour de vos futurs collègues.

  • Anticiper la transition avec votre successeur

Profitez de cet entretien pour exprimer votre souci d’assurer aussi la transition sur votre ancien poste. Ainsi, votre employeur peut librement vous demander de réaliser une partie des missions, le temps de trouver un successeur. Ensuite, une fois la nouvelle personne recrutée, vous vous tiendrez à sa disposition à son arrivée, pour la renseigner et l’installer… Si la mobilité interne est acceptée, sachez que vous serez, alors, en période probatoire : il s’agit d’une période d’essai, sans rupture du contrat de travail. À l’issue de celle-ci, si votre employeur ne souhaite pas donner suite ou si, de votre côté, le poste ne vous convient pas, vous pourrez alors retourner dans votre ancien service… Le cas échéant, il vous faudra étudier vos autres options — l’objectif étant de mettre à profit votre introspection, pour continuer à vous poser des questions sur votre avenir professionnel, notamment, comment savoir quand l’heure de la réorientation professionnelle a sonné ?

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Commerce B to B vs B to C : quel emploi est fait pour vous ?

En vous attardant sur leurs différences, vous pourrez mieux définir vers quel emploi vous désirez vous diriger.

B to B vs B to C : Définitions & Stratégies

Le grand public au cœur du B to C

Comme le marché du B to C cible les consommateurs finaux, la priorité est de les satisfaire, avant toute autre chose. Or, avec le développement des ventes par Internet, ces derniers sont de plus en plus tournés vers l’achat facile, aussi rapide que sans déplacement. Mais cette effervescence cache aussi une plus forte volatilité : ils n’hésitent pas à aller voir la concurrence pour bénéficier d’un produit optimal avec un prix très attractif.

Ici, l’enjeu est de construire une relation d’achat entre l’entreprise et le particulier, en s’appuyant sur les atouts de la marque et sa notoriété, la qualité de son service client, ainsi que les avis et commentaires laissés par les anciens clients. Sans oublier la livraison, qui doit impérativement être sûre, rapide et peu chère.

L’approche inter-entreprise du B to B

Sur le marché du commerce B to B, la cible est constituée de professionnels : il serait préjudiciable de penser que leurs attentes sont les mêmes que celles des particuliers, car leurs besoins sont très spécifiques. Si les ventes se font sur d’importants volumes, pour pouvoir bénéficier de prix attractifs — et impérativement négociés -, la qualité n’en est pas moins observée à la loupe, intégrant les données techniques, les plus précises et détaillées possibles.

Ici, la relation entre entreprises se construit autour des différentes modalités de paiement et de livraison, ainsi que sur des délais. La différence s’établit sur la personnalisation de l’offre, une flexibilité nécessaire pour développer des relations privilégiées.

Commerce B to B vs B to C : quelles différences ?

Au-delà de ces différences fondamentales de public, le marché du B to B et du B to C s’oppose sur le cycle de vente, le nombre de décideurs, la typologie des achats et les relations personnelles… Autant d’éléments à intégrer, pour déterminer si vous êtes fait(e) davantage pour évoluer dans un univers professionnel B to B ou B to C…

Un public cible limité VS un public cible large

L’une des principales différences entre le marché B to C et le marché B to B concerne la cible. Si le premier rayonne très largement, le second est plus spécifique.

En B to B, une entreprise qui vend des appareils médicaux à destination des hôpitaux, ne va s’adresser qu’aux responsables de ces établissements, seuls individus habilités à décider d’un achat. En B to C, cette même entreprise s’intéresserait à tous les utilisateurs potentiels de son produit, ainsi qu’à ses patients. Ce n’est pas forcément l’acheteur l’unique cible du B to C, mais bien tous les vecteurs susceptibles de conduire à l’achat du produit.

Un cycle de vente long VS un cycle de vente court

Sur un marché tourné vers les particuliers, le cycle de vente est relativement court — et cela, même si le consommateur prend le temps de consulter sa famille et de recueillir des avis, à droite et à gauche. Il n’en reste pas moins l’unique décisionnaire dans le processus.

À l’inverse, dans le cadre d’achats interentreprises, les contrats B to B peuvent durer des mois, voire des années : l’entreprise acheteuse prenant le temps d’étudier la qualité du produit, tout en respectant la chaîne de décisions. Dès lors, ces achats sont plus stables et moins volatils que dans l’univers B to C.

Des décideurs multiples VS un décideur unique

Si l’une des particularités du marché B to B est de reposer sur une durée du cycle de vente long, c’est notamment à cause du nombre de services pouvant être impliqués dans la décision finale : les comptables, les responsables de services, les experts métiers, le dirigeant, etc. À noter qu’il n’est pas rare de solliciter des conseillers extérieurs (banquiers, avocats, consultants…) pour évaluer le produit ou émettre leur avis.

