Trouver une franchise rentable en 6 étapes

Dynamique et pertinent, ce modèle est résolument attractif pour tout entrepreneur sachant repérer une franchise rentable… Découvrons ensemble les 6 étapes nécessaires pour en identifier une.

Qu’est-ce qu’une franchise rentable ?

Qu’est-ce que la rentabilité d’un concept de franchise ?

Les spécialistes de la franchise s’accordent à dire qu’une entreprise franchisée est rentable lorsque le cumul des résultats nets avant impôt (RNAI) dégagés depuis le début de l’activité, est supérieur à l’apport personnel du dirigeant (en moyenne 30% du budget global). Traditionnellement, cette bascule s’observe après 2 à 3 années d’exploitation.

En d’autres termes, une franchise rentable est une activité qui permet au franchisé de dégager un revenu correct de son exploitation et de générer absolument un retour sur investissement (lent ou rapide, petit ou grand).

Les différents types de rentabilité

La rentabilité d’une franchise se calcule à partir de données vérifiables, afin de vous permettre de vous projeter et de bien évaluer le marché. À ce stade, on distingue :

  • La rentabilité financière ou la capacité du réseau à générer des profits, avec les capitaux propres des franchisés. Elle se calcule comme suit : (résultat d’exploitation – impôt sur les bénéfices – intérêts versés aux dettes financières) / capitaux propres.
  • La rentabilité économique ou la performance de l’exploitation, en considérant les capitaux propres et les dettes financières. Elle se calcule comme suit : (résultat d’exploitation – impôts sur les bénéfices / (capitaux propres + dette financière).
Le seuil de rentabilité

Une franchise rentable est également déterminée par le chiffre d’affaires minimum à produire pour obtenir un résultat nul, même si l’objectif est évidemment qu’il soit positif. Comme toute entreprise classique, ce seuil de rentabilité se calcule comme suit : (charges fixes + charges variables) / chiffre d’affaires.

Les charges fixes renvoient aux dépenses récurrentes, comme le loyer, les assurances, les abonnements, les remboursements de prêts. Les charges variables dépendent, quant à elles, de l’activité de l’entreprise (salaires du personnel, achats de marchandises, redevances du franchiseur…).

Quelles sont les 6 étapes pour dégager une rentabilité ?

Au-delà de ces données tangibles incontournables, la rentabilité d’une franchise s’évalue aussi sur des critères moins immédiatement appréhendables. Voilà pourquoi il faut, en moyenne, 12 à 15 mois pour éprouver véritablement la pertinence de son choix…

Étape 1 : Maîtrise-t-elle son concept ?

Partenariat gagnant-gagnant entre le franchiseur et le franchisé, ce modèle économique implique, pour le premier, de transmettre son savoir-faire au second. À aucun moment, ce dernier ne doit pouvoir se dire qu’il aurait très bien pu réussir seul. Par la maîtrise de son concept et son évolution maîtrisée, le franchiseur doit apporter sa valeur ajoutée, tout au long de la collaboration.  

Étape 2 : Quel est le potentiel du secteur d’activité ?

Même si la franchise s’invite dans de nombreux secteurs d’activité, il est primordial de choisir un marché avec un fort potentiel – que ce soit un secteur porteur et résilient, comme le BTP ou un marché de niche (tout en prenant soin de ne pas tomber dans l’effet de mode). Pour cela, il s’agit de mener une étude de marché approfondie, tant au niveau national que local.

Étape 3 : Quelle est la réputation de la marque ?

Une franchise rentable s’évalue aussi à travers la notoriété de son réseau, gage de fiabilité et de succès de la marque. Avec des agences savamment implantées dans l’Hexagone, voire à l’international, la prise de risques est évidemment plus réduite. Ensuite, il s’agit d’éprouver l’image de l’enseigne en recueillant les avis de consommateurs, la satisfaction client, l’affluence sur les points de vente, les certifications, attestations ou labels de qualité éventuels…

Étape 4 : Le réseau est-il soumis à beaucoup de turn-overs ?

