Repreneurs d’entreprise : 9 conseils pour réussir

Découvrez nosconseils destinés à aider les repreneurs à prendre la pleine mesure des enjeux d’une telle initiative, mais également une fois le projet concrétisé.

Nos 5 conseils aux repreneurs, avant la reprise

Même si la reprise d’entreprise présente indéniablement des atouts (bénéficier d’une structure existante et de ressources humaines expérimentées, gagner du temps…), l’opération n’est pas sans risques (passif caché, incompatibilité culturelle, problème de gestion…). Aux étapes essentielles d’une bonne préparation (de la recherche au protocole d’accord), voici nos 5 conseils aux repreneurs avant de se lancer définitivement.

Conseil n°1 : Choisissez une entreprise « qui vous parle »

À l’heure où la quête de sens au travail est un véritable moteur au changement professionnel, il convient de retenir une entreprise qui réponde à vos valeurs, vos ambitions, vos envies et vos rêves. Un repreneur peut aisément acquérir de nouvelles compétences, mais il doit impérativement prendre plaisir à diriger, être fier(e) de reprendre les rênes de la société, pour conserver l’enthousiasme et l’énergie nécessaire à sa réussite.

Conseil n°2 : Mûrissez ce projet avec vos proches

Si devenir repreneur est un choix professionnel personnel, il impacte l’ensemble de vos proches. Bon gré mal gré, ils vont vivre cette aventure avec vous, angoissés « à distance ». Dès lors, l’idéal est de les impliquer (par exemple, vos enfants peuvent-ils vous aider, pour le site Internet ou les réseaux sociaux ?) et de fixer des limites ensemble, pour faire coïncider vos aspirations familiales et personnelles, avec cette nouvelle activité particulièrement chronophage.

Conseil n°3 : Entourez-vous de personnes compétentes

Contrairement aux idées reçues, le succès d’un repreneur ne repose jamais sur ses seules épaules : le secret est de savoir s’entourer de professionnels compétents. Pour cela, il ne faut pas hésiter à rencontrer plusieurs personnes exerçant la même activité (comptables, avocats, etc.), afin de comparer, à la fois leurs tarifs et leurs conseils.

Conseil n°4 : Ne misez pas votre reprise sur un seul client/fournisseur

Que ce soit avec un client ou un fournisseur, toute rupture de liens commerciaux met en péril la pérennité d’une entreprise, la rendant temporairement plus fragile. Dans le cadre d’une reprise, il faut veiller à ne pas construire l’avenir de la société sur une seule tête, le risque financier serait trop conséquent. Dès lors, un repreneur doit s’attacher à trouver/disposer de plusieurs fournisseurs et clients, pour mettre l’entreprise sur de bons rails.

Conseil n°5 : Soignez votre plan de financement

Un repreneur ne doit pas sous-estimer ses besoins pour limiter son endettement. Il doit correctement les évaluer pour apprécier la part non-couverte par ses apports personnels et trouver les modes de financement les plus appropriés pour la couvrir. Par ailleurs, un plan de financement soigné rassure les investisseurs et crédibilise votre démarche. Enfin, n’oubliez pas qu’il existe des aides pour soutenir votre initiative.

Nos 4 conseils aux repreneurs, après la reprise

Une fois l’envie de reprise matérialisée, il est vivement recommandé de bénéficier de toute l’expérience du cédant, pour opérer une transition en douceur et avec efficacité. Mais voici 4 conseils supplémentaires, pour guider tout repreneur sur le chemin du succès…

Conseil n°6 : Ne révolutionnez pas tout immédiatement

Généralement, un repreneur a très vite envie d’impulser sa nouvelle dynamique et ses idées. Il veut démarrer au plus vite son plan d’action. Toutefois, il est important de savoir refréner ces pulsions pour s’imprégner de la culture d’entreprise et comprendre son fonctionnement. N’oubliez pas que l’entreprise a su marcher sans vous, pendant des années, elle peut donc « tenir » encore quelques jours ou semaines, afin que vous observiez ses mécanismes et toutes les données, qui n’apparaissent pas dans les documents comptables.

Conseil n°7 : Impliquez les salariés existants

Même un dirigeant doit soigner son intégration auprès des salariés de l’entreprise qu’il reprend : le succès de l’initiative dépend de sa capacité à instaurer un climat de confiance. Concrètement, il est intéressant de rencontrer individuellement chaque salarié, pour faire connaissance, discuter de leurs conditions de travail et de leurs missions. De ces échanges, vous pourrez plus facilement identifier les axes d’amélioration : vos collaborateurs constituent une précieuse ressource à exploiter, pour faciliter la transition.

Conseil n°8 : Rassurez les clients et « challengez » les fournisseurs

À l’image des salariés de l’entreprise, un repreneur doit aussi aller à la rencontre de tous ses clients, les petits comme les gros, afin de les rassurer sur la continuité de l’activité de l’entreprise. Cette délicate attention ne manquera pas de poser des bases solides sur votre relation. Pour les fournisseurs, il s’agit d’initier également une rencontre, pour optimiser la collaboration – que ce soit à travers une renégociation des contrats, voire une rupture.

Conseil n°9 : Utilisez des tableaux de bord

Souvent jugés contraignants, les tableaux de bord sont pourtant essentiels à tous les repreneurs : ces outils de contrôle vont vous permettre d’identifier, en temps réel et en permanence, les difficultés et les risques. Concurrence accrue, fluctuation du marché ou problèmes opérationnels, ces indicateurs sont des signaux d’alerte destinés à vous permettre d’appliquer des stratégies, pour en atténuer rapidement les effets.