À l’inverse, le marché tourné vers les particuliers amène à des actes d’achat plus rapides, dans la mesure où, la plupart du temps, une seule personne est décisionnaire.

Des achats rationnels VS des achats « coup de cœur »

L’une des dynamiques du marché B to C repose sur la séduction des particuliers : le storytelling, déployé dans les publicités, illustre parfaitement cette approche. À l’image des derniers spots d’Intermarché, qui racontent l’histoire naissante entre une caissière et un client. Sous le charme des émotions suscitées, ils donnent l’envie de pousser les portes de leurs magasins.

Dans le marché du B to B, la séduction laisse la place à la logique : le produit (ou le service) doit plaire pour ses caractéristiques et son utilité. Dans le cadre d’une démarche interentreprise, le motif d’achat ne s’inscrit jamais sur une dimension « coup de cœur », mais sur des données factuelles et rationnelles.

Des relations poussées VS des relations volatiles

Le marché du commerce B to B impose la construction d’une relation de confiance qui se tisse sur plusieurs années : le fournisseur devant être à l’écoute des enjeux de son client, de ses préoccupations et de ses objectifs, pour mieux les anticiper et répondre à la demande. La proximité et le contact en face à face constituent le socle d’une relation privilégiée.

À l’inverse, dans l’univers B to C, la recherche d’une relation de confiance est impérative pour la marque, mais elle sera forcément plus volatile, dans la mesure où le client ne tentera pas forcément d’établir cette relation.

Maintenant que vous comprenez parfaitement les enjeux et les différences des marchés B to B et B to C, nous vous invitons à vous interroger sur vos motivations à changer de travail. Un chemin introspectif nécessaire, pour valider une éventuelle reconversion professionnelle et la mettre sur de bons rails.

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Vous recherchez un poste de cadre : avez-vous envisagé toutes les options ?

Le statut « auréolé » de cadre

La réussite sociale, dans l’imaginaire collectif

Synonyme d’autonomie, de haut salaire et d’une position hiérarchique élevée, le statut de cadre fait définitivement rêver. Nombreux sont les salariés à viser cette qualification au cours de leur carrière. Mais, au-delà de la sphère professionnelle, cette notion est aussi solidement assimilée, dans l’imaginaire collectif, comme une certaine réussite sociale. Pourtant, ce Graal, jusqu’à encore très récemment, ne s’appuyait sur aucune définition juridique…

Un statut, enfin encadré

Au fil des années, les évolutions du travail ont transformé le statut de « cadre », l’éloignant de toute obligation d’encadrer une équipe. Pire, depuis la fusion de l’Agirc et l’Arrco au 1er janvier 2019, ces cols blancs ne bénéficient même plus d’une caisse de retraite complémentaire distincte. Cependant, après 3 années de discussion entre les différentes instances clés (5 syndicats de salariés et 3 syndicats de patronat), le 18 juin 2020 voit naître la définition d’un vrai statut, avec le maintien de leur régime de retraite spécifique et la mise en avant de 3 qualités impératives à son exercice…

Les 3 piliers des « cols blancs »

Cette nouvelle définition interprofessionnelle du statut de cadre repose sur 3 piliers que sont :

  • Le niveau de qualification

L’Accord National Interprofessionnel (ANI) prévoit qu’un cadre dispose d’un « niveau de qualification requis au travers de ses diplômes et de son expérience ». Pour autant, le texte n’exige finalement, ni un niveau de diplômes précis, ni un nombre d’années d’expérience.

  • L’autonomie dans le travail

En imposant une certaine autonomie dans le travail, le statut de cadre, tel que défini dans l’ANI, reconnaît officiellement son rôle d’expert, au-delà de ses qualités de manager.

  • Le niveau de responsabilités

Enfin, le nouveau statut de cadre impose également un « niveau des responsabilités sociales, économiques et/ou sociétales ». Dans le détail, il faudra se reporter aux négociations de branches, pour savoir si un ingénieur, avec 2 ans d’expérience, ou un BTS, avec 15 années d’expérience, peut prétendre à cette position.