Si la fidélisation des clients est un gage de fiabilité, le turn-over en interne est aussi un indicateur précieux à considérer. Un taux trop élevé peut cacher un mauvais retour sur investissement ou un défaut dans l’accompagnement des franchisés. Ce critère vous amène à vous interroger sur les conditions de travail dans l’entreprise ou concernant la formation des salariés… Aux données transmises par le franchiseur, il convient d’aller directement sur place pour recueillir les témoignages.

Étape 5 : Quel est l’accompagnement envisagé ?

Dans ce partenariat gagnant-gagnant, le franchiseur s’engage à vous accompagner dans le lancement de votre activité, mais aussi dans son développement : concrètement, il s’agit de vous aider à rester performant, à gagner du temps, à mutualiser les coûts…

À La Compagnie des Toits, cet accompagnement débute avec 8 semaines de formation (technique et commerciale) et se poursuit avec des rendez-vous de suivi et des animations webinaires régulières. Sans oublier, nos outils mutualisés, comme notre plateforme logicielle, afin que notre savoir-faire demeure accessible facilement et serve au quotidien (devis type par exemple).

Étape 6 : Quel est le niveau de redevance ?

Inscrit sur le contrat, le montant des redevances (ou royalties) dû au franchiseur se construit, soit sur un pourcentage du chiffre d’affaires hors taxe, soit sur un forfait. Cette rémunération couvre obligatoirement l’exploitation du concept, l’assistance, les frais de formation, les services fournis, la communication, la recherche et le développement.

À La Compagnie des Toits, la redevance est de 8% au global, soit 6% de royalties d’exploitation et 2% de communication marketing.

La rentabilité d’une franchise s’évalue de façon pragmatique, avec des données tangibles et des calculs mathématiques (rentabilité financière, rentabilité économique, seuil de rentabilité…). Mais elle s’évalue aussi sur des critères humains, qu’il faut prendre le temps de mesurer (turn-over, fidélisation client, accompagnement du franchiseur, etc.). Afin d’alimenter votre réflexion, Nicolas Legendre, fondateur de La Compagnie des Toits, vous livre son expérience et ce qui, selon, lui, constituent les 5 facteurs clés pour entreprendre en Franchise avec succès. Une contribution non négligeable !

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Devenir franchisé : avantages & inconvénients

Engendrant 68,8 milliards d’euros, la franchise fait état de sa résilience, à l’image du réseau La Compagnie des Toits, qui ne cesse de s’étoffer. Voici l’occasion de montrer les avantages à devenir franchisé, tout en ayant toutefois conscience de ces quelques inconvénients…

Les 6 grands avantages du franchisé

Une transmission d’un savoir-faire

La franchise est le fruit d’une collaboration active, à la fois commerciale et juridique, entre le franchiseur et le franchisé : ici, le second peut profiter de l’expérience et du savoir-faire du premier. En qualité de partenaires (et non de concurrents), le franchiseur partage sa connaissance métier, les pièges de la profession et les solutions, qu’il a d’ores et déjà trouvées pour les éviter.

À La Compagnie des Toits, cette transmission s’opère principalement à travers une formation initiale de 8 semaines, consacrée aussi bien aux aspects techniques qu’aux aspects commerciaux et administratifs.

Un concept efficace éprouvé sur le terrain

Si l’envie d’entreprendre vous taraude, la franchise est une voie à considérer : à la satisfaction de mener sa propre activité, elle permet aussi de limiter les risques par rapport à une création d’entreprise classique et d’offrir un démarrage plus sécurisé. En effet, le franchisé bénéficie d’un modèle qui a d’ores et déjà fait ses preuves : les performances et les résultats ont déjà été expérimentés avec succès…

Pour preuve, saviez-vous que 90 % des franchises implantées sont encore en activité au bout de 5 ans, alors que le pourcentage n’est que de 50 % pour les entreprises individuelles ?

