Comment peut-on changer de poste ?

En 2021, 68 % des cadres avaient l’intention d’opérer ce changement dans les deux ans à venir. Un chiffre porté à 86% chez les moins de 35 ans… Or, la mobilité professionnelle peut pleinement satisfaire ces envies, tout en représentant un bénéfice pour l’entreprise. Explications.

Qu’est-ce que la mobilité professionnelle ?

Quels sont les différents types de mobilités professionnelles ?

La mobilité professionnelle se définit comme un changement dans les modalités d’exercice de l’activité professionnelle d’une personne – que ce soit au niveau du poste lui-même, du secteur d’activité, d’affectation ou d’entreprise.

Renvoyant tout simplement à l’envie de changer de poste d’un salarié, elle peut s’opérer au sein d’une même entreprise ou vers une autre, car elle peut revêtir différentes formes :

  • La mobilité professionnelle interne

Il est possible de changer de poste au sein d’une même entreprise ou d’un même groupe. Cette mobilité interne peut se faire de manière horizontale ou fonctionnelle (changement d’affectation – de service, de filiale ou de mission sans changement au niveau hiérarchique) ou de manière verticale ou hiérarchique (promotion ou parfois, rétrogradation).

  • La mobilité professionnelle externe

Classiquement, il est possible de changer de poste en changeant d’entreprise. Cette mobilité externe peut se traduire par un changement de statut (à l’image du salarié à l’indépendant) ou un changement d’univers sectoriel (à l’image d’un comptable qui passe d’une agence immobilière à une entreprise informatique).

  • La mobilité professionnelle géographique

Il est possible de changer de poste en changeant de lieu de travail. Cette mobilité professionnelle géographique peut se traduire par une mutation au sein d’une même entreprise ou d’un changement d’entreprise. Si elle peut se faire à l’échelle nationale (ville, département, région) ou internationale (pays), elle réclame, dans tous les cas, de la préparation et de l’organisation, pour gérer la distance (anglais, entretien en visio…) et l’administratif, généralement associé à cette démarche (déménagement, visa, carte de séjour…).

Pour changer de poste, les avantages pour le salarié

Quelle que soit la forme qu’elle prend, la mobilité professionnelle est une solution parfaite pour changer de poste, d’équipe, d’ambiance de travail, mais aussi de cadre de vie, de salaire, etc. Son recours renforce la motivation et l’implication d’un salarié, qui y trouve (normalement) un meilleur équilibre, une source d’épanouissement et de sens.

Un salarié peut se présenter au service des Ressources Humaines (RH) pour découvrir les offres en interne. En dehors de ses heures de travail, un salarié peut aussi se rapprocher du Conseil en Évolution Professionnelle (CEP), dont il dépend : il s’agit d’un dispositif d’accompagnement gratuit et personnalisé, pour changer de poste (reconversion, reprise ou création d’activité, etc.).

Pour changer de poste, les avantages pour l’entreprise

La mobilité professionnelle présente également des avantages pour les entreprises : elle permet d’attirer de nouveaux talents, tout en conservant ceux actuels. Lorsqu’un employeur s’en soucie, il bénéficie d’une meilleure organisation interne, en facilitant les évolutions de poste et la réorganisation des équipes pour garder ses salariés. Il peut ainsi mieux gérer les besoins en effectif dans les services et redynamiser aisément leurs équipes.

Si la mobilité professionnelle est développée dans une entreprise, elle contribue à garder ses talents, et encourage de nouveau à pousser ses portes. Chacun appréciant que la structure facilite leur évolution, leur volonté d’acquérir de nouveaux savoir-faire, dans le cadre d’une transition sereine… Sans parler des économies réalisées dans les processus de recrutement…

Pourquoi faut-il y penser pour changer de poste ?

Élargir ses compétences et ses responsabilités

Bien préparée, la mobilité professionnelle interne – même transversale – permet de développer de nouvelles compétences, avec davantage de sérénité. Avec l’accord de l’entreprise, le salarié peut suivre une formation professionnelle et acquérir de nouveaux savoir-faire, pour changer de poste et s’offrir de nouvelles perspectives de carrière. Dans le cadre d’une mobilité interne verticale, il pourra évoluer dans la hiérarchie de l’entreprise, obtenir davantage de responsabilités.

Avec la mobilité interne, le salarié peut changer de poste, satisfaire ses exigences professionnelles, tout en conservant le cadre qu’il affectionne (culture d’entreprise, équipes…).

Changer de cadre de vie

Lorsqu’un salarié désire davantage changer de cadre de vie que changer de poste, il peut consulter son employeur sur les opportunités de mobilité professionnelle géographique : soit l’entreprise dispose de filiales en France ou à l’étranger, qu’il peut intégrer, soit elle accepte de recourir au télétravail pour conserver son salarié. En effet, avec le développement des outils de communication de travail à distance et la démocratisation du télétravail (accélérée par la covid-19), cette forme de mobilité est grandement facilitée…

Avec la mobilité géographique, le salarié peut développer des soft-skills (adaptabilité, ouverture d’esprit, endurance, ténacité, développement de la confiance en lui…) qui sont autant d’ingrédients rendant l’expérience riche, aussi bien pour le salarié que pour l’employeur.

Réaliser sa reconversion professionnelle

À tout moment, un salarié peut se poser des questions sur son avenir professionnel : si son entreprise ne lui donne plus satisfaction, un salarié peut se tourner vers la mobilité externe pour (re)trouver le bien-être tant recherché de nos jours. Il peut chercher le même travail dans une nouvelle structure ou profiter de ces questionnements pour changer de poste, trouver davantage de sens et d’épanouissement dans son activité professionnelle, tendre vers un métier en cohérence avec ses valeurs et ses aspirations d’aujourd’hui…

La reconversion professionnelle peut s’opérer à tout âge, mais changer de travail est une décision qui mérite réflexion et nécessite un minimum d’introspection. Peut-être serez-vous intéressé(e) par les métiers d’avenir : des secteurs gros pourvoyeurs d’emploi, qui assurent une plus grande facilité pour le démarrage d’une nouvelle vie professionnelle …

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Les 7 étapes d’une reprise d’entreprise industrielle

Quelle que soit sa taille, une entreprise industrielle réunit des hommes et des femmes avec des profils très différents qu’il faut appréhender pour mener à bien un projet de reprise. Découvrez les 7 étapes clés pour réussir ce rachat.

