[Le ¼ d’heure entrepreneur] Les étapes d’une création d’entreprise réussie

Avec une hausse de 24 % des créations d’entreprises en France depuis 2020 et plus d’un million de nouvelles entreprises en 2023, l’entrepreneuriat est en plein essor. Pourtant, réussir son projet nécessite plus que de la passion : il faut être bien préparé.

UN FORMAT INÉDIT ET PERCUTANT : ‘‘LE ¼ D’HEURE ENTREPRENEUR’’

À La Compagnie des Toits, nous avons élaboré une série unique de webinaires express, spécialement destinés aux professionnels d’aujourd’hui et entrepreneurs de demain. En seulement 15 minutes, accédez à un condensé de conseils clairs et avisés pour réussir vos projets professionnels !

Votre intervenant : 
Nicolas LEGENDRE, fondateur et président du réseau La Compagnie des Toits

WEBINAIRE EXPRESS LE 30 SEPTEMBRE À 10H30

En seulement ¼ d’heure, découvrez les étapes clés pour réussir votre création d’entreprise à l’occasion d’un webinaire animé par Nicolas Legendre, président & fondateur du réseau expert des toits professionnels.
Que vous soyez au stade de la recherche d’idées ou prêt à franchir le pas, nous vous guiderons à travers les éléments clés, tout en vous offrant la possibilité d’interagir avec un expert reconnu.

On vous donne rendez-vous le lundi 30 septembre de 10h30 à 10h45. Inscrivez-vous dès maintenant :

À PROPOS DE LA COMPAGNIE DES TOITS

En tant que réseau expert des toits professionnels en France, La Compagnie des Toits accompagne des chefs d’entreprise vers la réussite au sein d’un marché porteur à la fois vaste et récurrent.

Fondée en 2014 puis développée en réseau en 2020, La Compagnie des Toits se développe sur la base d’une vision nouvelle, considérant le toit comme un équipement stratégique qui impacte la performance de toutes les activités professionnelles. En tant que partenaire durable des entreprises ou organismes (privés ou publics), La Compagnie des Toits accompagne ses clients avec une offre de services globale dédiée à la gestion du cycle de vie des toits professionnels : Études, Interventions, Maintenance.


Vous souhaitez en savoir plus sur la franchise La Compagnie des Toits ?

Contactez-nous : Cliquez ici

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Est-ce possible de créer son entreprise en étant salarié ?

Au-delà de certaines interdictions légales (professions rattachées à un Ordre, clause d’exclusivité ou de non-concurrence, obligation de loyauté), la démarche est même encouragée par le gouvernement à travers diverses mesures concrètes.

Les interdictions au cumul du statut de salarié et de créateur d’entreprise

Les professionnels rattachés à un Ordre

Un ordre professionnel est un organe représentatif des professionnels libéraux, qui régit et encadre l’exercice de l’activité. À noter que si un syndicat défend un individu et ses intérêts, l’ordre défend la profession tout entière. En France, il intervient dans trois catégories de professions : le judiciaire et juridique, la santé et le domaine technique.

Dans le détail, il existe 16 ordres professionnels : médecins, pharmaciens, infirmiers, experts-comptables, masseurs-kinésithérapeutes, sage-femmes, chirurgiens-dentistes, pédicures-podologues, géomètres-experts, vétérinaires, avocats de Paris, huissiers de justice, architectes, avocats au Conseil d’État et à la cour de cassation, ainsi que le Conseil national des Barreaux et le conseil supérieur du notariat.

Tous les professionnels rattachés à un Ordre, ainsi que les fonctionnaires, ont l’interdiction de cumuler une activité salariée avec une création d’entreprise.

La présence d’une clause d’exclusivité

Au-delà de ces métiers bien spécifiques, d’autres interdictions à la bi-activité peuvent intervenir, notamment avec la mention d’une clause d’exclusivité dans votre contrat de travail. Traditionnellement, cette clause vise à vous empêcher de mener une autre activité professionnelle parallèlement à votre activité salariée.

