Convention 2024 : lorsque cohésion rime avec vision

La 3ème convention annuelle du réseau

Les 10 et 11 octobre derniers, les affiliés La Compagnie des Toits se sont retrouvés pour leur troisième convention nationale, à Lyon (69).

Cet événement a été l’occasion de célébrer l’ambition partagée par les affilés d’incarner le réseau expert des toits professionnels, qui s’est trouvée renforcée par les différents projets portés par l’enseigne.

L’ambition, partagée par les franchisés d’incarner le réseau expert des toits professionnels, s’est trouvée renforcée par les différents projets portés par l’enseigne : développement, animation, sécurité et technique, marketing et communication, gestion, etc.

Dans une ambiance conviviale, un rallye en 2 CV a permis de renforcer la cohésion du groupe, suivi de la cérémonie de remise des Lauriers de la Bonne Compagnie, une nouveauté 2024 visant à récompenser les meilleures performances du réseau.

Nous tenons à remercier chaleureusement les affiliés pour leurs messages recueillis pendant mais aussi après la convention.

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Apport personnel, prêt bancaire : Comment financer son projet en franchise ?

Parmi les documents à réaliser figure le plan de financement initial, détaillant les capitaux à réunir pour le lancement de l’activité. Les fonds mobilisés peuvent venir de différentes sources : l’apport personnel, le prêt bancaire, les aides financières et les dons.

L’apport personnel, au moins 25 % du financement total

Première source de financement de tout projet de franchise, l’apport personnel est constitué des fonds propres de l’entrepreneur. À La Compagnie des Toits, la hauteur de cet investissement doit être au moins de 25 % de l’investissement global, pour prétendre intégrer le réseau.

Traditionnellement, l’apport personnel est construit avec les solutions d’épargne – à savoir le livret A, les Livrets Développement Durable (LDD), le Plan d’Épargne en Actions (PEA), le Livret d’Épargne Entreprise, voire le Plan d’Épargne Logement (PEL), si le point de vente se situe dans la résidence principale de l’entrepreneur.

Attention, s’il est important d’investir à un certain niveau dans le projet, il n’est pas conseillé d’y placer la totalité de ses économies : il est essentiel de conserver un matelas de sécurité en cas d’échec.

L’incontournable prêt bancaire pour ouvrir sa franchise

Obligatoire à la majorité des plans de financement, le prêt bancaire est généralement la principale source d’approvisionnement du budget nécessaire au lancement d’une franchise. Dans la mesure où le dossier est bien monté et qu’il repose sur un projet viable, mené auprès d’une enseigne de qualité, les banquiers n’hésitent pas à financer ces ouvertures.

Construit à partir d’un certain niveau d’apport personnel (voire de garantie), le prêt bancaire se contracte généralement sur 5 à 7 ans, pour un montant de deux à six fois supérieur à l’apport. Il est vivement conseillé de négocier un différé de 6 mois pour ne commencer les remboursements qu’après 6 mois d’activité.

Par ailleurs, n’oubliez pas de demander un crédit de TVA, pour ne pas fragiliser votre trésorerie dès le départ : entre les paiements en TTC et le remboursement de la TVA par le fisc, il peut y avoir un décalage de quelques mois.

Enfin, les banques peuvent exiger des mesures, pour limiter leur risque au maximum – que ce soit par la souscription d’une assurance emprunteur ou par l’intervention d’un organisme de cautionnement, comme BPI France.

Les aides publiques et les prêts d’honneur

En France, tout projet de création d’entreprise est soutenu par l’État et les collectivités territoriales, à travers des aides financières, dont la nature et les conditions peuvent évoluer d’une année sur l’autre.

BPI France accompagne ces projets par un système de garantie bancaire, à hauteur de 60% du crédit et dans la limite de 200 000 € de prêts. Pour la banque, cette couverture limite ses risques en cas de défaillance de l’entrepreneur ; pour ce dernier, cela limite la demande de garanties personnelles et protège sa résidence principale.

Le Réseau Entreprendre et France Initiative proposent, quant à eux, des prêts d’honneur à taux 0, sans caution et sans garantie. Accordés à titre personnel, ils viennent augmenter le montant de l’apport personnel, afin d’obtenir plus facilement un crédit professionnel.

Par ailleurs, il existe aussi des dispositifs d’accompagnement à la création : accessible à tous, l’ACRE (Aide à la Création et à la Reprise d’une Entreprise) prend la forme d’une exonération partielle des charges sociales pendant 1 an. D’autres solutions existent, pour des publics bien ciblés, l’ARCE de Pôle Emploi, pour les chômeurs indemnisés ou encore, la Garantie Égalité Femmes (GEF) pour les femmes qui désirent se lancer dans la franchise. L’Association pour le Droit à l’Initiative Economique (ADIE) a, quant à elle, choisi de soutenir le projet d’individus qu’aucune banque n’accepte de financer, dans la mesure où celui-ci n’excède pas 20 000€.

La « love money » et autres dons

Le niveau d’apport personnel peut aussi être augmenté par la famille ou les amis, désireux de soutenir le projet de lancement d’une activité en franchise. Ils peuvent faire un don d’argent (« love money »). Notez qu’un don manuel, opéré par les parents ou les grands-parents, est exonéré d’impôts pour l’entrepreneur jusqu’à 31 865 €, tous les 15 ans. Il suffira simplement de le déclarer au service des impôts, dans le mois qui suit la réception du don.

Les proches peuvent aussi choisir d’investir directement dans le projet. Ils reçoivent alors des parts au capital de la société et peuvent obtenir une réduction d’impôt sur les sommes investies, dans la limite de 20 000 €, pour une personne seule et de 40 000 €, pour un couple marié ou pacsé. Attention, cette solution ne concerne que les ascendants de l’entrepreneur, s’ils sont âgés de moins de 80 ans.