Un accompagnement opérationnel

Même s’il dirige seul son activité, un franchisé peut bénéficier d’un accompagnement tout au long du projet : avant le lancement, via l’établissement du business plan, la recherche de financement, le choix du local, etc. ; et après, via une assistance technique, des rendez-vous avec des animateurs du réseau, des conventions, des réunions, des échanges avec d’autres franchisés, etc.

À La Compagnie des Toits, cet accompagnement est assuré par la « tête de réseau », constituée d’experts métiers et le paiement de ce service, par les royalties payées par le franchisé. Souvent, l’absence de royalties dans une franchise, sous-entend l’absence d’un accompagnement.

Une notoriété d’une marque

Avec un réseau doté d’une certaine notoriété, le franchisé peut se concentrer sur le déploiement de son activité, tout en bénéficiant d’un avantage concurrentiel évident, tant au niveau de la visibilité que de la fidélisation client. En d’autres termes, la franchise offre, sans conteste, une réelle puissance d’achat et de communication, qui permet au franchisé d’espérer une croissance rapide.

En s’appuyant sur la notoriété du réseau, le franchisé peut aussi profiter d’une puissance de négociation plus forte et obtenir des produits à des prix compétitifs, sans oublier l’accès potentiel à une centrale d’achat et des conditions de livraison intéressantes.

Une dynamique de groupe

Un franchisé bénéficie, d’un côté, de la liberté d’entreprendre, comme un créateur classique, et de l’autre côté, de la force et de la dynamique d’un groupe. En d’autres termes, il est autonome, sans connaître la solitude, puisqu’il pourra toujours demander des conseils au réseau et profiter de l’expérience de chacun de ses membres.

Animé par des valeurs de partage, de solidarité, d’émulation et démultiplication des forces, le franchisé va aussi contribuer à nourrir et faire grandir ce réseau.

Une exclusivité sur un territoire donné

Dans la mesure où tout franchiseur veut développer son réseau sur d’autres territoires que le sien, il va donner l’exclusivité d’une zone à un seul franchisé. L’objectif étant de ne pas créer une concurrence sur un même secteur géographique.

À La Compagnie des Toits, le réseau n’échappe pas à cette règle : le choix de chaque franchisé est souvent dicté par son implantation sur un territoire, sa connaissance du terrain et ses connexions avec les entrepreneurs locaux.

Les 3 grands inconvénients du franchisé

Une indépendance à relativiser

À l’image d’un franchisé McDo, qui ne peut revisiter la recette du hamburger, un franchisé ne peut pas faire ce qu’il veut, quand il veut. Il doit respecter le cahier des charges du franchiseur, portant notamment sur le mobilier, l’emplacement, le catalogue produits/services… Un document établi pour que son réseau conserve une certaine cohérence. À la Compagnie des Toits, un franchisé peut suggérer une innovation : dans ces cas-là, elle est soumise aux autres franchisés, pour une prise de décision partagée

Une redevance à honorer

Tout franchisé doit s’acquitter d’une redevance auprès du franchiseur : à ce stade, il faut distinguer la redevance initiale (droit d’entrée) de la redevance permanente ou royalties, prévue tout au long de la durée du contrat. Ces sommes permettent au franchisé d’utiliser la marque et les produits/services qu’elle propose, de bénéficier de formations, de publicité gratuite, d’assistance, etc. De son côté, le franchiseur peut, avec cet argent, financer le développement de nouveaux produits et brevets pour faire évoluer le concept et le savoir-faire.

Une durée de contrat limitée 

L’article L. 330-1 du Code du commerce limite la durée du contrat entre un franchisé et le franchiseur à 10 ans. Dans les faits, la moyenne s’établit autour de 5 à 6 ans, avec une variation allant de 3 à 10 ans. Quelle que soit la durée choisie, un franchisé n’a aucune garantie de pouvoir poursuivre la collaboration à son terme.