Les spécificités d’une entreprise industrielle

Une entreprise industrielle renvoie à une société qui produit des biens (objets concrets) ou des services (prestations de maintenance, par exemple). Au-delà des métiers historiques de la métallurgie ou de l’aéronautique, l’industrie technologique couvre aujourd’hui de nombreux univers proches du quotidien des consommateurs, à l’image des matériels photographiques et optiques.

Généralement, une entreprise industrielle œuvre dans l’un de ces 8 secteurs d’activité :

  • La construction aéronautique, spatiale et défense
  • L’automobile
  • Les équipements mécaniques
  • La construction navale
  • Le ferroviaire
  • La métallurgie
  • Les équipements énergétiques
  • L’électrique, électronique, numérique et informatique

Même si le cœur d’activité d’une entreprise industrielle vise à satisfaire les besoins des consommateurs, elle construit souvent leur chiffre d’affaires en BtoB — une entreprise se chargeant de la vente aux utilisateurs finaux. Au-delà des spécificités métiers, la reprise d’une entreprise industrielle suppose donc de posséder le sens du commerce en BtoB !

Comment réussir la reprise d’une entreprise industrielle ?

Étape 1 : Préparer son projet de reprise

Tout projet de reprise d’une entreprise industrielle repose sur une intense réflexion et une solide préparation. Ici, il s’agit de vous interroger sur vos motivations et vos objectifs pour définir et cibler le type de société à reprendre (secteur d’activité, région, industrie, taille…). Il est possible, voire recommandé, de se faire conseiller et le cas échéant, de suivre une formation pour asseoir une image de candidat à la reprise, à la fois fiable et motivé.

Étape 2 : Trouver la bonne entreprise industrielle

Une fois le cap de la reprise définie, il vous faut partir à la recherche de l’entreprise industrielle à reprendre. Ici, il vous faudra activer vos réseaux, aussi bien familial et amical que professionnel. Plus largement, vous pourrez vous adresser à des intermédiaires en cession et acquisition d’entreprise industrielle, accéder aux bourses de candidats repreneurs, sans oublier de consulter les annonces et de prospecter en direct.

Étape 3 : Réaliser un diagnostic et une évaluation

Lorsque vous aurez repéré une cible, il vous faudra procéder aux premiers diagnostics de reprise d’entreprise industrielle (méthode patrimoniale et/ou d’évaluation par leur rentabilité et par comparaison, diagnostic qualité, sécurité et environnement). À ce stade, vous pouvez organiser la rencontre avec le cédant, idéalement dans des locaux en pleine activité. Vous pourrez alors mieux appréhender le climat interne, identifier le cœur du métier et les personnes clés, mesurer le degré d’urgence de la cession et les motivations du cédant. Fort(e) de ces informations, vous pourrez alors réaliser l’évaluation de l’entreprise industrielle, en considérant son potentiel et son capital immatériel, au-delà des seules considérations comptables.

Étape 4 : Établir le montage financier et fiscal

Le projet de reprise d’entreprise industrielle se poursuit avec la réalisation du montage juridique et fiscal. Ici, tout dépend de la situation : reprendre une entreprise individuelle suppose de reprendre son fonds de commerce ; mais reprendre une société suppose de choisir entre la reprise de son fonds (actifs) ou de ses titres (actifs et passif). Vos choix auront des conséquences juridiques, fiscales et financières et constitueront un élément clé de la négociation. En effet, la prise de contrôle de la société par le rachat de ses titres, l’augmentation du capital, l’achat de parts de SARL ou la reprise totale de l’entreprise peut sensiblement influencer vos échanges avec le cédant.

Étape 5 : Faire le business plan de reprise

Document central à toute reprise d’entreprise industrielle, le business plan de reprise est un exercice indispensable pour obtenir un financement. Il pose votre stratégie et vos objectifs, puis concentre toutes les informations récoltées de manière synthétique. Autant d’éléments qui permettent de rapidement évaluer la viabilité du projet de reprise.

À titre indicatif, la structure du business plan repose généralement sur ces points :

  • Le résumé des points forts du projet, des priorités d’action et des écueils à éviter ;
  • Vos atouts démontrant que vous êtes la bonne personne pour cette reprise ;
  • Votre projet de reprise ;
  • La présentation de l’entreprise industrielle, ses produits/services ;
  • La présentation du marché et de la concurrence ;
  • Votre stratégie de développement de la cible ;
  • Le dossier financier ;
  • Le calendrier envisagé.
Étape 6 : Négocier et formaliser le protocole d’accord

À l’aide de ce document formalisé, vous pourrez alors mener les négociations avec le cédant de l’entreprise industrielle, balisant les risques éventuels (re-création de l’activité à l’extérieur, perte de substance, départ d’un cadre et du savoir-faire, stocks…). Ensemble, il ne vous restera plus qu’à rédiger un protocole d’accord, formalisant les différents points d’entente : cet acte engage les deux parties, fixant des droits et des obligations pour chacune d’entre elles, les conditions et modalités de la reprise de l’entreprise industrielle et le calendrier des opérations à effectuer, pour la finalisation de l’opération.

Étape 7 : Accomplir les démarches administratives

Lorsque le protocole d’accord est signé, les financeurs doivent confirmer l’octroi de crédits, via une notification écrite. Ensuite, vous vous engagerez, définitivement, dans un processus de reprise d’entreprise industrielle irréversible, avec le déblocage des fonds, la signature de l’acte de cession définitive et les formalités administratives de reprise.

Désormais à la tête d’une entreprise industrielle à relancer, vous devrez gérer les 100 premiers jours, en adoptant les mesures appropriées, dès les premiers mois, en prenant en main votre société et en embrassant pleinement la vie d’entrepreneur.