Si, à la lecture de cet article, le doute persiste, peut-être est-il l’heure de pousser encore davantage vos réflexions : avez-vous exploré toutes les voies de reconversion ? Si le statut de repreneur vous a séduit pour sa capacité d’entreprendre, sur des fondations existantes, peut-être que le statut de franchisé peut vous intéresser… Avec lui, vous disposerez d’une même liberté d’agir, tout en ayant le soutien actif d’un réseau d’autres professionnels…

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Cession d’entreprise : avantages & inconvénients

Quelles que soient les motivations initiales, le cédant pourra profiter des avantages de cette opération, même s’il devra aussi faire face à ses conséquences fiscales

Quels sont les avantages de la transmission d’entreprise pour le cédant ?

Les avantages d’une cession d’entreprise peuvent être extrêmement variés, mais ils dépendent surtout du contexte dans lequel l’opération est menée : si l’entreprise cédée fonctionne bien, ils ouvrent un large éventail de possibilités et engendrent des avantages, aussi bien personnels que professionnels au cédant, ainsi que, bien sûr, des avantages financiers certains…

Les avantages personnels

Traditionnellement, la cession d’entreprise intervient à l’approche de la retraite, ce qui permet généralement de la financer. Toutefois, même si l’opération intervient plus tôt, cet apport financier permet d’améliorer notablement la qualité de vie du cédant.

Plus globalement, cette transmission est aussi l’occasion de dresser un bilan généralement satisfaisant, puisque le cédant est parvenu à mener à bien, une activité professionnelle, de sa création à sa cession. Fort de ce sentiment et de son expérience réussie, il peut prendre le temps de, soit profiter de ses proches et de ses loisirs, soit concevoir un nouveau projet. Dans tous les cas, il peut envisager la suite avec sérénité.

Les avantages financiers

Naturellement, la cession d’entreprise présente des avantages financiers indéniables : remettre son entreprise entre les mains d’un repreneur ne se fait pas sans la perspective d’un beau capital. Généralement réalisée avec une plus-value, cette vente peut, soit financer la retraite du cédant, soit constituer une confortable provision pour démarrer une nouvelle aventure professionnelle.

Dans tous les cas, le cédant bénéficiera d’une fiscalité avantageuse, puisque la cession d’entreprise jouit d’une exonération sur les plus-values (totales ou partielles, hors actifs immobiliers). À noter que le taux d’exonération se calcule sur cette base : on retranche le prix de vente à 500 000, avant de diviser le résultat obtenu par 200 000.

Les avantages professionnels

Enfin, la cession d’entreprise peut aussi concerner des dirigeants soucieux d’envisager un changement professionnel. Avec cet apport financier, ils peuvent plus sereinement envisager une réorientation et changer carrément de métier : le gain financier généré peut ainsi servir au lancement d’un nouveau projet, quel qu’il soit.

Mais la cession d’entreprise peut aussi servir à mettre à profit son expérience, pour délocaliser son savoir-faire et son savoir-être : en effet, le cédant peut exporter ses compétences à l’étranger dans un cadre similaire (nouvelle société) ou dans un contexte totalement différent (type projet humanitaire). Mais il peut aussi choisir de rester en France, pour les dispenser dans les universités ou les conférences ou devenir consultant indépendant ou formateur.

Quelles sont les conséquences fiscales de la cession pour le cédant ?

Naturellement, une telle transaction financière n’est pas sans conséquence fiscale pour le cédant : au-delà de l’imposition potentielle de plus-values professionnelles (comme vu plus haut), il devra faire face à une imposition immédiate des bénéfices, le paiement de la Contribution Foncière des Entreprises (CFE), voire un éventuel impôt sur la fortune immobilière.

L’imposition immédiate des bénéfices

Toute cession d’entreprise génère une régularisation immédiate de la situation du cédant, auprès des services fiscaux, afin qu’il s’acquitte de l’imposition des bénéfices, non encore taxés, de l’exercice en cours.

Concrètement, il devra effectuer une déclaration de cessation d’activité dans les 30 ou 45 jours (si l’entreprise est redevable ou non de la TVA). Le cas échéant, il devra aussi établir une déclaration de TVA dans le même délai. Le cédant devra également effectuer une déclaration spéciale, qui traduise fiscalement, le bilan des bénéfices de l’exercice en cours.

À noter qu’il devra faire connaître sa nouvelle situation pour d’autres impositions, comme la taxe d’apprentissage, l’effort de construction ou la participation à la formation professionnelle continue.

Le paiement de la Contribution Foncière des Entreprises (CFE)

Toute cession d’entreprise entraîne systématiquement, pour le cédant, le paiement de la Contribution Foncière des Entreprises (CFE) pour l’année entière, à moins que cette taxe fasse l’objet d’une négociation. Dans la pratique, il est généralement observé que les parties s’en acquittent en respectant une répartition au prorata.

L’impôt sur la fortune immobilière (IFI)

Enfin, si le cédant conserve des biens ou droits immobiliers, parts ou actions représentatives de ces biens, il pourra être redevable de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), dans la mesure où ces derniers ne seront plus affectés à l’activité professionnelle. À noter que le seuil d’assujettissement à l’IFI est fixé à 1,3 million d’euros de patrimoine net.

Conseil : réfléchissez à votre stratégie de transmission

Étant donné les enjeux et conséquences d’une cession d’entreprise, il est vivement préconisé de réfléchir à une stratégie de transmission claire. Cette dernière doit considérer, aussi bien l’approche psychologique et intellectuelle de cette opération, que son aspect technique et financier.