Toutefois, sachez qu’il est parfois possible de négocier son retrait avec son employeur. Dans la mesure où vous ne portez pas atteinte aux intérêts de l’entreprise, il est possible de retirer la clause d’exclusivité de votre contrat de travail, pour une durée d’un an maximum. Ainsi, cette interdiction de bi-activité peut être levée, si vous ne détournez pas la clientèle de l’entreprise, si vous ne débauchez pas ses salariés ou si vous ne travaillez pas à la création de cette nouvelle activité pendant vos heures de travail.

La présence d’une clause de non-concurrence

Le contrat de travail peut également prévoir une clause de non-concurrence, interdisant à un salarié de développer une création d’entreprise en parallèle, voire après son départ de l’entreprise. Limitée dans l’espace et le temps, elle cible spécifiquement le développement d’une activité similaire à l’activité salariée.

Par exemple, un informaticien soumis à une clause de non-concurrence, dans sa société, ne peut pas créer une entreprise de maintenance informatique, mais il pourra parfaitement créer sa propre boulangerie.

L’obligation de loyauté envers l’employeur

Même sans mentions spécifiques sur le contrat de travail (clause d’exclusivité ou clause de non-concurrence), tout salarié-entrepreneur est tenu à une obligation de loyauté vis-à-vis de son employeur. Dès lors, vous êtes tenu d’exécuter vos missions en toute bonne foi et de ne pas nuire volontairement à son activité : tout manquement sera considéré comme une faute professionnelle.

Une démarche loyale implique de prévenir votre employeur de votre volonté de concilier votre activité salariée, avec une création d’entreprise…

Les mesures favorables à la bi-activité

Le congé pour création ou reprise d’entreprise

Il est parfois difficile de concilier une activité d’indépendant, avec une activité salariée. Heureusement, il existe un dispositif pour les salariés du privé, ayant plus de 2 ans d’ancienneté : le congé partiel pour création d’entreprise. Dans ce cas-là, il faut en informer l’employeur, au moins deux mois avant, par le biais d’une lettre recommandée avec accusé-réception ou en mains propres.

Le courrier précise la date souhaitée pour la mise en place du congé et sa durée (un an maximum, renouvelable une fois). La lettre doit également préciser et détailler l’activité de la nouvelle entreprise.

Au cours de cette période, le salarié ne perçoit pas de salaires, mais son contrat n’est pas rompu, il est juste suspendu.

Le passage à temps partiel

Un salarié-entrepreneur peut aussi demander de réduire son temps de travail, afin de dégager du temps pour développer son projet. Les conditions sont les mêmes que celles nécessaires pour obtenir le congé pour création d’entreprise.

Avec un simple avenant au contrat de travail, il est possible de conserver pendant un an (renouvelable une fois) du statut de salarié, d’un salaire au prorata du nombre d’heures effectuées, de la couverture santé complémentaire, de l’allocation chômage (au besoin), du droit à la retraite et de l’ancienneté dans l’entreprise.

L’exonération de charges sociales

Un salarié en bi-activité peut bénéficier d’une exonération des charges sociales, tout au long de la première année d’activité de son entreprise. Plus spécifiquement, l’exonération concerne l’assurance maladie-maternité, la retraite de base et les allocations familiales.

Pour en profiter, le salarié-entrepreneur doit réunir 3 conditions : avoir travaillé au moins 910 heures au cours de l’année passée, en tant que salarié, effectuer 455 h au cours de l’année qui suit la création de l’entreprise et ne pas avoir un revenu supérieur à 120 % du SMIC au cours de la première année d’activité de votre entreprise.

Les aides financières

La création d’entreprise est soutenue par différentes aides financières, accessibles aux salariés en activité. Certaines prennent la forme d’aides sociales, comme l’exonération d’impôt sur le revenu, d’autres soutiennent la création, par des solutions de financement avantageuses.

Elles peuvent être déployées par l’État et les collectivités territoriales, comme par d’autres organismes, comme Pôle Emploi, ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Économique), etc. Si les modalités et conditions changent régulièrement, il demeure toujours des solutions d’accompagnement pour soutenir la bi-activité ou tout simplement la création d’entreprise. Prenez quelques minutes pour découvrir les aides financières disponibles, pour soutenir votre envie d’entreprendre !

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De quelles aides financières peut-on bénéficier à la création d’une entreprise ?