Mais à l’heure des interrogations, avez-vous bien pensé à toutes les alternatives de reconversion professionnelle — notamment entre le repreneuriat et la franchise ?


[1] Chiffres : https://www.insee.fr/fr/outil-interactif/5367857/tableau/70_SAC/73_IND

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Pistes de formations pour adultes en reconversion professionnelle ?

Dans tous les cas, profitez de votre statut de salarié pour prendre le temps de penser à votre projet de reconversion professionnelle et aux différentes options de formation pour adultes.

Vers qui se tourner pour son projet de reconversion professionnelle ?

Une reconversion professionnelle est personnelle

Le premier acteur de sa reconversion professionnelle est soi-même ! Le travail d’introspection est indispensable pour déterminer ce que vous recherchez, dans le cadre d’un nouvel emploi.

Parmi les motivations classiques au changement figure la quête de sens, la rémunération, l’envie d’indépendance et la poursuite d’un nouvel équilibre de vie. Toutefois, il arrive que cette envie de reconversion soit motivée par un rejet de l’emploi actuel ou le manque d’opportunités au sein de l’entreprise.

En décantant vos motivations profondes, vos motivations au travail et les qualités que vous aimeriez exploiter davantage, tout en identifiant vos contraintes familiales et financières, vous pourrez plus sereinement envisager la suite…

Bon à savoir : en cas de difficultés à conduire ses questionnements intérieurs, sachez que vous pouvez réaliser un bilan de compétences ! Avec plus de 100 000 bilans effectués chaque année, c’est une démarche courante, susceptible d’être prise en charge par le Compte Personnel de Formation !

Les organismes de conseils et de formation 

Si les grandes lignes de toute reconversion professionnelle sont impérativement dessinées par vos soins, vous n’êtes pas seul(e) dans cette nouvelle aventure. Au-delà du classique Pôle Emploi, il existe de nombreux organismes et associations, qui peuvent vous aider à changer de métier :

  • L’Association pour la Formation Professionnelle des Adultes (AFPA), pour les demandeurs d’emploi et les salariés ;
  • L’Association Pour l’Emploi des Cadres (APEC), pour les personnes ayant le statut de cadre ;
  • L’Agefiph, pour les personnes handicapées ;
  • La Chambre des métiers et de l’artisanat pour des formations techniques et générales, voire des stages pour mieux appréhender le travail ;
  • Le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM), pour avoir accès à des centaines de formations variées, de courte durée ;
  • Le réseau GRETA, pour bénéficier de formations diplômantes, alternantes, qualifiantes ou modulaires, dans un établissement, dans votre entreprise ou via Internet ;
  • Le site MaFormation, pour profiter des 200 000 formations à disposition.
Les autres adultes ayant franchi le pas

La dernière impulsion nécessaire à votre reconversion professionnelle peut aussi être initiée par d’autres adultes ayant déjà franchi le pas. Sur Internet et sur les réseaux sociaux, vous pouvez lire leurs retours d’expériences, voire échanger directement avec eux.

Même s’ils œuvrent dans un secteur d’activité, radicalement différent de celui que vous envisagez, le partage de leur vécu et de leur ressenti peut vous rassurer sur vos doutes éventuels et vous apporter de précieux conseils, pour vous aider à mener votre projet à bien.

Comment financer sa reconversion avec une formation CPF ?

« Mon Compte Formation », source d’infos pour les adultes en reconversion

Naturellement, la reconversion professionnelle représente un coût, qu’il faut considérer dans votre initiative : heureusement, il existe de nombreuses formations pour adultes, potentiellement « couvertes » par votre CPF !

Accessible tout au long de la vie active et jusqu’à la retraite, ce compte est consultable sur le site moncompteformation.gouv.fr : sur cet espace, vous pouvez aisément connaître le montant de vos droits à la formation.

Bon à savoir : si vous effectuez votre formation en dehors des heures de travail, vous n’êtes pas dans l’obligation d’informer votre employeur de votre projet de reconversion professionnelle. Par contre, si vous utilisez votre CPF sur votre temps de travail, vous devez obligatoirement obtenir son accord sur le calendrier et le contenu de la formation envisagée.

Une formation CPF, au format adapté à vos disponibilités

Les formations pour adultes, finançables par le CPF, peuvent prendre différentes formes selon vos disponibilités. Elles peuvent être dispensées en présentiel dans un centre de formation, en ligne, en alternance ou en version « hybride », conjuguant des cours en présentiel et d’autres en distanciel.

Vous pouvez aussi réaliser une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), pour décrocher un diplôme, sans être obligé(e) de suivre une formation pour adultes : ici, vous pouvez gagner du temps, tout en obtenant les compétences requises pour exercer le nouveau métier envisagé…

Pourquoi la franchise est-elle une bonne option de reconversion professionnelle ?

Si votre reconversion professionnelle est motivée par l’envie d’entreprendre, sachez qu’il existe des formations éligibles au CPF, pour la création ou la reprise d’une entreprise. Vous pouvez aussi étudier la pertinence de la franchise : la plupart d’entre elles proposant une formation initiale, pour appréhender le nouvel univers métier.

Mais si votre reconversion est aussi motivée par la quête de sens (comme 85 % des cas), la franchise La Compagnie des Toits est sûrement la solution idéale pour vous : elle permet d’exercer un métier technique concret, gérer le cycle de vie des toits professionnels, qui a du sens, à la fois pour celui qui l’exerce et pour celui qui en bénéficie. Sans oublier qu’incarner le réseau expert des toits professionnels, est également un challenge ambitieux et motivant.

Bon à savoir : En matière de formations pour adultes, la franchise La Compagnie des Toits prévoit, au départ, 8 semaines d’accompagnements personnels vous permettant de couvrir les aspects, technique et commercial. Ensuite, la tête du réseau reste à disposition de ses franchisés, tout au long de la durée prévue au contrat. Les autres membres du réseau peuvent également partager leur expérience avec vous, répondre à vos interrogations et vos éventuels doutes, car c’est aussi le but de la franchise, ne pas démarrer son activité seul(e).