Même s’il est absolument essentiel de connaître ces trois inconvénients, la balance penche nettement en faveur des avantages… Saviez-vous qu’à La Compagnie des Toits, la pérennité de votre entreprise est assurée avec un taux de rentabilité net 2 fois supérieur aux sociétés du bâtiment ? Bien accompagné pour les dimensions technique et commerciale), que diriez-vous de découvrir si vous avez le profil adéquat pour ouvrir une franchise ?

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Interview de Guillaume EPIS : un démarrage éclair !

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Guillaume Epis, j’ai signé avec la franchise La Compagnie des Toits en septembre 2021, pour couvrir le secteur du Morbihan (56).

Après avoir débuté ma carrière comme professeur de sport, je me suis rapidement réorienté pour faire une école de commerce. À sa sortie, j’ai intégré Décathlon et j’ai gravi progressivement les échelons : responsable de rayon, responsable d’exploitation, directeur de magasin, puis responsable d’exploitation des sites Décathlon de la région Bretagne.

Animé par l’envie d’entreprendre, depuis toujours, le point de bascule fut la pandémie de la Covid-19. J’ai mis à profit les confinements, pour m’interroger sur mes aspirations professionnelles. Force est de constater qu’à un certain niveau de responsabilité, la dimension politique prenait le pas sur les valeurs qui m’ont porté, tout au long de ces années chez Decathlon.

Pourquoi avoir choisi d’entreprendre en franchise ?

Au départ, je souhaitais reprendre une entreprise : j’ai donc cherché pendant quelques temps, sans succès. Soit, je ne trouvais pas ce que je recherchais, soit je n’en avais pas les moyens financiers. Si j’avais la possibilité de trouver un Business Angel pour couvrir cet aspect, je voulais être le seul décisionnaire au lancement de mon activité et ne pas devoir rendre des comptes à un partenaire financier.

Comme je n’ai jamais envisagé de créer mon entreprise de A à Z, je me suis tout naturellement tourné vers la franchise. Grâce à un modèle économique éprouvé et la formalisation du process et de la communication, c’est un système plus rapide à mettre en place.

Étant donné mon cursus universitaire, j’ai commencé mes recherches dans les franchises de distribution. Puis, j’ai regardé les franchises de centre de formation ou de l’immobilier. À chaque fois, le contact avec le franchiseur ne me permettait pas de franchir le pas. La plupart me traitant comme un numéro qu’il fallait faire signer rapidement, pour toucher le chèque…

Qu’est-ce qui vous a amené à rejoindre La Compagnie des Toits ?

Sur le point d’abandonner, j’ai été contacté par un bureau de recrutement, qui m’a mis en relation avec Nicolas Legendre. Un vrai déclic ! Déjà, il ne m’a jamais mis la pression pour signer rapidement : au contraire, comme j’étais encore en poste, avec une bonne situation chez Decathlon, il m’a encouragé à prendre mon temps. Mieux, il m’a dit qu’il me réservait la zone de Vannes (Morbihan), en attendant ma décision.

Mais Nicolas m’a aussi témoigné son envie de travailler avec moi : une dynamique que j’estime essentielle, car si un franchisé choisit évidemment le type de franchise, le franchiseur doit aussi pouvoir choisir le franchisé.

Enfin, Nicolas s’inscrivait dans une mentalité de réseau où le « nous » était prépondérant… Mieux, la franchise La Compagnie des Toits est jeune, portée par l’aventure humaine, ce qui correspondait totalement à mes valeurs et mes envies.

La formation vous a-t-elle permis, concrètement, de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?

À La Compagnie des Toits, la formation s’articule autour d’une partie technique (4 semaines), d’une partie commerciale (2 semaines) et d’une partie gestion/vision des hommes et de la marque (2 semaines). Nous étions 3 personnes dans ma session, avec des profils extrêmement variés.

Compte-tenu de mon parcours professionnel, j’aurais préféré approfondir davantage la dimension technique, mais je comprends parfaitement le fait de devoir reprendre les bases, pour que tout le monde dispose du niveau de compétences requis pour le lancement de son agence.