En ce qui concerne les soutiens financiers, ils ne cessent de changer d’une année à l’autre – que ce soit au niveau de leurs appellations, leurs formats ou leurs conditions d’éligibilité. Découvrons ensemble les solutions disponibles, allouées à tous ou à un public particulier.

Les aides financières accessibles à tous les créateurs

L’ACRE, une exonération partielle des charges sociales

Réservée aux créateurs et aux repreneurs, l’ACRE (Aide à la Création et à la Reprise d’une Entreprise) est une aide financière qui prend la forme d’une exonération partielle des charges sociales pendant les 12 premiers mois de l’activité. Elle concerne les cotisations à l’assurance maladie, maternité, invalidité, décès, mais aussi les cotisations aux prestations familiales et à l’assurance vieillesse de base. À noter que les appels pour la CSG-CRDS, la retraite complémentaire et la formation professionnelle continue, restent dus. Les conditions d’éligibilité sont liées à des seuils de revenus à respecter.

Le prêt d’honneur à taux 0 sans garantie

Accordé par « Initiative France » ou « Réseau Entreprendre », deux réseaux réunissant des chefs d’entreprises, des banquiers et des experts en financement, le prêt d’honneur est un véritable atout pour toute création. Il crédibilise le projet et facilite l’obtention de financement complémentaire auprès des organismes bancaires. Chez Initiative France, le montant du prêt varie entre 3 000 € et 50 000 €, avec un montant moyen de 10 000 €, alors que chez « Réseau Entreprendre », il oscille entre 15 000 € et 50 000 €, avec un montant moyen de 29 000 €.

Le prêt participatif

Moyen de financement à long terme, le prêt participatif ne requiert aucune garantie, ni sur les actifs de l’entreprise, ni sur le patrimoine de son dirigeant. D’une durée moyenne comprise entre 60 et 84 mois, son montant est généralement fixé au doublement des fonds propres. Son remboursement est subordonné à celui de toutes les autres créances bancaires.

À ne pas confondre avec les campagnes de crowfunding, qui permettent à tous les créateurs d’entreprise, de financer leur projet, avec des dons émanant de particuliers, via une plateforme Internet.

Les aides financières pour les demandeurs d’emploi

L’ARCE de Pôle Emploi

L’Aide à la Reprise et à la Création d’Entreprise ARCE est destinée aux chômeurs indemnisés, ayant obtenu l’exonération de charges ACRE. Attribuée une seule fois, par ouverture de droits, elle s’élève à 60% du reliquat des droits à l’assurance chômage du porteur de projet, au jour de la création de l’entreprise. À noter que ce dispositif n’est pas cumulable avec le maintien de l’ARE (Allocation Retour à l’Emploi).

Le maintien de l’ARE

Le porteur de projet peut demander le maintien de l’Allocation de Retour à l’Emploi – ARE après la création ou la reprise d’entreprise, sous certaines conditions. Cela permet au dirigeant ou gérant, de toucher une rémunération. Pour ce faire, ce dernier doit simplement continuer à déclarer ses revenus à Pôle Emploi.

Le maintien des minimas sociaux

Dans le même esprit, les bénéficiaires du RSA (Revenu de Solidarité Active) et de l’ASS (Allocation de Solidarité Spécifique) peuvent continuer à percevoir leurs allocations, sous certaines conditions. Le créateur peut maintenir le RSA sous forme d’un montant forfaitaire, si sa nouvelle activité ne lui génère pas de revenus suffisants. Pour les porteurs de projet, à la fois bénéficiaires de l’ASS et qui ne perçoivent pas l’ACRE, il est possible de ne pas réduire le nombre de ses allocations journalières, pendant trois mois consécutifs.

Les aides financières pour un public précis

Le prêt bonifié

Subventionné par l’État, les collectivités territoriales ou tout autre organisme, le prêt bonifié est un prêt complémentaire avec des conditions avantageuses, pour des projets répondant à des critères ou appartenant à un secteur d’activité précis. À titre d’exemple, le prêt vert bonifié de BPIFrance réservé aux PME et ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire) jusqu’à 5000 salariés, pour les aider à intégrer des processus de fabrication industrielle, à la fois plus économes et moins polluants ou conduisant à la conception de produits éco-efficients.