Bon à savoir : si le cadre assimilé ne repose sur aucune définition légale, un salarié peut bénéficier de ce titre, uniquement si sa convention collective le permet et liste les critères d’attribution (ancienneté, échelon, etc.). Concrètement, il disposera de responsabilités similaires et d’une grande autonomie dans le travail, mais ne pourra pas prétendre au même salaire, congé ou prime…

Au-delà de ces 3 piliers, qui définissent ce nouveau statut, l’Ugict-CGET précise aussi, que cela « garantit aux personnels d’encadrement leur affiliation à l’Apec (Association pour l’emploi des cadres) » et « le bénéfice du dispositif de prévoyance » des cadres[1]. Des acquis qui rassurent et qui contribuent à la valorisation de ce statut. En effet, « leur accès à l’emploi est facilité. C’était le cas, avant la crise sanitaire (deux fois moins de chômeurs chez les cadres) et c’est encore le cas, avec la crise économique », précise Thibault Gemignani, directeur général de Cadremploi.[2]

Les 3 alternatives à un poste de cadre

En 2021, 83 % des cadres ont envisagé la reconversion, 34 % ont franchi le cap : n’attendez pas d’obtenir ce statut, pour vous interroger sur votre avenir professionnel…[3]

La reconversion pour exercer le métier réellement désiré

Faites le point sur tous les éléments de satisfaction au travail (ambiance, tâches, sens, environnement). Interrogez-vous sur ce qui vous est pénible, vos envies, vos besoins, vos priorités, etc. Ensuite, identifiez le métier qui correspond à vos aspirations profondes. Pour vous aider à ce travail, long et fastidieux, vous pouvez demander à faire un bilan de compétences, éligible au DIF.

Si le métier rêvé n’est pas celui que vous exercez, pourquoi chercher à être cadre ? Pourquoi ne pas opérer un changement et tendre vers les mêmes niveaux d’autonomie, de qualification et de responsabilités, tout en étant dans un univers plus satisfaisant pour vous ?

La création ou la reprise d’entreprise pour relever un défi

L’évolution de votre parcours professionnel vous a tout naturellement poussé à l’obtention du précieux statut de cadre. Installé depuis de nombreuses années dans cette position, vous cherchez à vous lancer un nouveau challenge ?  

Avec une création ou une reprise d’entreprise, vous pouvez atteindre de nouveaux objectifs : au-delà de l’autonomie, de l’expertise et des responsabilités du cadre, vous pourriez adopter une vie professionnelle à votre image, entièrement dessinée selon vos vœux…

La franchise, pour changer et être accompagné

Véritable alternative à la création d’entreprise, la franchise repousse, comme elle, les limites de progression suite à l’obtention du statut de cadre. Or, pour jouir d’un parcours professionnel épanouissant, il faut toujours avoir en tête de nouveaux objectifs. Être cadre peut en être un, mais après, que visez-vous ?

La voie de la franchise vous permet de tracer un chemin professionnel choisi, avec l’aide d’un franchiseur, animé par des intérêts communs, alignés avec les vôtres par contrat. Au-delà d’une reprise d’entreprise, la relation franchiseur/franchisé s’inscrit dans le temps pour attirer le succès sur l’agence et plus largement sur le réseau.

Avec la franchise La Compagnie des Toits, nous vous formons à la dimension technique et commerciale de notre métier et nous vous accompagnons dans le lancement de votre propre agence. Mais notre accompagnement ne se limite pas au démarrage de votre entreprise, il s’illustre par un ensemble de services délivrés tout au long de notre collaboration. Pour en savoir plus, contactez-nous !


[1] Citation : https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/qualification-degre-d-autonomie-niveau-de-responsabilite-le-statut-de-cadre-enfin-defini-6875454

[2] Citation : https://www.cadremploi.fr/editorial/actualites/actu-emploi/apres-trois-ans-de-negociations-le-statut-cadre-est-enfin-encadre

[3] Chiffres : https://www.studyrama.com/pro/emploi/outplacement-reconversion/reconversion-les-cadres-sont-ils-prets-tout-plaquer-22324.html

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Changer de travail en 5 étapes

Étape 1 : Voulez-vous vraiment changer de travail ?

Les motivations pour changer de travail se déclinent en autant de nuances de couleurs que dans un arc-en-ciel : l’ennui, l’absence d’éthique, une sous-exploitation du potentiel, un déficit de sens, une ambiance délétère, un manque de perspective d’évolution, un excès de pression, une rémunération insuffisante, l’incertitude quant à l’avenir de la société, le manque de reconnaissance, l’envie de nouveauté, etc.

Quelle(s) que soi(en)t la (ou les) motivation(s) évoquée(s), changer de travail est une décision qui ne peut, ni se prendre à la hâte, ni sans un minimum d’introspection. À ce stade, aucune entreprise de reconversion professionnelle ne peut encourager votre démission ou invoquer une mauvaise raison pour la décourager.

Sans pression impérative pour changer de travail, il s’agit de profiter de ce confort professionnel pour s’interroger sur votre situation, vos aspirations, vos motivations au travail, vos besoins et vos valeurs. Le dénominateur commun de ces réflexions, c’est vous !