Votre démarrage d’activité est particulièrement prometteur, comment l’expliquez-vous ?

Selon moi, 4 points sont venus soutenir le bon démarrage de l’agence La Compagnie des Toits Morbihan, au-delà d’un peu d’huile de coude, évidemment :

  • La préparation avant l’action (dans une analogie sportive, c’est la phase d’entraînement)

Arrivé à la formation initiale de La Compagnie des Toits, j’étais libéré d’une certaine pression mentale : je disposais déjà de mes locaux et les prêts étaient validés. Il est particulièrement difficile de se lancer dans un process, sans savoir si les fonds nécessaires au démarrage seront finalement obtenus.

  • La connaissance du tissu local 

J’étais implanté sur le territoire depuis quelques années et notamment, dans le monde associatif. Pour l’anecdote, c’est un ami qui m’a fait faire mon premier chantier, cela met en confiance et sert de tremplin pour en entreprendre d’autres…

  • Le recrutement

Si j’ai connu la chance exceptionnelle de trouver un commercial, avec une expérience dans le secteur, j’estime que la chance se provoque. Il suffit de bien travailler en amont. Par ailleurs, La Compagnie des Toits vous accompagne dans les démarches de recrutement : si j’y étais bien familier, j’ai apprécié leur regard extérieur, cet appui qui rassure. Au sein d’un réseau, même si le choix vous appartient totalement, on se partage les décisions.

  • L’écoute et la proximité avec ses équipes

Si l’on reste le dernier décisionnaire, il est absolument essentiel d’œuvrer simplement et en toute humilité : recueillir la parole de ses équipes et la considérer attentivement. Aujourd’hui, je n’ai pas de plus grande fierté que lorsqu’un client me dit qu’il aime mon équipe, qu’elle est serviable et compétente.

De quel accompagnement bénéficiez-vous, pour le lancement de votre activité ?

Au-delà de la formation initiale de 8 semaines, la franchise La Compagnie des Toits a déployé des services annexes, couvrant les volets techniques et commerciaux :

  • Accompagnement technique hebdomadaire

Au lancement de notre activité, chaque franchisé bénéficie d’un soutien technique, physique et/ou à distance. En nous faisant bénéficier de leur recul professionnel, cela nous aide à cadrer nos dossiers et à bien réfléchir sur nos chantiers.

Les techniciens nous alertent également sur le respect des DTU (normes). Par exemple, à mes débuts, j’avais suggéré la mise en place d’un revêtement spécifique à une couche, pour une terrasse. Le service m’a posé des questions précises (« La terrasse est-elle circulable ? » « Est-elle en pente ? »). Comme elle n’était pas en pente, il m’a indiqué qu’il fallait alors mettre 2 couches, pour mieux gérer les eaux stagnantes, mais surtout pour éviter tout problème de garantie décennale, par rapport aux normes en vigueur.

  • Accompagnement commercial mensuel :

Là encore, la franchise La Compagnie des Toits met en place un soutien régulier – que ce soit par téléphone ou en visio. Ces professionnels sortent les chiffres de votre activité et les challengent (« Pourquoi y a-t-il tant de devis envoyés ? » « Sont-ils sous contrôle ou pas ? »). Le cas échéant, ils nous aident à rectifier le tir, à garder un cadre et surtout, un cap. Par exemple, à l’agence, nous avons choisi de nous abonner à LinkedIn via un compte Premium, pour développer notre prospection via ce canal. Nos interlocuteurs à la tête de réseau nous ont demandé pourquoi on ne prospectait plus, car la base de données n’était plus actualisée dans le CRM La Compagnie des Toits. Lorsque nous leur avons expliqué notre démarche, ils ont compris, mais nous ont invités à maintenir son actualisation, pour le suivi et garder le bénéfice de ce puissant outil.  

Comment vous projetez-vous à court/moyen/long terme ?