Les JEI, CIR et CII, des réductions et allégements pour les entreprises avec R&D

Le statut de « Jeune Entreprise Innovante » JEI permet d’obtenir des allégements fiscaux et des exonérations de charges sociales, pour toute entreprise qui enregistre des dépenses en recherche et développement (R&D).

Le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) permet, quant à lui, de réduire les impôts des entreprises (grandes ou petites) ayant des activités R&D. À noter qu’une PME peut même compléter le CIR avec le CII, Crédit d’Impôt Innovation, soutenant les dépenses de conception de prototypes ou d’installations pilote.

Le GEF, une couverture d’emprunt bancaire, pour les femmes entrepreneuses

La Garantie Égalité Femmes (GEF) est une aide financière, dédiée uniquement aux femmes entrepreneuses : elle se traduit par l’obtention d’un prêt bancaire, garantissant 80% du montant emprunté à la banque, dans la limite de 50 000 €. D’une durée de 7 ans maximum, il n’est pas plafonné et doit financer un investissement ou un besoin en fonds de roulement. À noter que de nos jours,  entreprendre au féminin, voire dans un métier d’homme est une tendance de plus en plus soutenue financièrement (et techniquement).

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Quel est le rôle de Bpifrance dans le financement d’une création d’entreprise ?

Bousculée par la crise des subprimes, la France veut soutenir l’économie française par le développement des PME, en plaçant les régions au cœur du dispositif. Retour sur le rôle de la Bpifrance dans le financement d’une création d’entreprise.

Quelle est la mission de Bpifrance ?

Un accompagnement pour voir plus grand et plus loin !

Pour Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, ce dispositif est « le partenaire de confiance des entrepreneurs » ! Contraction de « Banque Publique d’Investissement », il déploie des financements à leur service, grâce à ses connexions avec des organismes bancaires, des investisseurs, ainsi qu’avec les régions et les institutions.

L’accompagnement de Bpifrance permet aux entreprises de rêver en grand : de leur création à leur éventuelle cotation en bourse, sur la base de leurs fonds propres ou d’un crédit, il apporte des solutions de financement à chaque étape.

Un organisme au service des créateurs d’entreprise !

En 2021, Bpifrance a permis de mobiliser 51 millions d’euros pour financer la création de 8000 entreprises. Par ailleurs, il a réalisé 3 200 missions de conseils auprès de start-ups, PME et ETI[1].

Réseau des réseaux d’accompagnement, il anime et soutient la création d’entreprise et l’entrepreneuriat sur tout le territoire français, à travers ses différentes expertises :

  • S’informer et se former au sujet de la création, de la reprise, du développement et de la transmission d’entreprise ;
  • Se préparer par le déploiement de nombreux outils ;
  • Se faire accompagner tout au long de la vie de l’entreprise, gage de succès ;
  • Se financer avec des produits financiers adaptés

À noter que Bpifrance a structuré un programme, baptisé « Entrepreneuriat pour Tous » à destination des personnes issues et localisées dans les Quartiers Prioritaires des Politiques de la Ville (QPPV).

Le volet « financement » de Bpifrance

L’objectif de Bpifrance est de trouver des solutions de financement qui s’adaptent aux entreprises et non l’inverse. Pour cela, il a déployé un panorama d’options spécifiquement dédiées aux créateurs.

Les capitaux de départ

Les capitaux de départ correspondent aux sommes que vous pouvez apporter à l’entreprise. Ce financement, sur fonds propres, permet de faire face aux premières dépenses et de couvrir notamment le Besoin en Fonds de Roulement (BFR), difficilement finançable par les banques. Par ailleurs, cette somme facilitera l’obtention d’un crédit : il est communément admis qu’elle doit représenter environ 30 % des besoins financiers.

Les capitaux de départ sont constitués à partir de vos économies personnelles, de plans d’épargne (PEE, PERCO ou PEI) et de dons de vos proches. Ils peuvent être complétés par l’ARCE (Aide à la reprise et à la création d’entreprise) versée par Pôle Emploi et qui correspond à 45% du reliquat de vos droits de l’assurance chômage.