Étape 2 : Déterminez les axes d’amélioration

Une remise en question professionnelle est toujours bénéfique à court comme à long terme, car cela permet d’identifier les axes d’amélioration possibles. Cela revient à s’interroger sur les qualités, les compétences et les traits de personnalité, susceptibles d’être développés pour progresser et faire évoluer votre poste.

Avant même de changer de travail, plusieurs axes de progrès peuvent certainement être envisagés. Attention, là encore, il s’agit de pistes d’améliorations propres à votre profil et à votre carrière. Dès lors, elles ne sont pas forcément les mêmes que celles de vos collègues.

Parmi les pistes de progrès les plus fréquentes figurent :

  • La gestion du temps : cette compétence essentielle est particulièrement appréciée des employeurs et des recruteurs ;
  • La capacité communicationnelle : ce mélange d’éloquence, de confiance en soi et de diplomatie peut aussi bien éviter des problèmes que vous ouvrir de nouvelles portes ;
  • L’acceptation des commentaires et des reproches : l’apprentissage de l’écoute et du dialogue actifs permettent de ne pas être sur la défensive, mais bien sur un échange plus profond, source d’améliorations ;
  • La délégation et le travail en équipe : une compétence essentielle pour tout poste à responsabilité, car elle permet de faire confiance à ses collègues. 

Étape 3 : Explorer les possibilités de votre poste

Une fois vos pistes d’amélioration identifiées, il s’agit de voir si elles peuvent coïncider avec votre travail actuel et/ou votre entreprise. Pour cela, commencez par jeter un œil sur la description de votre poste. S’il est fort probable que vous ne l’ayez pas consultée depuis votre prise de fonction, elle est riche d’enseignements : correspond-elle au poste que vous occupez aujourd’hui ? Quelles sont les compétences et les qualités requises pour l’exercer ?

Ensuite, prenez un peu de hauteur et demandez-vous quels sont les objectifs et les valeurs de votre entreprise ? Traditionnellement, la société dispose de documents écrits que vous pourriez aisément consulter en tant qu’employé(e) pour comprendre leur vision de l’avenir. Est-ce que sa ligne directrice peut coïncider avec des compétences que vous pourriez/aimeriez développer et vous permettre de devenir un véritable atout pour elle ? 

Étape 4 : Rapprocher compétences et objectifs de carrière

Ici, l’exercice consiste à identifier vos axes d’amélioration, susceptibles de satisfaire vos objectifs professionnels à plus ou moins long terme. Concrètement, il s’agit de lister les compétences que vous avez déjà et celles que vous devez développer pour atteindre vos buts.

Pour vous aider dans ce processus, parfois complexe, n’hésitez pas à vous appuyer sur la méthode SMART popularisée par Georges Doran, pour définir vos objectifs professionnels :

  • Spécifique : il doit être clair, précis, compréhensible.
  • Mesurable : il faut pouvoir évaluer sa progression et le chemin déjà réalisé.
  • Atteignable : il faut qu’il vous amène à vous surpasser, à donner le meilleur de vous-même.
  • Réaliste : il doit être atteignable pour conserver la motivation et se donner les moyens de réussir.
  • Temporellement défini : il doit avoir une date butoir.

Par exemple, si votre objectif est de mieux gérer votre temps, vous pourriez envisager, pendant un mois, de libérer 1 h 30 chaque matin, afin de vous concentrer sur des tâches spécifiques. Autre exemple, pour initier un meilleur équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle, vous pourriez veiller à terminer votre travail à 17 h 30 sur une semaine…

Comme cette tâche n’est pas toujours facile à mener, il est toujours possible de réaliser un bilan de compétences : comme son nom l’indique, il permet d’analyser ses atouts et ses motivations, pour permettre d’évoluer ou, le cas échéant, de changer de travail. Saviez-vous que cet exercice est éligible au compte personnel de formation ? Profitez d’être toujours en poste, pour mener cette investigation avec un professionnel !

Étape 5 : Envisager la reconversion

Si vos objectifs professionnels s’avèrent cohérents avec l’avenir de votre entreprise, pourquoi changer de travail au lieu de le faire évoluer ? Dans tous les cas, à la fin d’un bilan de compétences, vous devriez être en mesure d’impulser une nouvelle orientation à votre carrière.

Si votre entreprise ne vous permet pas de satisfaire vos aspirations personnelles, il est temps d’envisager la reconversion professionnelle. Fort(e) de votre travail d’introspection (voire de votre bilan de compétences), vous saurez plus facilement identifier la direction à prendre, quant à l’activité envisagée.

Ensuite, un nouveau lot de questions s’impose à vous : voulez-vous créer votre propre entreprise à partir de zéro ? Préférez-vous reprendre une société existante ? Connaissez-vous les atouts de la franchise ? Autant de nouvelles voies qui s’ouvrent à vous, pour construire la carrière de vos rêves

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