En attendant, pour nourrir vos réflexions pour votre reconversion professionnelle, découvrez déjà 10 bonnes raisons de passer du salariat à l’entrepreneuriat !

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Commerce B to B vs B to C : quel emploi est fait pour vous ?

En vous attardant sur leurs différences, vous pourrez mieux définir vers quel emploi vous désirez vous diriger.

B to B vs B to C : Définitions & Stratégies

Le grand public au cœur du B to C

Comme le marché du B to C cible les consommateurs finaux, la priorité est de les satisfaire, avant toute autre chose. Or, avec le développement des ventes par Internet, ces derniers sont de plus en plus tournés vers l’achat facile, aussi rapide que sans déplacement. Mais cette effervescence cache aussi une plus forte volatilité : ils n’hésitent pas à aller voir la concurrence pour bénéficier d’un produit optimal avec un prix très attractif.

Ici, l’enjeu est de construire une relation d’achat entre l’entreprise et le particulier, en s’appuyant sur les atouts de la marque et sa notoriété, la qualité de son service client, ainsi que les avis et commentaires laissés par les anciens clients. Sans oublier la livraison, qui doit impérativement être sûre, rapide et peu chère.

L’approche inter-entreprise du B to B

Sur le marché du commerce B to B, la cible est constituée de professionnels : il serait préjudiciable de penser que leurs attentes sont les mêmes que celles des particuliers, car leurs besoins sont très spécifiques. Si les ventes se font sur d’importants volumes, pour pouvoir bénéficier de prix attractifs — et impérativement négociés -, la qualité n’en est pas moins observée à la loupe, intégrant les données techniques, les plus précises et détaillées possibles.

Ici, la relation entre entreprises se construit autour des différentes modalités de paiement et de livraison, ainsi que sur des délais. La différence s’établit sur la personnalisation de l’offre, une flexibilité nécessaire pour développer des relations privilégiées.

Commerce B to B vs B to C : quelles différences ?

Au-delà de ces différences fondamentales de public, le marché du B to B et du B to C s’oppose sur le cycle de vente, le nombre de décideurs, la typologie des achats et les relations personnelles… Autant d’éléments à intégrer, pour déterminer si vous êtes fait(e) davantage pour évoluer dans un univers professionnel B to B ou B to C…

Un public cible limité VS un public cible large

L’une des principales différences entre le marché B to C et le marché B to B concerne la cible. Si le premier rayonne très largement, le second est plus spécifique.

En B to B, une entreprise qui vend des appareils médicaux à destination des hôpitaux, ne va s’adresser qu’aux responsables de ces établissements, seuls individus habilités à décider d’un achat. En B to C, cette même entreprise s’intéresserait à tous les utilisateurs potentiels de son produit, ainsi qu’à ses patients. Ce n’est pas forcément l’acheteur l’unique cible du B to C, mais bien tous les vecteurs susceptibles de conduire à l’achat du produit.

Un cycle de vente long VS un cycle de vente court

Sur un marché tourné vers les particuliers, le cycle de vente est relativement court — et cela, même si le consommateur prend le temps de consulter sa famille et de recueillir des avis, à droite et à gauche. Il n’en reste pas moins l’unique décisionnaire dans le processus.

À l’inverse, dans le cadre d’achats interentreprises, les contrats B to B peuvent durer des mois, voire des années : l’entreprise acheteuse prenant le temps d’étudier la qualité du produit, tout en respectant la chaîne de décisions. Dès lors, ces achats sont plus stables et moins volatils que dans l’univers B to C.

Des décideurs multiples VS un décideur unique

Si l’une des particularités du marché B to B est de reposer sur une durée du cycle de vente long, c’est notamment à cause du nombre de services pouvant être impliqués dans la décision finale : les comptables, les responsables de services, les experts métiers, le dirigeant, etc. À noter qu’il n’est pas rare de solliciter des conseillers extérieurs (banquiers, avocats, consultants…) pour évaluer le produit ou émettre leur avis.

À l’inverse, le marché tourné vers les particuliers amène à des actes d’achat plus rapides, dans la mesure où, la plupart du temps, une seule personne est décisionnaire.

Des achats rationnels VS des achats « coup de cœur »

L’une des dynamiques du marché B to C repose sur la séduction des particuliers : le storytelling, déployé dans les publicités, illustre parfaitement cette approche. À l’image des derniers spots d’Intermarché, qui racontent l’histoire naissante entre une caissière et un client. Sous le charme des émotions suscitées, ils donnent l’envie de pousser les portes de leurs magasins.

Dans le marché du B to B, la séduction laisse la place à la logique : le produit (ou le service) doit plaire pour ses caractéristiques et son utilité. Dans le cadre d’une démarche interentreprise, le motif d’achat ne s’inscrit jamais sur une dimension « coup de cœur », mais sur des données factuelles et rationnelles.

Des relations poussées VS des relations volatiles

Le marché du commerce B to B impose la construction d’une relation de confiance qui se tisse sur plusieurs années : le fournisseur devant être à l’écoute des enjeux de son client, de ses préoccupations et de ses objectifs, pour mieux les anticiper et répondre à la demande. La proximité et le contact en face à face constituent le socle d’une relation privilégiée.

À l’inverse, dans l’univers B to C, la recherche d’une relation de confiance est impérative pour la marque, mais elle sera forcément plus volatile, dans la mesure où le client ne tentera pas forcément d’établir cette relation.

Maintenant que vous comprenez parfaitement les enjeux et les différences des marchés B to B et B to C, nous vous invitons à vous interroger sur vos motivations à changer de travail. Un chemin introspectif nécessaire, pour valider une éventuelle reconversion professionnelle et la mettre sur de bons rails.

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Réorientation professionnelle : comment savoir si c’est le bon moment ?

Mais, de la simple évocation de cette éventualité à la réorientation professionnelle effective, comment savoir quel est le bon moment pour franchir le pas ? Il existe plusieurs signes d’alerte qui doivent vous mettre la puce à l’oreille…

Signe n° 1 : Votre travail vous ennuie !