S’ils s’avèrent insuffisants, ces fonds propres peuvent être renforcés par un prêt d’honneur, des prêts bancaires personnels, mais aussi des dons versés par une campagne de crowdfunding, des subventions ou des prix reçus suite à des concours.

La recherche d’investisseurs

Si vous désirez monter une société, vous pouvez aussi rechercher des personnes et des institutions, pour vous aider au financement de cette nouvelle activité. Ici, on distingue :

  • Les investisseurs particuliers : la participation au capital par vos proches (et apport possible en compte-courant d’associé), les clubs d’investisseurs spécialisés dans les créations comme Cigales, les sociétés de capital-risque solidaire comme Garrigue et les plateformes d’« equity crowfunding » comme TousNosProjets.
  • Les business angels : ces personnes financent principalement des projets innovants ou à fort potentiel de croissance et apportent leur expérience, leurs compétences et leur réseau à l’entreprise.
  • Les fonds de capital-risque : publics ou privés, ils sont principalement intéressés par les entreprises innovantes à forte croissance ou par le développement d’une entreprise existante. Dès lors, ils entrent dans le capital et lui donnent un nouvel élan financier.
Les emprunts

Pour soutenir le développement de votre activité, vous pouvez vous tourner vers différents organismes pour souscrire un emprunt auprès de :

  • Les banques, partenaires classiques, mais exigeants à tout financement de projets professionnels ;
  • Les financeurs solidaires (La Nef, La Caisse Solidaire, la Banque Triodos), qui peuvent compléter le financement manquant, non obtenu via le système bancaire ou soutenir une activité dans l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) ;
  • Les organismes de microcrédit (l’Adie, Parcours Confiance) destinés aux créateurs d’entreprise exclus du système financier, car ils ne présentent pas assez de garanties ;
  • Les associés ;
  • Le crowdlending (TousNosProjets), source d’emprunts auprès de particuliers ;
  • Bpifrance et ses 42 implantations régionales.
Les aides à la création d’entreprise

La création d’entreprise peut aussi être financièrement soutenue par des aides publiques et des initiatives privées : des dispositifs réservés à des secteurs d’activité particuliers, au lieu d’implantation, à votre statut ou encore à la réalisation de certaines conditions (recrutements, investissements…).

Ils peuvent alors prendre différentes formes : le versement d’une somme d’argent, un allègement fiscal, une exonération de cotisations sociales, le financement d’une formation ou d’une prestation de conseils, un hébergement à un prix attractif, une aide au montage du projet, etc.

Face aux nombreux dispositifs disponibles, la difficulté est certainement, pour tous, de parvenir à les identifier et, le cas échéant, à déterminer si vous répondez à ces conditions d’octroi.

Comme vous pouvez le voir, Bpifrance est un acteur central pour le financement de toute création d’entreprise. « Grâce à nos partenaires bancaires, investisseurs, régions ou institutions, [il] démultiplie les financements au service des entrepreneurs », précise Nicolas Dufourcq. Mais, avant de vous lancer dans ces démarches, êtes-vous prêt à ouvrir une entreprise ? Si 85 % des entreprises accompagnées par Bpifrance sont encore en activité, 3 ans après leur lancement, la préparation d’un tel projet est aussi la pierre angulaire à sa réussite.


[1] Chiffres : https://www.bpifrance.fr/nos-actualites/bilan-dactivite-bpifrance-a-injecte-50-mdeu-dans-les-entreprises-en-2021

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Quel profil faut-il pour ouvrir une franchise ?

Quel que soit votre profil, il faut avoir l’envie d’entreprendre, bénéficier d’une assise financière suffisante, avoir le sens du commerce et des capacités managériales et enfin, avoir une bonne connaissance de son territoire…

Prérequis en franchise n° 1 : avoir l’envie d’entreprendre

Une franchise est le fruit d’un accord entre un franchiseur, propriétaire de la marque ou de l’enseigne, et un franchisé, commerçant indépendant habilité à vendre les produits et/ou services de ce dernier. Dès lors, un recruteur recherche, avant tout autre chose, une personne motivée. Sous ce modèle, le chef d’entreprise bénéficie du savoir-faire et de l’accompagnement du réseau…

Dès lors, l’envie d’entreprendre est la première qualité recherchée ! Sur ce principe, un mécanicien en reconversion professionnelle peut tout à fait supplanter un chef cuisinier pour l’ouverture d’une succursale de restauration, s’il s’avère plus motivé par le métier, qu’un professionnel du secteur potentiellement désabusé.