Les experts de la cession d’entreprise – expert-comptable, avocat, notaire… – pourront vous aider à déterminer le bon moment et réunir les meilleures conditions de vente pour vous. Ils peuvent même vous aider à trouver le bon repreneur. En moyenne, il faut compter 18 à 24 mois, pour que la transmission s’inscrive dans une stratégie bien définie : cette opération réclame une bonne préparation et ne peut pas être effectuée sur un coup de tête, du jour au lendemain, au risque de nuire sérieusement à la valorisation de votre entreprise.

Commencez par réaliser un diagnostic de l’entreprise, pour fixer plus solidement les bases de la discussion, avec des repreneurs potentiels. Dans cet esprit, n’hésitez pas à vous informer sur les atouts d’un rachat d’entreprise, afin de vous placer dans leur situation et ainsi travailler votre argumentaire dans les conditions optimales. Comme dans toute stratégie, le détail et la précision constituent les facteurs fondamentaux de la réussite. Les négliger peut entraîner des conséquences fâcheuses pour la suite.

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Rachat d’entreprise : avantages & inconvénients

Malgré tout, cela nous donne l’occasion d’étudier de plus près les avantages et les inconvénients d’un rachat d’entreprise, pour une personne désireuse de se lancer dans l’entrepreneuriat.

4 avantages du rachat d’entreprise

Un démarrage rapide

Contrairement à la création d’entreprise, un repreneur peut s’appuyer sur une clientèle existante dès le démarrage de son activité. Dès lors, il n’est pas soumis à l’incertitude d’un départ à partir de zéro, puisqu’il dispose des assises, généralement solides, engrangées par le cédant. Ce type d’entrepreneuriat augmente notablement les chances de succès, puisqu’une clientèle fidèle est d’ores et déjà au rendez-vous. Mieux, avec un rachat d’entreprise, comme la société est immédiatement opérationnelle, vous pouvez percevoir, tout aussi immédiatement, un revenu – ce qui est rarement le cas pour une création.

Une plus grande confiance en l’avenir

Irrémédiablement corrélé à ce démarrage rapide, un rachat d’entreprise permet d’envisager l’avenir de manière plus sereine, dans la mesure où la structure est déjà prête et en état de bon fonctionnement : en effet, il est extrêmement rare d’acquérir une entreprise, dont la rentabilité n’est pas nécessairement acquise. Dès lors, vous disposez d’un personnel qualifié et de locaux fonctionnels – ce qui représente un potentiel considérable par rapport à la création d’une entreprise, pour laquelle il faut assurer le recrutement et la structuration complète, avant même son lancement.

Un financement plus facile à obtenir

Dans la mesure où l’entreprise cédée est en mesure de présenter plusieurs bilans et comptes de résultats, les banques peuvent évaluer sa situation financière et analyser son risque au crédit : elles bénéficieront d’une vision en vraie grandeur, sur l’état de l’activité, grâce à tous les documents comptables. Sans surprise, vous aurez plus facilement accès aux différentes solutions de financements que pour une création – tant pour subvenir au rachat de l’entreprise elle-même, que pour réaliser de nouveaux investissements, afin de privilégier sa croissance.

Les conseils avisés du cédant

Enfin, l’un des principaux avantages, lié au rachat d’entreprise, notamment en comparaison avec une création, est de bénéficier des conseils du cédant : au départ, vous n’êtes pas seul(e) vis-à-vis de cette entreprise… Effectivement, l’expérience du prédécesseur, qui a tissé des relations avec des fournisseurs et des prestataires précis, les préférant à leurs concurrents pour des raisons spécifiques, lui a permis de se forger une réputation auprès d’eux. Au même titre que le personnel, ces relations souvent pérennes, sont le noyau dur de la solidité de l’entreprise. Généralement très attachés à leur structure, les cédants ne sont pas avares de conseils pour assurer la transition et maintenir l’entreprise sur de bons rails.

4 inconvénients de la reprise à lever

Un prix assez élevé

Au chapitre des inconvénients d’un rachat d’entreprise, figure le prix, nettement plus élevé que celui d’une « simple » création. Ce tarif supérieur s’explique par la réputation et le legs d’une entité déjà prête à fonctionner, malgré l’arrivée d’un nouveau dirigeant. Attention, tout repreneur doit s’assurer que l’opération demeure rentable. Autrement dit, malgré le prix élevé de la reprise, l’investissement doit être amorti dans un délai assez court… Compte tenu de cette perspective, le repreneur doit établir une étude, intégrant un plan de financement, le coût des investissements et le montant des gains attendus, à court, moyen et long terme.

Un personnel non choisi

Si la présence du personnel sélectionné par le cédant permet d’assurer la continuité opérationnelle de l’activité, le changement de dirigeant peut occasionner des conflits et des problèmes d’acceptation de la part des salariés existants. Dans le cadre d’un rachat d’entreprise, le repreneur est vivement encouragé à prendre des initiatives et à créer des liens avec le personnel déjà présent : il faut apprendre à connaître les collaborateurs installés ! Ce n’est qu’au prix d’une relation suivie, que vous pourrez mieux expliquer vos démarches et les associer dans le nouvel élan que vous désirez insuffler à l’entreprise.