Lorsqu’une activité est marquée par une saisonnalité, comme dans la restauration, la vente ou l’hôtellerie, un salarié peut tout à fait éprouver de l’ennui au travail pendant les périodes creuses. Mais lorsque l’ennui s’installe durablement dans votre quotidien, au point de ne penser qu’au week-end et aux prochaines vacances, il est temps de s’interroger sur une réorientation professionnelle.

Bon à savoir : gare au « bore-out », un trouble psychologique sévère, déclenché par l’ennui au travail et l’absence de satisfaction professionnelle. Ce syndrome peut avoir des conséquences sur la santé du salarié (dépression, stress, fatigue chronique, trouble du sommeil, angoisse…).

Signe n° 2 : Votre salaire n’est plus à la hauteur !

Si la perception de votre salaire ne sert qu’à payer vos factures et reste votre unique motivation d’aller au travail, l’heure de la réorientation professionnelle a peut-être sonné ! En effet, un salarié qui n’est pas payé à sa juste valeur va progressivement se sentir frustré : une juste rémunération doit refléter vos compétences et votre implication dans l’entreprise.  

Bon à savoir : La formule « travailler plus, pour gagner plus » ne suffit pas toujours à vous permettre d’atteindre vos objectifs professionnels. La plupart du temps, vous devez vous former pour monter en compétences et percevoir un salaire plus important.

Signe n° 3 : Vos valeurs diffèrent de celles de l’entreprise !

Vous constatez que vos valeurs et celles de vos collègues, de votre manager (ou plus généralement de votre entreprise) ne sont plus en adéquation. Il s’agit parfois des petites divergences, qui s’insinuent et altèrent progressivement vos relations avec les autres — que ce soit au niveau de leurs personnalités, de leurs styles de vie ou de leurs opinions.

Bon à savoir : Ici, la nature de votre travail n’est pas directement mise en cause dans votre projet de réorientation professionnelle, mais cela n’en constitue pas moins un signe d’alerte au changement. En effet, le sentiment d’appartenance à une entreprise est un levier de motivation à ne pas négliger !

Signe n° 4 : Votre hiérarchie est toxique !

Si vous subissez le comportement tyrannique d’un manager ou de votre hiérarchie, il est vivement conseillé d’envisager très vite une réorientation professionnelle ! Une personne qui vous fait vivre un enfer au quotidien, pour nourrir son ego et satisfaire ses propres objectifs, ne vous permettra aucun épanouissement au travail.

Bon à savoir : Parallèlement aux comportements ouvertement tyranniques, aisément identifiables, il faut se méfier d’une hiérarchie plus insidieusement toxique. L’absence d’encouragements, la mise constante sous pression, les remarques désobligeantes, sont autant d’éléments proches du harcèlement moral qu’il faut impérativement fuir, pour votre bien-être et pour votre épanouissement professionnel et personnel.

Signe n° 5 : Vos compétences ne sont pas reconnues !

Avec l’expérience professionnelle, vous développez des « soft-skills » que vous pouvez progressivement valoriser sur votre poste. Acquises avec les années, ces compétences n’apparaissent pas forcément nommément dans votre fiche de poste — qui vous cantonne dans un quotidien qui n’exploite pas pleinement tout votre potentiel. Si elles ne sont, ni reconnues, ni pleinement utilisées par votre entreprise, il est temps de penser à la reconversion professionnelle !

Bon à savoir : Les « soft-skills » renvoient à des compétences acquises avec l’expérience. Par exemple, il peut s’agir de votre capacité à vous exprimer en public, à prendre des décisions, ou concerne votre intelligence relationnelle, votre bonne gestion du temps, votre capacité à montrer une certaine agilité ou de la créativité, vos facultés à la négociation, etc. 

Signe n° 6 : Votre motivation décroît jour après jour !

Jour après jour, les réveils matinaux deviennent de plus en plus compliqués : vous peinez à trouver une raison de vous lever pour aller au travail. Le manque de stimulation et d’excitation professionnelle est certainement à l’origine de ce manque croissant de motivation : il s’agit d’un signe d’alerte incontestable pour penser activement à une réorientation professionnelle !

Bon à savoir : Le fait de repousser l’heure du lever, de sauter le petit-déjeuner pour rester plus longtemps au lit et de partir à reculons à votre travail, sont autant d’indicateurs du changement. Ne laissez pas cet état durer trop longtemps, sans quoi cette corvée deviendra progressivement une vraie souffrance psychologique.

Signe n° 7 : Vos rêves vous portent ailleurs !

« L’herbe est toujours plus verte ailleurs » : nombreux sont ceux qui ont l’impression que la situation des autres est meilleure que la leur. Cela ne signifie pas forcément que l’heure du changement a sonné. Mais lorsque vos rêves de carrière s’opposent diamétralement à votre réalité, il est peut-être temps d’approfondir la question d’une réorientation professionnelle…

Bon à savoir : Reprendre le fil de sa carrière et s’interroger sur son orientation, si l’on avait pris une décision différente, est un mécanisme tout à fait naturel. Seule la fréquence de ces pensées doit vous interpeller. D’autant plus, si elles interviennent pendant les réunions de travail ou lors de moments de convivialité entre collègues…

À la lecture de ces 7 signes d’alerte, si vous vous reconnaissez ou que vous êtes actuellement dans une de ces situations, nous vous proposons de découvrir les 5 secteurs d’activité qui recrutent ou qui sont en plein développement. L’objectif étant d’inscrire votre démarche sur les rails de la réussite !

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Reconversion professionnelle : ces métiers d’avenir

Dès lors, pourquoi ne pas se créer de nouvelles opportunités dans des métiers d’avenir ? Et pourquoi ne pas les envisager en franchise pour réussir pleinement son projet ?

Qu’est-ce qu’un métier d’avenir ?

Chaque année, les journaux économiques publient la liste des métiers dits d’avenir. Elle regroupe des professions qui, soit offrent des perspectives d’évolutions intéressantes, soit recrutent massivement.