Mon premier objectif, à moyen terme, est de stabiliser l’agence aux alentours des 800. 000 à 1 million d’euros.

À plus long terme, je n’exclue pas la possibilité d’ouvrir une seconde agence sur le même secteur – en continuant de couvrir la zone de Vannes, avec l’actuelle, et en développant l’autre autour de Lorient. L’idée étant, ici, de réduire les temps de trajets et de transports, pour optimiser notre organisation interne.

Quels sont, selon vous, les atouts du réseau La Compagnie des Toits ?

Porté par son fondateur, Nicolas Legendre, je me sens un véritable acteur du réseau : nos remontées sont systématiquement écoutées et nos conseils, pris en compte.

Par rapport au métier lui-même, la direction technique est un vrai atout par rapport à la concurrence ! En cas de doutes, nous nous tournons facilement vers elle : à l’écoute, elle trouve toujours des alternatives ou des pistes à creuser.

Plus généralement, le regard extérieur qu’offre le réseau sur notre activité est une vraie force. Avec lui, en soutien, nous osons plus facilement nous poser des questions délicates. Nous ne nous sentons pas seuls et il nous aide, parfois, à prendre des décisions. Au début de mon activité, il m’a fait renoncer à un chantier, techniquement trop compliqué : même si un refus est extrêmement difficile à formuler, surtout en phase de lancement, je sais aujourd’hui que c’était la bonne décision…

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un candidat à la franchise ?

J’estime que tout candidat à la franchise doit, avant toute chose, obtenir l’aval de sa famille. Un démarrage réussi réclame un fort investissement en temps et en argent : il faut que toutes les parties soient conscientes des sacrifices à venir. Ensuite, je dirais qu’il doit croire en lui et avoir confiance en ses capacités, que l’on sous-estime toujours !

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Focus sur la franchise en France

Les chiffres de 2021 viennent soutenir un fonctionnement particulièrement adapté à la satisfaction des envies professionnelles actuelles – à savoir, se lancer avec le minimum de risques et le maximum d’opportunités…

Les chiffres de la franchise en France

La franchise, créatrice de valeurs depuis 1971

En 2021, la France comptait 1 965 réseaux de franchise, quand ils n’étaient que 34 en 1971. Globalement, la croissance est exponentielle, même si l’on constate un coup d’accélération, entre 2005 et 2015, où ce nombre est passé de 929 à 1834.

Depuis sa création, ce business model enregistre un chiffre d’affaires global croissant, allant de 21,8 milliards d’euros en 1990 à 68,8 milliards d’euros en 2021. Seule l’année 2020, dû à la crise sanitaire, fait état d’un recul, en passant de 67,8 milliards d’euros en 2019 à 63,88 milliards d’euros.

Enfin, le nombre de franchisés ne cesse de progresser depuis 1995, pour atteindre aujourd’hui 79 134. Mais, plus globalement, ce système est la source de 795 441 emplois directs et indirects.

Les secteurs d’activité privilégiés en 2021

Si les réseaux de franchise ont investi tous les secteurs d’activité en France, les chiffres 2021 témoignent d’une nette prédominance de ce système dans le monde de l’équipement à la personne : ce segment compte 360 enseignes, 9 197 franchises pour un poids en chiffre d’affaires de 5,5 milliards d’euros. Toutefois, le secteur de l’alimentaire se distingue avec 15 162 franchises (219 enseignes), sources de 24,1 milliards d’euros.

Les autres secteurs d’activités particulièrement prisés en franchises sont les services auto (8 607 franchises), les commerces divers (7 939 franchises), la restauration rapide (6916 franchises), les services aux personnes (6 785 franchises) ainsi que la coiffure et esthétique (6 418 franchises). Dans le bâtiment, le nombre de franchises est de 1564.