Assez logiquement, un franchiseur va choisir un profil qui déploiera tout ce qu’il faut pour vendre sa marque, ayant un goût du travail suffisamment prononcé pour enrichir son réseau, dans tous les sens du terme (chiffre d’affaires, notoriété, nouvelles idées, …).

Prérequis en franchise n° 2 : avoir une solide assise financière

Si la franchise est ouverte à un large panel de profils d’entrepreneur, ce statut suppose toutefois de bénéficier d’un apport financier suffisant pour s’affranchir des droits d’entrée et des investissements nécessaires au lancement de l’activité.

Déjà, il faut bien comprendre qu’un franchiseur ne vous donne pas les droits d’exploitation de sa marque et de ses produits, il vous les vend. Ces droits d’entrée peuvent varier sensiblement d’une franchise à l’autre et suppose de les connaître pour les intégrer à votre plan de financement.

Par ailleurs, s’il existe des aides financières pour ce type de projet, la plupart des banques demanderont un apport personnel minimum, pour sceller leur soutien. De son côté, le franchiseur y verra un gage de bonne foi, témoignant de votre intérêt et de votre attrait en son concept.

Enfin, une bonne assise financière permet d’anticiper une éventuelle période de non-rémunération pour le franchisé. En effet, même si l’appartenance à un réseau vous permet de bénéficier de son savoir-faire et d’un fonctionnement rodé, il y aura forcément une phase de lancement incompressible, avant d’atteindre un rythme de croisière…

Prérequis en franchise n° 3 : avoir le sens du commerce et des capacités managériales

Quelle que soit la franchise retenue, un franchisé doit savoir vendre un produit et/ou un service. Dès lors, il doit posséder une certaine aisance commerciale pour convaincre les clients. Ici, il s’agit de différencier le savoir-faire technique du fait de « savoir vendre ». En effet, un boulanger peut techniquement faire un excellent pain, s’il ne sait pas en vanter les mérites, il ne pourra pas développer son activité.

Un franchiseur va prioritairement chercher des profils à l’aise avec le commerce pour développer son réseau — se chargeant, le cas échéant, d’une formation de la dimension technique de son métier (à l’image de ce que propose La Compagnie des Toits).

Parallèlement, il va aussi rechercher des capacités managériales chez un franchisé. À noter que les profils « cadres » sont grandement apprécié, notamment au sein de la franchise La Compagnie des Toits, puisqu’ils combinent une expérience en gestion humaine et commerciale.

Au-delà de qualités humaines évidentes (contacts avec les clients, les salariés, les autres membres du réseau), le franchisé idéal doit savoir se positionner correctement avec ces différents publics : un « esprit réseau » pour travailler en équipe, un profil « manager » pour diriger ses employés et un profil « commercial » pour représenter positivement la marque auprès de la clientèle.

Prérequis en franchise n° 4 : avoir une bonne connaissance de son territoire

Traditionnellement, une franchise couvre un territoire bien défini. L’objectif étant qu’il n’entre pas en concurrence avec une autre agence du réseau. Que ce soit du côté du franchiseur ou du côté du franchisé, il s’agit donc de s’interroger sur le potentiel de sa zone et connaître ses acteurs économiques.

Idéalement, un franchiseur va privilégier un profil solidement ancré sur sa zone, car il en déduira qu’il en connaît mieux les cibles locales. Mieux, il appréciera un candidat à la franchise ayant tissé un solide réseau local — que ce soit par la pratique d’activités de loisirs (associations, clubs…) ou par une expérience professionnelle (entreprises).

De son côté, le franchisé doit s’interroger sur la « plus-value géographique » qu’il peut apporter à la marque ou à l’enseigne. Autrement dit, la population de son territoire est-elle encline à acheter les produits et/ou services de la franchise ?