Une comparaison avec le cédant

Dans le cadre d’un rachat d’entreprise, la comparaison avec le prédécesseur est inévitable : tous les résultats, les modifications d’organisation et les décisions seront scrutés à la loupe, pendant un certain temps : une période d’adaptation, qui s’opérera, aussi bien auprès du personnel en interne, que des fournisseurs et des clients. Pour gérer la transition, n’hésitez pas à vous faire accompagner par le cédant, qui peut devenir, le cas échéant, soit un conseiller salarié de son ancienne entreprise, soit un conseiller indépendant, rémunéré à la prestation ou bien, un gérant de société à responsabilité limitée, avec une convention de tutorat. Plusieurs types de collaboration sont possibles.

Une efficacité opérationnelle immédiate pour le dirigeant

L’une des forces du rachat d’entreprise est de rester opérationnelle, malgré le changement de dirigeant. Mais cela suppose également que ce dernier soit, lui aussi, immédiatement efficace. En effet, comme dans la majorité des cas, ces opérations s’effectuent avec des entreprises qui fonctionnent bien, le nouveau dirigeant a l’obligation de rapidement faire ses preuves, sans temps d’adaptation possible.

Pour éviter de se retrouver dans une situation délicate, le repreneur peut suivre des formations, pendant les négociations, afin de combler certaines lacunes : de nombreux dispositifs existent (Compte Personnel de Formation CPF, Projet de Transition Professionnelle PTP…), avec des formules adaptées à chaque situation (formation à distance, alternance, formation pour adulte…) et des champs de compétences très variés (comptabilité, ressources humaines, management, etc.).

Encore aujourd’hui, le rachat d’entreprise est victime de nombreuses idées reçues,qu’il convient de lever, une à une, pour dresser un portrait fidèle de ce type d’entrepreneuriat. Ce n’est qu’à cette condition qu’un repreneur pourra choisir délibérément de suivre cette voie ou d’en explorer d’autres, comme la création d’entreprise ou la franchise… Le choix est multiple, mais la solution la meilleure est personnelle.

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Reconversion professionnelle : repreneuriat ou franchise ?

Méconnues, ces options comptent pourtant de précieux atouts, notamment auprès d’entrepreneurs de 40 ans ou 50 ans.

Une reprise d’entreprise plutôt qu’une création ?

Les atouts séduisants de la reprise d’entreprise

Contrairement à la création d’entreprise, le repreneuriat s’appuie sur une structure déjà existante, avec un processus d’ores et déjà éprouvé : les appareils de production sont déjà en place et les salariés sont déjà recrutés et formés. Comme la clientèle existe aussi, l’entrepreneur peut se rémunérer plus rapidement qu’en créant une activité de zéro.

Contrairement aux idées reçues, la majorité des cédants ne se séparent pas de leur entreprise parce qu’elle rencontre des difficultés : ils désirent souvent simplement changer d’activité, capitaliser leur patrimoine ou partir en retraite. Fort de ce constat, le taux de pérennité à moyen terme du repreneuriat est nettement plus élevé qu’en création. Une confiance en l’avenir qui se matérialise également par des crédits plus faciles à obtenir. Les banques peuvent s’appuyer sur des études, des bilans, des comptes sur les résultats, pour évaluer le risque d’attribuer un prêt à la société. Enfin, le cédant peut faire bénéficier à l’entrepreneur de précieux conseils. Généralement très attaché à son entreprise, il n’hésitera pas à partager le fruit de son expérience, pour l’aider à prospérer dans le temps.

La clé ? Le pré-diagnostic de la société à reprendre

Même si le repreneuriat n’est pas un chemin tout tracé (comparaison incessante, personnel non choisi…), la clé de sa réussite dépend surtout de la société reprise. Saviez-vous qu’un repreneur peut faire jusqu’à 20 pré-diagnostics pour trouver la « bonne » entreprise ?

Un diagnostic d’entreprise consiste à regrouper les informations sur l’entreprise, estimer sa valeur, construire un business plan et organiser un montage, aussi bien juridique que financier. Pour cela, le repreneur potentiel va analyser plusieurs éléments :

  • Les moyens de l’entreprise (moyens et outils professionnels disponibles ou nécessaires au développement et au budget)
  • L’activité de l’entreprise (potentiel du marché, de la société et la compétitivité)
  • Un bilan financier (rentabilité, charges, revenus potentiels, …)
  • Un bilan humain (impact du changement de dirigeant, savoir-faire spécifique, niveau de rémunération, âge des salariés, …)
  • Un bilan juridique (contrats, clauses, …)
  • Un bilan Qualité Sécurité Environnement (QSE) (entreprise aux normes, maîtrise des risques, investissements à prévoir, …)

Après l’analyse de ces documents, l’entrepreneur peut plus facilement mettre en évidence les points forts et les points faibles du projet, puis évaluer toutes ses potentialités, pour décider d’abandonner ou de poursuivre son repreneuriat avec cette société.

Bon à savoir : Ne pas confondre diagnostic et audit d’acquisition. Ce dernier a pour objectif de confronter les éléments du premier à la réalité de l’entreprise, à l’aide d’analyses menées par des experts-conseils (experts-comptables, conseillers juridiques, …), avant de rédiger une garantie d’actif et de passif.

Une création en franchise plutôt qu’une création classique ?

Les atouts séduisants de la création en franchise

Parmi les voies de reconversion professionnelle encore trop peu explorées, mais pourtant sources de nombreux atouts, il y a la franchise ! Lorsqu’un créateur ressasse longuement son projet, naviguant constamment entre des phases de doute et de crainte, elle apporte une certaine tranquillité d’esprit

Contrairement à une création pure, les franchisés ont immédiatement des orientations pour rentabiliser leur affaire : grâce aux études de marché effectuées par le réseau franchiseur, ils peuvent connaître les attentes des clients en fonction des zones géographiques d’installation et des secteurs d’activité. Les franchisés peuvent aussi s’appuyer sur un concept éprouvé ainsi que sur l’image de marque du réseau pour attirer une clientèle spécifique. Un gage de qualité qui consolide le projet et permet aux franchisés d’obtenir plus facilement des crédits bancaires.