Un recrutement massif

Selon une étude de la DARES (Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques) et de France Stratégie, les trois grands secteurs pourvoyeurs d’emploi pour les 10 prochaines années sont :

  • Le BTP

Dans un marché où 54% de l’activité est généré par l’amélioration et l’entretien de l’existant, l’impérative rénovation des bâtiments pour répondre aux exigences des Accords de Paris. La volonté de re-centraliser les processus de production en France devraient ainsi entraîner la création de 190 000 emplois d’ici 2030 dans le BTP.

  • La santé

D’ici 2030, 1 Français sur 3 aura plus de 65 ans et 3 millions seront en situation de perte d’autonomie. Le vieillissement de la démographie française va augmenter les besoins de prise en charge de la santé.

  • Le numérique

Dynamisé par la crise de la Covid-19 avec la généralisation du télétravail, le secteur du numérique devrait recruter massivement pour offrir 600 000 postes supplémentaires d’ici 2030.

Des perspectives d’évolutions intéressantes

Quelles que soient les motivations, une reconversion professionnelle pousse à s’améliorer, à se challenger, mais ce changement peut être plus facile en bénéficiant d’un marché à fort potentiel.

Au regard du seul critère des perspectives d’évolutions, les métiers de la transition énergétique sont extrêmement porteurs. Comme en témoigne le jour du dépassement de la Terre qui est passé de la mi-décembre, en 1973 au 28 juillet, en 2022.[2] Il devient urgent de trouver une solution pour ne plus vivre autant à crédit. Là encore, le BTP peut/doit tirer son épingle du jeu — ce qui en fait potentiellement un métier d’avenir sur les 2 critères…

Avec un monde de plus en plus digitalisé, les métiers de l’informatique & cybersécurité sont également extrêmement porteurs : entre les évolutions technologiques constantes et le poids grandissant du secteur, l’expert en sécurité, l’ingénieur en intelligence artificielle et le développeur web sont définitivement des métiers d’avenir. Au même titre que les métiers du marketing digital (community manager, référenceur SEO, rédacteur web, consultant SEA…).

Pourquoi ne pas envisager la franchise dans un secteur porteur ?

Si elle attire un grand nombre de Français, la reconversion professionnelle est un cheminement personnel qui peut se heurter à différents obstacles et peurs. Mais en choisissant de la mener sous la forme d’une franchise dans un secteur porteur, plusieurs d’entre eux se lèvent spontanément…

Une reconversion professionnelle avec risques limités

Choisir le statut de franchisé pour sa reconversion professionnelle limite considérablement les risques de cette initiative :

  • La sécurité financière est presque immédiate : le franchisé bénéficie de l’expérience et du savoir-faire du franchiseur pour éviter tous les écueils d’un lancement d’activité classique.
  • La clientèle déjà existante : il bénéficie de la notoriété de la marque, avec un modèle économique solide, déjà testé, validé et optimisé par le franchiseur.
  • Les responsabilités partagées : le franchisé peut s’appuyer sur le franchiseur pour l’aider à son installation, à la vérification de ses chiffres et de son fonctionnement, pour le conseiller…
  • La liberté d’action : chaque réseau suit ses propres règles — certains offrant une grande latitude au franchisé quand d’autres la limitent.

A La Compagnie des Toits, nous construisons ensemble le contrat qui nous lie avec vous. L’objectif étant que chacun puisse s’épanouir dans cette union professionnelle. À noter que nous proposons systématiquement au franchisé une session de formation de 8 semaines pour découvrir et s’approprier les démarches techniques de notre métier et développer l’approche commerciale. Ensuite, nous restons disponibles pour accompagner le lancement de l’activité au gré des besoins et envies du franchisé.

Un réseau dans un métier d’avenir

Mieux qu’une franchise classique, La Compagnie des Toits s’inscrit aussi dans un métier d’avenir, celui du BTP et plus précisément celui des toits professionnels – ce qui lève immédiatement certaines appréhensions pour les candidats à la reconversion professionnelle : le travail ne manque pas ! En effet, en France, il existe près de 11 millions d’établissements professionnels actifs à gérer sur un marché en croissance — qu’il s’agisse d’entreprises, d’industries, de collectivités, d’administrations, de commerces, d’établissements de santé, etc. Le volume d’activité dans le domaine de la gestion et l’usage des toits est estimé à plus de 3 milliards d’euros.

Au-delà des besoins immédiats, ce secteur offre également des perspectives d’activités pérennes à forte valeur ajoutée. En effet, le toit professionnel est évolutif, il s’use face aux éléments naturels, il s’adapte face aux besoins, il doit ainsi être géré quel que soit son type ou son état. Ainsi, à La Compagnie des Toits, nous avons développé une offre de services innovante qui répond à tous les besoins du marché sur l’ensemble de la gestion du cycle de vie de tous les toits professionnels. Pour cela, notre offre s’articule autour de 3 pôles – études, interventions et maintenance — afin de garantir la qualité de notre prestation dans la durée.

Grâce à cette approche innovante, nous répondons aux enjeux des professionnels au niveau de :

  • La continuité de service du toit : protection, circulation et sécurité.
  • L’adaptation du toit aux besoins des entreprises.
  • La satisfaction des usagers autant que celle des gestionnaires.

Si vous faites partie des 93 % de Français qui ont déjà songé à la reconversion professionnelle et si vous figurez parmi les 55 % qui n’ont pas encore franchi le pas, prenez le temps de considérer l’offre de franchise de La Compagnie des Toits. Dans la mesure où nous intervenons dans un secteur porteur avec de belles perspectives d’avenir, nous disposons d’un certain nombre d’arguments pour vous convaincre de vous lancer dans l’aventure !


[1] Chiffre : https://www.nouvelleviepro.fr/actualite/839/les-francais-et-la-reconversion-professionnelle-en-2019

[2] Chiffre : https://www.wwf.fr/jour-du-depassement

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Changer de métier à 50 ans, c’est possible !