À noter qu’en cas de « parachutage » dans une autre région, le franchisé doit absolument s’assurer que son projet professionnel satisfait tous les membres de la famille et qu’ils en mesurent tous les conséquences (déménagement, changement d’école…). Ce n’est qu’à ce prix qu’il pourra éventuellement convaincre le franchiseur de sa démarche.

À La Compagnie des Toits, l’approche technique du métier est balisée lors de la formation initiale de 8 semaines dispensée par la franchise, au même titre que l’approche commerciale. Si vous êtes motivé(e) par l’envie d’entreprendre (qualité essentielle pour nous !), si vous disposez d’une bonne assise financière (pour asseoir votre projet et notre collaboration) et si vous disposez des qualités humaines et managériales (inhérentes au statut d’un franchisé), vous pouvez tout à fait prétendre à rejoindre notre réseau ! Que diriez-vous de prendre un temps pour en discuter ensemble ?

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« Notre objectif est d’attirer de 10 à 12 franchisés par an »

Fondateur et Dirigeant de La Compagnie des Toits, Nicolas Legendre répond à nos questions en ce début d’année, faisant en notre compagnie un bilan de 2020 et se projetant dans les mois futurs, très prometteurs pour ce réseau spécialiste de la gestion de tous types de toitures…

Rodolphe Hatchadourian : Alors que vous veniez de lancer la Compagnie des Toits, la pandémie de Covid-19 a frappé notre pays. Comment vous êtes-vous adapté ?

Nicolas Legendre : Il faut savoir que le projet avait été mûri depuis près de deux ans, même si le lancement de la marque s’est en effet déroulé deux mois avant que le coronavirus ne nous atteigne. Nous avons justement profité de cette période de confinement pour structurer le contrat et clarifier les zones à couvrir. Fin août 2020, le recrutement était lancé pour de bon.

Par quel biais avez-vous sélectionné vos candidats ?

N. L. : Nous avons organisé une demi-douzaine de journées-rencontres et cela a permis de rapidement nouer des contacts et d’identifier nos premiers candidats, pour la plupart des cadres en reconversion. Il s’agit de personnes attirées par l’aspect technique du métier, qui souhaitent mettre à profit leurs compétences. Mais désormais, nous attirons aussi d’anciens chefs d’entreprise qui souhaitent se lancer sur un nouveau créneau. Concrètement, La Compagnie des Toits est organisé autour de trois pôles métier : étude (recherche de fuite, audit…), intervention (mise en place de systèmes de sécurité, d’éclairement et de réfection) et aussi maintenance (réparations, entretien et visites réglementaires).

Comment s’est passé le développement dans ce contexte ?

N. L. : Nous avons découpé la France en une centaine de zones et avons d’ores et déjà signé trois franchisés. Cela nous a permis d’entamer une première formation initiale qui se déroule en ce mois de février 2021. Nos premiers franchisés seront basés en Isère, dans les Bouches du Rhône et le troisième exercera dans le Morbihan.

Comment envisagez-vous la suite ?

N. L. : Nous comptons déjà quatre nouveaux candidats actuellement en pourparlers pour nous rejoindre ces prochains mois. Au total, notre objectif est d’attirer de 10 à 12 franchisés par an car nous ne souhaitons pas nous développer à tout prix. Nous privilégions la qualité des profils, étant donné l’exigence de notre activité, notamment en termes de sécurité.

Comment les franchisés se lancent-ils dans leur activité ?

N. L. : Les franchisés démarrent avec un commercial. Ils prennent des rendez-vous de présentation, puis établissent des propositions à leurs clients. Les franchisés montent sur le toit uniquement au départ, pour faire un devis et par la suite, c’est l’équipe qui prend le relais. Nous avons mis au point une matrice d’analyse des types de toits, qui leur permettent d’aller vite pour poser le bon diagnostic. Une fois les premiers devis acceptés, des binomes de pose sont recrutés pour réaliser les travaux.

Un dernier mot ?

N. L. : Pour 2021, nous aimerions continuer de recruter des profils de qualité, comme cela a été le cas jusqu’ici. Nous répondons à une vraie demande et sommes satisfaits de provoquer de belles rencontres à la fois professionnelles et humaines.

                               Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian

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