Attention, la réussite de toute franchise suppose, avant toute chose, d’aimer le métier ! Or, pour vendre du chocolat, il ne suffit pas de l’aimer : il faut être prêt(e) à ne pas compter ses heures les veilles de fêtes, accepter de travailler les week-ends, savoir gérer le stock des produits frais, proposer de belles vitrines, mettre la main à la pâte, etc.

La clé ? Entreprendre en tant que franchisé

Une fois porté par l’envie du métier, les atouts pour devenir franchisé plutôt qu’indépendant invitent, au moins, à les considérer :

  • La prise de risque limitée : après 5 ans d’activité, seules un peu plus de 50 % des entreprises hors franchise sont toujours actives alors que ce taux est de 85% au sein de la franchise.  Parmi les raisons des échecs en dehors de la franchise : un mauvais concept, une mauvaise gestion, une croissance trop rapide et mal maîtrisée… Avec la franchise, le concept est déjà éprouvé et les franchisés déjà présents peuvent alors transmettre leur expérience et leurs conseils aux nouveaux franchisés qui rejoignent la marque.
  • L’apport d’un vrai savoir-faire : quand un indépendant devra acquérir les connaissances par lui-même, un bon franchiseur dispense des formations pour transmettre son savoir-faire, ses méthodes, sa façon de travailler, de vendre ou de gérer son affaire.
  • L’accompagnement : Si le franchiseur se montre disponible pour répondre à toutes les questions du franchisé, il le guide pour qu’il gagne progressivement de la confiance et de l’autonomie.
  • La gestion simplifiée : en intégrant un réseau, le franchisé profite pleinement de son fonctionnement, avec des outils de gestion bien en place (suivi et objectifs de progression bien définis)

À La Compagnie des Toits, nous étudions toutes les candidatures, quel que soit le profil, dans la mesure où il est motivé par l’envie d’entreprendre. Nous proposons une formation initiale de 8 semaines, pour transmettre nos compétences techniques, commerciales et managériales. Ensuite, notre réseau est à sa disposition pour toute question ou partage d’expérience, afin de l’aider à se développer. À ce jour, tous nos franchisés sont convaincus par le concept : prenez quelques minutes pour parcourir notre brochure et prenez contact avec nous, pour en discuter davantage, qu’en pensez-vous ?

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Les 7 étapes d’une reprise d’entreprise industrielle

Quelle que soit sa taille, une entreprise industrielle réunit des hommes et des femmes avec des profils très différents qu’il faut appréhender pour mener à bien un projet de reprise. Découvrez les 7 étapes clés pour réussir ce rachat.

Les spécificités d’une entreprise industrielle

Une entreprise industrielle renvoie à une société qui produit des biens (objets concrets) ou des services (prestations de maintenance, par exemple). Au-delà des métiers historiques de la métallurgie ou de l’aéronautique, l’industrie technologique couvre aujourd’hui de nombreux univers proches du quotidien des consommateurs, à l’image des matériels photographiques et optiques.

Généralement, une entreprise industrielle œuvre dans l’un de ces 8 secteurs d’activité :

  • La construction aéronautique, spatiale et défense
  • L’automobile
  • Les équipements mécaniques
  • La construction navale
  • Le ferroviaire
  • La métallurgie
  • Les équipements énergétiques
  • L’électrique, électronique, numérique et informatique

Même si le cœur d’activité d’une entreprise industrielle vise à satisfaire les besoins des consommateurs, elle construit souvent leur chiffre d’affaires en BtoB — une entreprise se chargeant de la vente aux utilisateurs finaux. Au-delà des spécificités métiers, la reprise d’une entreprise industrielle suppose donc de posséder le sens du commerce en BtoB !

Comment réussir la reprise d’une entreprise industrielle ?

Étape 1 : Préparer son projet de reprise

Tout projet de reprise d’une entreprise industrielle repose sur une intense réflexion et une solide préparation. Ici, il s’agit de vous interroger sur vos motivations et vos objectifs pour définir et cibler le type de société à reprendre (secteur d’activité, région, industrie, taille…). Il est possible, voire recommandé, de se faire conseiller et le cas échéant, de suivre une formation pour asseoir une image de candidat à la reprise, à la fois fiable et motivé.

Étape 2 : Trouver la bonne entreprise industrielle

Une fois le cap de la reprise définie, il vous faut partir à la recherche de l’entreprise industrielle à reprendre. Ici, il vous faudra activer vos réseaux, aussi bien familial et amical que professionnel. Plus largement, vous pourrez vous adresser à des intermédiaires en cession et acquisition d’entreprise industrielle, accéder aux bourses de candidats repreneurs, sans oublier de consulter les annonces et de prospecter en direct.

Étape 3 : Réaliser un diagnostic et une évaluation

Lorsque vous aurez repéré une cible, il vous faudra procéder aux premiers diagnostics de reprise d’entreprise industrielle (méthode patrimoniale et/ou d’évaluation par leur rentabilité et par comparaison, diagnostic qualité, sécurité et environnement). À ce stade, vous pouvez organiser la rencontre avec le cédant, idéalement dans des locaux en pleine activité. Vous pourrez alors mieux appréhender le climat interne, identifier le cœur du métier et les personnes clés, mesurer le degré d’urgence de la cession et les motivations du cédant. Fort(e) de ces informations, vous pourrez alors réaliser l’évaluation de l’entreprise industrielle, en considérant son potentiel et son capital immatériel, au-delà des seules considérations comptables.