Encore faut-il accepter l’influence de ce changement sur son niveau de vie et lutter contre la peur de l’échec… Toutefois, toute reconversion à 50 ans, motivée par l’envie et correctement préparée, peut permettre le lancement serein d’une nouvelle activité, …

50 ans, l’âge de la reconversion ?

Une large palette de compétences de « soft skills »

À 50 ans, vous pouvez justifier d’au moins 20 ans d’expérience professionnelle, avec des compétences aisément identifiables. Appelées « hard skills », elles renvoient aux compétences techniques développées sur le terrain, mais aussi sur les bancs de l’école ou en formation.

Par ailleurs, vous pouvez également valoriser votre profil avec des « softs skills » particulièrement prisés aujourd’hui. Plus difficilement mesurables, ils reposent sur votre intelligence relationnelle et émotionnelle, à savoir, votre caractère, votre comportement en collectivité, votre flexibilité et votre esprit critique.

Bon à savoir : les entreprises développent aussi un intérêt pour les « mad skills » ou « compétences folles ». Elles désignent les aptitudes déduites de la pratique d’un sport ou d’un loisir. Par exemple, la pêche renvoie à la patience et au calme quand la boxe évoque un tempérament fonceur et un goût pour l’adversité…

Une vie personnelle moins « dense »

La reconversion à 50 ans permet aussi de profiter d’une plus grande stabilité personnelle : à cet âge, les enfants sont généralement grands, voire lancés dans la vie, ce qui vous permet de vous focaliser davantage sur l’aspect professionnel.

Au niveau financier, les emprunts bancaires arrivent à leur terme ou presque, ce qui confère une assise solide à tout nouveau projet. Autant d’éléments susceptibles de peser pour, le cas échéant, la souscription d’un nouveau prêt destiné à soutenir ce changement de métier…

Quels sont les enjeux d’un changement de métier à 50 ans ?

L’aspect financier

Changer de métier à 50 ans est un défi dont il faut bien mesurer les conséquences pour l’aborder le plus sereinement possible. Généralement, bien installé(e) dans votre poste, vous bénéficiez d’une rémunération confortable pour vivre aujourd’hui et préparer votre retraite. Sans compter la cotisation inhérente à toute activité salariée.

Or, toute reconversion professionnelle (d’autant plus lorsqu’elle est effectuée à un âge avancé) aura un impact sur votre situation financière, présente comme future. Par exemple, en devenant chef d’entreprise, vous devenez un travailleur indépendant, qui cotisera auprès d’une caisse spécialisée, susceptible d’affecter votre pension de retraite. Plus immédiatement, votre niveau de salaire pourra sensiblement évoluer pendant cette phase de transition.

Bon à savoir : en fonction de votre statut de départ (chômeur, salarié, indépendant) et de votre situation personnelle, n’hésitez pas à vous faire accompagner dans ce changement de métier pour optimiser vos ressources et avancer avec davantage de sérénité.  

La peur de l’échec

Au-delà de l’aspect purement financier, changer de métier à 50 ans représente aussi un défi psychologique : même si les quinquagénaires d’aujourd’hui ne ressemblent plus à ceux des générations passées et ne peuvent plus être qualifiés de « seniors », la peur de l’échec demeure intacte.

Une peur bercée par des dogmes profondément enracinés : à cet âge, « on n’a pas le droit à l’erreur », « on est trop vieux pour ce genre d’aventures », « on ne s’en sent pas capable » … Autant de freins qui empêchent les quinquas de se lancer…

Quels leviers actionner pour se lancer en toute sérénité ?

Une reconversion bien préparée

Si changer de métier à 50 ans implique généralement de faire quelques compromis et adaptations, cela n’en demeure pas moins possible. Cependant, le succès de cette entreprise dépend déjà de sa préparation qui implique déjà de :

  • Réfléchir à son profil et à son projet

Comme une reconversion réussie est forcément motivée par l’envie, il convient de vous interroger sur ce que vous aimerez faire : « quel métier vous plairait compte-tenu de votre expérience passée ? » « que voulez-vous faire dans les prochaines années ? ». N’hésitez pas à faire un bilan de compétences pour vous faire accompagner dans la réponse à ces questions clés.

  • Être réaliste sur ses capacités

Si un virage professionnel à 180° n’est jamais à exclure totalement, il doit s’inscrire dans des objectifs réalistes. Votre épanouissement doit être le but ultime de votre reconversion à 50 ans : soyez honnête avec vous-même, pour inspirer confiance et avancer en toute sérénité…

  • Se former et se financer avec les aides

Changer de métier à 50 ans implique souvent de changer radicalement de secteur d’activité : sans envisager de formations au long cours, des stages professionnels et des MOOC (acronyme de « Massive Open Online Course » ou cours en ligne gratuits) peuvent être envisagés. Des formations courtes pour optimiser la transférabilité et la transversalité de vos compétences… Sachez qu’il existe des aides pour financer cette reconversion, à l’image du Contrat Personnel de Formation (anciennement DIF ou Droit Individuel à la Formation).

Une reconversion motivée par l’envie

Mais, au-delà de ce chemin à tracer consciencieusement, le fait de changer de métier à 50 ans doit surtout être motivé par l’envie. Ce n’est qu’à cette condition que les conditions de la réussite de cette entreprise se mettront naturellement en place. Pour cela, il faut :

  • Oser changer

Autrement dit, vaincre ses peurs, sortir du confort d’une vie professionnelle bien rangée, pour relever un nouveau défi et s’y épanouir pleinement…

  • Ne pas faire de l’argent une priorité

Cette volonté d’épanouissement personnel doit passer avant l’appât du gain. Au-delà d’un revenu décent pour assurer votre niveau de vie actuel et vous faire plaisir de temps en temps, le bien-être professionnel doit être votre premier moteur !

Sur ces bases, il faut savoir qu’il n’y a pas d’âge pour se reconvertir professionnellement : changer de métier à 50 ans suppose de s’accorder un temps de réflexionqui passe par plusieurs étapes successives à suivre. Cliquez ici pour les découvrir et cheminer vers votre nouveau défi, vers l’entrepreneuriat…

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Pourquoi se reconvertir à 40 ans ?