Histoire et évolution de ce système

Un système adapté à l’entrepreneuriat moderne

Pour Guy Saint Solieux, expert en franchise, l’évolution du système a connu 4 grandes étapes :

  • Avant 1980, les balbutiements d’un modèle anglo-saxon mal maîtrisé ;
  • La décennie 80, la progression des franchises dans le secteur de la distribution, puis des services ;
  • La décennie 1990, le développement en nombre d’entreprises, touchant tous les secteurs d’activités ;
  • Après 2000, une formule connue et plébiscitée, tant par les professionnels que les particuliers.

Aujourd’hui, les atouts du système expliquent ce plébiscite croissant. Dès le lancement de son activité, le franchisé peut s’appuyer sur la notoriété du réseau ainsi que l’expertise et le savoir-faire du franchiseur. Mieux, ce dernier n’aura de cesse de faire évoluer son concept pour assurer la pérennité des entreprises franchisées. Le nouveau franchisé bénéficiera également de l’expérience des autres et de toute la logistique du réseau. Autant d’arguments qui viennent minimiser les risques, tout en offrant de belles opportunités et latitudes de développement au franchisé.

Un modèle économique résilient et performant

Selon le site de l’observatoire de la franchise « 90 % des franchises implantées sont encore en activité au bout de 5 ans ! ». Un argument solide qui plaide en faveur du système et encourage son développement. Selon les données de la 18e enquête annuelle de la Franchise, sur les 28 % de Français désireux de créer leur entreprise, 43 % envisagent de le faire en franchise. Une fois lancés, 9 franchisés sur 10 recommandent ce modèle.

Attention, tous les franchiseurs ne se valent pas. Heureusement, beaucoup ont compris l’intérêt de faciliter le lancement de leurs franchisés, comme en témoignent ces chiffres : 84 % des franchiseurs proposent une formation et près de 2 sur 3 favorisent le coaching ou le parrainage des nouveaux arrivants par des franchisés déjà installés. Plus généralement, 7 franchiseurs sur 10 pensent que le renforcement du réseau et du collectif est un défi majeur.

L’intérêt de partir en franchise

Le sens des responsabilités du franchiseur et des franchisés

Si le franchiseur et le franchisé sont des entités indépendantes, ils n’en sont pas moins liés par un contrat de franchise, évoquant les droits, les obligations et les responsabilités de chacun. Concrètement, le document dresse la stratégie du réseau et indique les moyens nécessaires pour l’appliquer. Sa durée est librement fixée, mais offre généralement un délai raisonnable d’amortissement des investissements consentis au départ par le franchisé.

Avec un système où les intérêts des parties sont étroitement liés, le cadre contractuel se veut conciliant, reflet des échanges entre le franchisé et le franchiseur. Traditionnellement, on y observe des clauses de non-concurrence, afin de protéger le savoir-faire, ainsi que des obligations financières pour les franchisés, déterminées ensemble avec, pour seul but, de satisfaire les objectifs communs.

Attention, il faut distinguer 3 types de contrats de franchise, revêtant chacun, une forme spécifique :

  • Le contrat de franchise de production : le franchiseur met à disposition du franchisé son savoir-faire pour la fabrication du produit commercialisé sous sa marque ;
  • Le contrat de franchise de distribution : ici, le franchisé peut vendre une gamme plus large de produits sous l’enseigne du franchiseur ;
  • Le contrat de franchise de services : ici, le franchisé peut vendre des services sous la marque du franchiseur.
Un cadre réglementaire plutôt souple

Comme il n’existe pas de « droit à la franchise », le cadre réglementaire de ce modèle s’appuie sur plusieurs textes européens et français :

  • Le Code de déontologie européen, reconnu par la plupart des opérateurs économiques et tribunaux. Il dresse les engagements et les principes directeurs de recrutement, d’adhésion, de fonctionnement et de relation contractuelle.
  • La Loi Doubin (article L.330.3 du code du commerce), cadre précontractuel garantissant la transparence des informations échangées pour permettre à chaque partie de confirmer sa décision de collaborer.
  • Le règlement d’exemption d’avril 2010, cadre surveillant l’impact sur la concurrence de la franchise en conformité avec le traité de fonctionnement de l’Union européenne.
  • L’arrêté A.441-1 du Code du commerce, chargé d’informer sur tous ses supports de communication publicitaire, le consommateur de la qualité d’entreprise indépendante du franchisé.