Étape 4 : Établir le montage financier et fiscal

Le projet de reprise d’entreprise industrielle se poursuit avec la réalisation du montage juridique et fiscal. Ici, tout dépend de la situation : reprendre une entreprise individuelle suppose de reprendre son fonds de commerce ; mais reprendre une société suppose de choisir entre la reprise de son fonds (actifs) ou de ses titres (actifs et passif). Vos choix auront des conséquences juridiques, fiscales et financières et constitueront un élément clé de la négociation. En effet, la prise de contrôle de la société par le rachat de ses titres, l’augmentation du capital, l’achat de parts de SARL ou la reprise totale de l’entreprise peut sensiblement influencer vos échanges avec le cédant.

Étape 5 : Faire le business plan de reprise

Document central à toute reprise d’entreprise industrielle, le business plan de reprise est un exercice indispensable pour obtenir un financement. Il pose votre stratégie et vos objectifs, puis concentre toutes les informations récoltées de manière synthétique. Autant d’éléments qui permettent de rapidement évaluer la viabilité du projet de reprise.

À titre indicatif, la structure du business plan repose généralement sur ces points :

  • Le résumé des points forts du projet, des priorités d’action et des écueils à éviter ;
  • Vos atouts démontrant que vous êtes la bonne personne pour cette reprise ;
  • Votre projet de reprise ;
  • La présentation de l’entreprise industrielle, ses produits/services ;
  • La présentation du marché et de la concurrence ;
  • Votre stratégie de développement de la cible ;
  • Le dossier financier ;
  • Le calendrier envisagé.
Étape 6 : Négocier et formaliser le protocole d’accord

À l’aide de ce document formalisé, vous pourrez alors mener les négociations avec le cédant de l’entreprise industrielle, balisant les risques éventuels (re-création de l’activité à l’extérieur, perte de substance, départ d’un cadre et du savoir-faire, stocks…). Ensemble, il ne vous restera plus qu’à rédiger un protocole d’accord, formalisant les différents points d’entente : cet acte engage les deux parties, fixant des droits et des obligations pour chacune d’entre elles, les conditions et modalités de la reprise de l’entreprise industrielle et le calendrier des opérations à effectuer, pour la finalisation de l’opération.

Étape 7 : Accomplir les démarches administratives

Lorsque le protocole d’accord est signé, les financeurs doivent confirmer l’octroi de crédits, via une notification écrite. Ensuite, vous vous engagerez, définitivement, dans un processus de reprise d’entreprise industrielle irréversible, avec le déblocage des fonds, la signature de l’acte de cession définitive et les formalités administratives de reprise.

Désormais à la tête d’une entreprise industrielle à relancer, vous devrez gérer les 100 premiers jours, en adoptant les mesures appropriées, dès les premiers mois, en prenant en main votre société et en embrassant pleinement la vie d’entrepreneur.

Mais à l’heure des interrogations, avez-vous bien pensé à toutes les alternatives de reconversion professionnelle — notamment entre le repreneuriat et la franchise ?


[1] Chiffres : https://www.insee.fr/fr/outil-interactif/5367857/tableau/70_SAC/73_IND

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Rachat d’une entreprise du BTP : une bonne affaire ?

Entreprendre dans l’univers du bâtiment reste, encore et toujours, une bonne affaire, notamment pour une reprise d’entreprise…

État des lieux du marché du bâtiment en 2022

Un marché du BTP touché par la Covid-19

Le marché du BTP est segmenté en 3 grandes parties : les artisans du bâtiment (plaquistes, maçons, plombiers, peintres…) représentent 60 %, les constructeurs et promoteurs immobiliers, 24 % et les travaux publics (13 %). En 2019, leurs activités généraient un chiffre d’affaires global de 148 milliards d’euros.

Avec la pandémie de la Covid-19, le marché a enregistré une chute brutale de son activité de 15,2 % à cause du strict confinement de mars 2020, ayant entraîné l’arrêt total des chantiers — notamment dans l’immobilier neuf. À noter que sans ce dernier, le recul n’aurait été que de 4,6 % selon la Fédération Française du Bâtiment (FFB)[1].

Un marché avec des perspectives d’avenir

Après son rebond de 2021 (+12 %), la dynamique du marché du BTP va légèrement s’infléchir en 2022 pour n’enregistrer que +5,5 %, du fait de la hausse des coûts des matières premières[2].

Mais les réserves d’activité sont très importantes. Notamment avec l’anticipation de la RE2020 et la mise en application du décret tertiaire sans oublier le Plan de relance du gouvernement pour encourager la rénovation, ainsi que les grands projets d’infrastructures pour les travaux publics.