Les quarantenaires, poussés par l’envie d’une autre vie

Généralement à ce stade de leur vie, les quarantenaires ont un poste stable et correctement rémunéré : dès lors, pourquoi voudraient-ils tout remettre en cause ? Les réponses à cette question sont multiples et totalement personnelles…

Faire face au « bullshit job » et se reconvertir

Saviez-vous qu’en 2019, 18 % des Français avaient l’impression d’occuper un « bullshit job », un « emploi à la con » ? Soit 1 Français sur 5 coincé dans un emploi qu’il juge inutile, superflu, voire néfaste[1]. Quant à 20 % des personnes interrogées dans l’étude, elles estiment que le salut passe par un changement radical de métier (et 23 % par la création d’entreprise).

Bien souvent, au sortir des études, on intègre une entreprise dans le but d’exercer un métier bien défini et l’on se rend rapidement compte que l’on passe les troisquarts de son temps à planifier, à coordonner et à contrôler. Ce décalage, particulièrement douloureux, explique l’actuel engouement à se reconvertir pour les métiers manuels, plus utiles, plus authentiques.

Oser dire STOP à « un jour peut-être »

Cette quête de sens professionnelle ne se traduit pas seulement par le fait d’arrêter d’espérer le changement, mais bien de le provoquer. Tout au long du cursus scolaire, les élèves sont invités à s’écarter des voies plus marginales ou jugées « plus risquées », et cela, même s’ils en ont l’envie et/ou les compétences. Bien disciplinés, ils poursuivent une voie, tout en sachant qu’ils ne pourront faire cela toute leur vie. À 40 ans, à l’heure du bilan, les espoirs renaissent (enfin !) : il ne reste plus qu’à oser changer, bousculer son confort et se reconvertir.

Rechercher l’harmonie avec ses convictions

Parce qu’une personne ne cesse d’évoluer et de changer, le métier d’hier peut s’avérer être bien loin de nos convictions d’aujourd’hui. La personnalité se construit au gré de nos expériences personnelles et professionnelles, mais aussi au contact de nos proches. Là encore, entre la personne que nous sommes à 20 ans et celle que nous sommes devenues à 40 ans, le décalage peut être notable et soutenir fortement cette envie de changement. Cette aspiration à se reconvertir vers un métier plus proche de ses convictions actuelles.

Mettre un terme à la tradition

Parfois, la voie professionnelle est écrite, avant même d’avoir formulé la moindre envie : c’est le poids de la tradition familiale. En effet, lorsqu’un ainé (parents et/ou grands-parents) est à la tête d’une entreprise, sa volonté est de transmettre son travail à sa descendance. Dès lors, cette dernière a souvent de grandes difficultés à s’écarter de ce chemin tout tracé. À 40 ans, lorsque la personnalité est plus affirmée, lorsque le statut d’adulte confirmé offre davantage de poids, certaines personnes opèrent la bascule et mettent un terme à la tradition familiale pour suivre leur propre aspiration professionnelle.

40 ans, le bel âge pour se reconvertir

Ne dit-on pas que 40 ans est l’âge de raison ? Certains vont même plus loin en le qualifiant d’âge de la renaissance… Dans tous les cas, c’est sans conteste un atout pour se reconvertir, car il permet de compiler des arguments décisifs pour ce type d’entreprise…

L’expérience

Se reconvertir à 40 ans permet d’appuyer son projet sur son expérience professionnelle : en effet, même si l’on change radicalement d’orientation, on ne repart jamais à 0. On met à profit ses compétences dans une nouvelle activité, le savoir-faire comme le savoir-être, mais également son réseau à son service. En faisant un bilan de compétences, vous pouvez parfaire votre connaissance de vous et de vos valeurs, tout en mettant en lumière des atouts parfois inconscients. Le cas échéant, on les complète avec une formation adaptée à la nouvelle voie envisagée.

L’âge de la maturité

Se reconvertir à 40 ans permet d’appuyer son projet sur la raison : en effet, à cet âge, vous disposez d’un certain recul sur votre travail, votre vie, votre statut et vos capacités. Si vous désirez abandonner le confort d’une vie bien rangée pour relever un nouveau défi, vous ne pourrez le faire sur un coup de tête. En général, à ce stade de la vie, il peut y avoir des enfants à éduquer et un crédit immobilier à rembourser. Ces responsabilités impliquent d’agir avec réflexion et maturité.

L’énergie

Se reconvertir à 40 ans permet d’appuyer son projet sur l’envie et l’énergie : en effet, cet âge charnière garantit encore des conditions physiques suffisantes pour entreprendre et s’investir pleinement dans cette nouvelle aventure. Sortir de sa zone de confort, c’est aussi s’engager dans un processus réclamant un investissement personnel conséquent. À mi-chemin de la retraite, il s’agit de mobiliser son énergie pour trouver un second souffle professionnel davantage en adéquation avec la personne que vous êtes et ce que vous voulez faire.

La sécurité

Enfin, se reconvertir à 40 ans permet d’appuyer son projet sur une assise financière solide. En effet, quels que soient vos besoins, il est toujours plus facile de convaincre vos partenaires avec quelques économies propres, à l’image d’un établissement bancaire pour un emprunt ou un associé pour mutualiser les risques. Par ailleurs, grâce à votre expérience professionnelle, peut-être avez-vous collecté des points sur votre compte personnel de formation (CPF) afin de partiellement financer votre reconversion ?

Décider de se reconvertir à 40 ans peut être motivé par de nombreuses raisons. En s’appuyant sur votre expérience, votre maturité, votre énergie et votre assise financière, toutes les voies s’ouvrent à vous. Même l’entrepreneuriat, car pour ce type de projet, il n’est jamais trop tard pour se lancer !


[1] Étude Kantar TNS : https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwiBlOmcnuv3AhXN4IUKHV1YC0YQFnoECAMQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.grouperandstad.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2F2019%2F04%2Frandstad-cp-sens-travail-vf.pdf&usg=AOvVaw1wloBC6AP9mY3hBHfERDG9

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