Parfaitement au fait de ces exigences légales, la franchise La Compagnie des Toits est soucieuse de bien accompagner ses franchisés dans le lancement de leur activité. Pour cela, elle prévoit une formation initiale de 8 semaines et des services annexes (techniques, commerciaux et gestion), accessibles tout au long de la durée du contrat de franchise. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir davantage !

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« Notre objectif est d’attirer de 10 à 12 franchisés par an »

Fondateur et Dirigeant de La Compagnie des Toits, Nicolas Legendre répond à nos questions en ce début d’année, faisant en notre compagnie un bilan de 2020 et se projetant dans les mois futurs, très prometteurs pour ce réseau spécialiste de la gestion de tous types de toitures…

Rodolphe Hatchadourian : Alors que vous veniez de lancer la Compagnie des Toits, la pandémie de Covid-19 a frappé notre pays. Comment vous êtes-vous adapté ?

Nicolas Legendre : Il faut savoir que le projet avait été mûri depuis près de deux ans, même si le lancement de la marque s’est en effet déroulé deux mois avant que le coronavirus ne nous atteigne. Nous avons justement profité de cette période de confinement pour structurer le contrat et clarifier les zones à couvrir. Fin août 2020, le recrutement était lancé pour de bon.

Par quel biais avez-vous sélectionné vos candidats ?

N. L. : Nous avons organisé une demi-douzaine de journées-rencontres et cela a permis de rapidement nouer des contacts et d’identifier nos premiers candidats, pour la plupart des cadres en reconversion. Il s’agit de personnes attirées par l’aspect technique du métier, qui souhaitent mettre à profit leurs compétences. Mais désormais, nous attirons aussi d’anciens chefs d’entreprise qui souhaitent se lancer sur un nouveau créneau. Concrètement, La Compagnie des Toits est organisé autour de trois pôles métier : étude (recherche de fuite, audit…), intervention (mise en place de systèmes de sécurité, d’éclairement et de réfection) et aussi maintenance (réparations, entretien et visites réglementaires).

Comment s’est passé le développement dans ce contexte ?

N. L. : Nous avons découpé la France en une centaine de zones et avons d’ores et déjà signé trois franchisés. Cela nous a permis d’entamer une première formation initiale qui se déroule en ce mois de février 2021. Nos premiers franchisés seront basés en Isère, dans les Bouches du Rhône et le troisième exercera dans le Morbihan.

Comment envisagez-vous la suite ?

N. L. : Nous comptons déjà quatre nouveaux candidats actuellement en pourparlers pour nous rejoindre ces prochains mois. Au total, notre objectif est d’attirer de 10 à 12 franchisés par an car nous ne souhaitons pas nous développer à tout prix. Nous privilégions la qualité des profils, étant donné l’exigence de notre activité, notamment en termes de sécurité.

Comment les franchisés se lancent-ils dans leur activité ?

N. L. : Les franchisés démarrent avec un commercial. Ils prennent des rendez-vous de présentation, puis établissent des propositions à leurs clients. Les franchisés montent sur le toit uniquement au départ, pour faire un devis et par la suite, c’est l’équipe qui prend le relais. Nous avons mis au point une matrice d’analyse des types de toits, qui leur permettent d’aller vite pour poser le bon diagnostic. Une fois les premiers devis acceptés, des binomes de pose sont recrutés pour réaliser les travaux.

Un dernier mot ?

N. L. : Pour 2021, nous aimerions continuer de recruter des profils de qualité, comme cela a été le cas jusqu’ici. Nous répondons à une vraie demande et sommes satisfaits de provoquer de belles rencontres à la fois professionnelles et humaines.

                               Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian

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