6 étapes pour un rachat d’entreprise du BTP réussi

Si vous envisagez d’intégrer la grande famille du BTP en procédant au rachat d’une entreprise, sachez qu’il existe 6 étapes incontournables, pour mettre cette initiative sur de bons rails…

Étape 1 : dressez un profil-type d’entreprise du BTP à reprendre

La première chose est de déterminer avec précision, quel type d’entreprise vous désirez racheter. À l’image d’une offre d’emploi, il s’agit de dresser le profil recherché :

  • La zone géographique d’implantation
  • La taille de l’entreprise (chiffre d’affaires, nombre de salariés…)
  • Le type d’entreprise (en difficulté, start-up, familiale…)
  • Le secteur d’activité (maçonnerie, terrassement, toits…)
Étape 2 : recherchez les sociétés en cession

La seconde étape consiste à rechercher les candidats les plus prometteurs selon le profil précédemment défini. Cette tâche est compliquée par différents facteurs :

  • La discrétion des chefs d’entreprise à communiquer sur leur volonté de cession, pour ne pas nuire à l’activité ;
  • La présence d’acteurs susceptibles de vous supplanter, comme les partenaires (pour en faire une filiale) ou les salariés.

Ici, il ne faut pas hésiter à s’appuyer sur les réseaux professionnels, ains que ceux chargés de mettre en relation les acheteurs et les cédants.

Étape 3 : évaluez le potentiel de l’entreprise du BTP envisagée

Une fois l’entreprise du BTP ciblée, il s’agit d’agir vite et de recueillir un maximum d’informations, pour réaliser un projet de reprise, le plus impartial et objectif possible. Pour cela, il vous faudra :

  • Relever ses atouts et faiblesses ;
  • Enquêter sur la clientèle (analyse du portefeuille client, nature de la relation pour chacun…) ;
  • Dresser un état des lieux de son activité (en progression, stable, en chute), la détailler et définir ses perspectives d’avenir ;
  • Réaliser un inventaire des outils de production ;
  • Établir l’organigramme et lister les postes stratégiques, la mission du dirigeant, les relations entre les employés et la direction, les vœux d’évolution des salariés…
  • Etc.
Étape 4 : réalisez un audit d’acquisition

Lorsque la reprise de l’entreprise du BTP est sérieusement envisagée, au regard de toutes les informations collectées, il s’agit de faire réaliser un audit d’acquisition par un professionnel extérieur. Suite à l’analyse financière et comptable, l’examen de l’activité et du marché, l’examen juridique et l’examen du système informatique, le potentiel repreneur pourra prendre une décision éclairée.

La réalisation de cet audit représente un coût, mais il constitue un investissement nécessaire pour s’assurer de la viabilité de votre projet. À noter qu’il existe des cabinets d’affaires, de finances et de comptabilité spécialisés dans le BTP, qui peuvent réaliser ce travail, pour un coût moyen de 100 à 150 € de l’heure.

Étape 5 : déterminez le plan d’achat de l’entreprise BTP

Si les résultats de l’audit sont concluants, vous pouvez entamer les démarches concrètes pour effectuer la reprise de l’entreprise de BTP. À ce stade, il vous faut concevoir un plan d’acquisition qui précisera :

  • L’option de reprise retenue (l’appropriation des titres ou d’une branche d’activité, l’annexion de l’entreprise reprise, la création d’une entreprise et appropriation du fonds de commerce, l’acquisition graduelle des titres, etc.) ;
  • Le montage juridique retenu (incluant toutes les caractéristiques en cas de création — capital social, rôle des associés, forme juridique…) ;
  • Les modalités d’acquisition (les garanties sur les actifs et les passifs, les clauses de paiement…)
Étape 6 : financez la reprise et négociez l’accord de cession

Enfin, vous devez présenter la stratégie de financement au cédant, afin de le rassurer sur la viabilité de votre projet. Pour cela, il vous faudra détailler vos apports en capital personnel, décrire vos investisseurs et le montant de leur soutien, les emprunts contractés, ainsi que les aides et subventions attendues.

À l’issue des négociations, un protocole d’accord est rédigé. Une fois la date de cession dépassée et les fonds débloqués, les accords finaux sont réalisés, introduisant la conclusion de l’acte de vente

La reprise d’entreprise dans le BTP ou dans tout autre secteur est encore victime de nombreux préjugés. Mais, une fois que l’on prend le temps de les lever, il s’agit d’une réelle opportunité d’affaires, avec un potentiel d’accomplissement, aussi bien professionnel que personnel ! Attardez-vous encore quelques minutes sur ces considérations, pour en prendre la pleine mesure… et lancez-vous (avec une bonne préparation !) !

Si l’entrepreneuriat dans le secteur du BTP vous intéresse prenez le temps de considérer la franchise de La Compagnie des Toits. Dans la mesure où nous intervenons dans un univers B to B porteur avec de belles perspectives d’avenir, nous disposons d’un certain nombre d’arguments pour vous convaincre de vous lancer dans l’aventure !


[1] Chiffres : https://www.toute-la-franchise.com/vie-de-la-franchise-A32458-le-marche-du-batiment-tendances-et-chiffres-cles.html

[2] Chiffres : https://www.ffbatiment.fr/le-batiment-en-chiffres

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Reprise d’entreprise : mythe et réalité

Les mythes : 5 idées reçues sur la reprise d’entreprise

La reprise d’entreprise est plus risquée que la création

VRAI ET FAUX. Au même titre que la création, la reprise d’entreprise peut être une opération risquée, au regard du succès de la reprise ou de la pérennité de la société rachetée. Toutefois, il est possible de réduire les risques avec une bonne préparation ! Comparable à une épreuve d’endurance, ce projet doit impérativement connaître différentes phases et étapes, allant de la définition de son ambition personnelle à la négociation avec le cédant.

Dans de nombreux cas, rependre une entreprise c’est aussi bénéficier de l’accompagnement de l’ancien gérant. Cependant la qualité de cet accompagnement n’est pas garantie : désengagement de l’ancien gérant, relation humaine difficile, absence d’obligation contractuelle…

Les cédants ne sont intéressés que par le prix

FAUX. Dans une reprise d’entreprise, il n’est pas rare d’observer une différence de prix entre les vœux du cédant et ceux du repreneur. Concrètement, le prix de vente est le résultat d’un long travail d’analyses (diagnostics, audits). Traditionnellement, si cet écart est inférieur à 30 %, la négociation peut être lancée. Au-delà, l’opération s’avère immédiatement plus complexe…

Mais au-delà de l’aspect purement financier, le cédant peut être influencé par la personnalité du repreneur : lorsqu’une relation de confiance s’installe au fil des échanges, il arrive que le premier vende finalement moins cher au second !

La maîtrise du métier est essentielle

FAUX. Un repreneur n’est pas forcé de maîtriser les métiers de l’entreprise. Bien sûr, une connaissance des différents savoir-faire internes peut faciliter le management et potentiellement le succès de la reprise. Mais, un regard neuf sur l’activité peut aussi offrir de nouvelles perspectives à la société rachetée, lui offrant ainsi un nouvel avenir…

Quelles que soient les compétences initiales du repreneur, le seul impératif au succès de la reprise d’une entreprise est de savoir diriger (développer une vision, faire preuve de jugement, décider, organiser les tâches, inspirer confiance, persuader, donner l’exemple, favoriser la collaboration…).

L’évaluation de l’entreprise est uniquement comptable

FAUX. Si le prix de vente s’établit sur des données chiffrées, ce n’est pas l’unique paramètre considéré. Au-delà des critères économiques et financiers, l’évaluation s’appuie aussi sur ses dimensions sociales et humaines ainsi que sur ses valeurs. Dans ce type d’opération, le repreneur doit intégrer ces éléments immatériels dans sa proposition commerciale.

Véritable aventure humaine, la reprise d’entreprise impose de s’intéresser aux hommes et aux femmes déjà en place : leurs compétences, leurs attentes, l’impact du départ des dirigeants sur eux, les départs en retraite, le niveau de rémunération, les salariés clés de la société, etc.

Le développement de nouvelles compétences est inutile

FAUX. Si la maîtrise de tous les métiers de l’entreprise n’est pas essentielle, l’enrichissement des compétences d’un repreneur n’est jamais inutile. Pourquoi ne pas profiter du long processus de reprise pour renforcer ses acquis professionnels et développer de nouvelles connaissances ? Il est vivement conseillé de réaliser des démarches de formation pour étoffer ses savoir-faire (et savoir-être).

Attention : il ne faut pas que ces actions empêchent le repreneur de s’appuyer sur les conseils de professionnels spécialisés (banquiers, notaires, avocats, experts-comptables) : le succès de la reprise dépend aussi de sa capacité à bien s’entourer !

La réalité : nos 5 conseils pour réussir

Soyez cohérent(e) avec votre vie personnelle

Traditionnellement, un projet de reprise d’entreprise intervient après avoir connu une première expérience professionnelle. Entre-temps, la vie personnelle s’installe, voire se conjugue à plusieurs. Ici, il s’agit déjà d’évaluer la cohérence du projet avec ces impératifs de temps et/ou d’argent. Par ailleurs, le souci de cohérence doit également s’observer entre vous et le projet : le niveau de rémunération souhaité, l’intérêt pour le développement commercial, la recherche d’un savoir-faire complémentaire, la capacité d’investissement, etc.

Maîtrisez votre sujet

Si la reprise d’entreprise est un processus qui s’étend entre 12 à 18 mois en moyenne, c’est aussi pour vous donner le temps de bien travailler ce projet et inspirer confiance, aussi bien au cédant qu’aux partenaires, investisseurs, collaborateurs et acheteurs. En effet, la préparation est une des conditions qui dictent le succès de ce type d’opération. Vous ne devez pas donner l’impression d’être pris(e) de cours sur une question.

Évaluez tout le potentiel de l’entreprise

Au-delà de la seule situation économique de l’entreprise, il faut étudier les moyens de production, ainsi que les volets juridiques et humains. Concrètement, vous devez prendre le temps de faire une étude de marché poussée, associée à une étude de la concurrence. Il existe des outils de stratégie d’entreprise pour vous accompagner dans ce travail, fastidieux, mais impératif, à l’image de la méthode SWOT (Strenghts, Weaknesses, Opportunities et Threats ; en français, forces, faiblesses, opportunités et menaces).

Mettez-vous à la place du cédant

Au fil des mois, un bon repreneur apprend à connaître le cédant, à comprendre ses motivations, sa démarche de vente et identifier les traits dominants de sa personnalité. Au-delà de l’histoire de l’entreprise, il prend également le temps de rencontrer les salariés, pour mieux en percevoir les dynamiques. Toutes ces démarches contribuent à instaurer une relation de confiance, qui influencera la négociation et consolidera la reprise.

Entourez-vous d’experts pour la reprise d’entreprise

Même s’il ne s’agit pas de votre première reprise d’entreprise, ce type d’opération ne doit jamais se faire seul(e). Dans la sphère personnelle, obtenez le soutien moral de vos proches, de votre famille et de vos amis ; dans la sphère professionnelle, entourez-vous de conseillers à la plus-value spécifique (avocat, comptable, etc.) pour limiter les risques.

Il existe aussi des réseaux d’accompagnement professionnel qui peuvent s’avérer déterminants dans le succès d’une telle opération. À l’image de notre dispositif spécifiquement conçu pour soutenir la reprise d’une franchise : cliquez ici pour en savoir plus à son sujet !

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