Enfin, il est possible d’améliorer son apport personnel par des actions de crowdfunding (ou financement participatif). Il s’agit de dons de particuliers ou de professionnels, qui effectuent le versement du montant de leur choix en ligne, sur des plateformes dédiées. Ces initiatives témoignent de l’intérêt porté au projet de l’entrepreneur – ce qui ne manque pas de séduire les banques…

La constitution des fonds requis, pour la création de votre activité, peut ainsi provenir de sources variées. Même si l’apport personnel et la souscription d’un prêt bancaire apparaissent inévitables, ils peuvent être agrémentés de dons et aides financières destinés à soutenir le premier et diminuer le second.

Mais, pour maîtriser totalement le volet financier de votre business plan, il est absolument essentiel de ne rien omettre au plan d’investissement initial. Dans cet esprit, avez-vous bien pensé à intégrer les droits d’entrée dans le calcul final ?

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Comment s’assurer d’entreprendre avec la bonne franchise ?

Mais au-delà de ces considérations techniques et financières, il est nécessaire de prolonger vos investigations un peu plus loin, pour trouver la franchise faite pour vous. En effet, s’agissant d’un engagement sur plusieurs années, cela implique de partager ses valeurs et s’assurer qu’elles soient bien en adéquation avec les vôtres.

Entreprendre en parfaite adéquation avec soi-même

Construire un projet de vie aussi bien familial que professionnel

Selon la Fédération Française de la Franchise, 47 % des franchisés ont entre 35 et 49 ans. Autrement dit, ils ont déjà connu une première expérience professionnelle, souvent dans le salariat. Il s’agit alors de prendre la mesure de l’implication attendue : le parcours de création d’entreprise est exigeant, jalonné de doutes, de hauts et de bas. Le soutien de la famille et de l’entourage est alors essentiel.

Identifier ses valeurs personnelles

Nos valeurs fondamentales définissent notre identité, orientent nos choix, inspirent la confiance par des actions et comportements cohérents, assurent notre épanouissement et construisent des relations solides. Honnêteté, compassion, créativité, indépendance, sécurité, spiritualité, stabilité, loyauté…, quelles qu’elles soient, ces valeurs sont des points d’ancrage qui permettent de faire face aux difficultés. Notez que ces valeurs peuvent évoluer au fil du temps, avec l’âge, l’expérience et les aléas de la vie.

Viser un secteur d’activité où l’on se sent bien

La réussite d’une nouvelle entreprise passe aussi par le choix du secteur d’activité. Mais il ne suffit pas d’y trouver des opportunités d’affaires, il faut aussi et surtout s’y sentir en conformité avec sa sensibilité. En d’autres termes, il faut aimer ce que l’on vend, être fier(e) de ses produits ou services. Au-delà de ce qu’un franchisé peut faire, il doit s’interroger sur ce qu’il a envie de faire – ce qui n’est pas forcément la même chose ! « En franchise, dans les erreurs de recrutement ou d’orientation, une partie est liée à l’erreur de jugement du candidat lui-même. Faire un bilan personnel est une étape essentielle », souligne Sylvain Bartolomeu, président de Franchise Management[1].

Miser sur ses compétences

Au-delà des compétences techniques et spécifiques (« hard skills »), il existe des compétences humaines et comportementales (« soft skills ») qui s’exercent dans n’importe quel secteur d’activité ou métier. Elles se regroupent en 6 grandes catégories : le personnel (être patient, courtois, optimiste…), la communication (savoir écouter, prendre la parole en public, négocier…), la réflexion (être créatif et innovant, s’adapter, se remettre en question…), l’éthique professionnelle (être organisé, être ponctuel…), le relationnel (savoir collaborer, faire preuve d’empathie…), le leadership (prendre des décisions, résoudre des conflits…). Autant d’atouts à identifier, pour essayer d’amener une nouvelle entreprise…

Choisir une franchise adaptée à ses aspirations

Adhérer aux valeurs de l’enseigne

Le choix d’une bonne franchise est dicté par la qualité de la relation franchisé / franchiseur : sans une confiance réciproque immédiate, elle ne peut se construire sur le long terme. Or, ce sentiment peut s’évaluer rapidement, dès les premiers contacts. Généralement, les franchiseurs cherchent des individus capables de préserver, voire de représenter l’ADN de la marque : ces derniers ne doivent pas être trop éloignés de la philosophie globale de la franchise, évitant ainsi le risque de la mettre en péril.

Conseil : n’hésitez pas à rencontrer plusieurs franchiseurs, pour n’en retenir ensuite que deux ou trois d’entre eux, pour les analyser et les comparer.

Vérifier la transparence du franchiseur

Après la rencontre avec la tête du réseau, il faut pouvoir interroger librement les franchisés – même sur les questions les plus embarrassantes. Tous les doutes doivent pouvoir être levés, afin que le nouveau franchisé soit bien averti des réalités du métier, avant même qu’il ne signe. Idéalement, il faut se déplacer en agence, pour mieux appréhender leur quotidien et vérifier la cohérence du discours du franchiseur sur le terrain.

Conseil : le contact des franchisés est fourni dans le DIP (Document d’Information Précontractuel), n’hésitez pas à les appeler ou leur rendre visite sur leur lieu de travail.

Évaluer la qualité des mesures d’accompagnement

Dans un même secteur d’activité, l’offre de produits est souvent standardisée, la vraie valeur ajoutée d’une enseigne se cache dans la qualité de ses services et le professionnalisme de ses équipes. Autrement dit, la qualité des mesures d’accompagnement du franchiseur est la principale clé du succès : si elle passe par l’indispensable formation initiale, elle se poursuit avec l’assistance déployée et se cultive avec l’adoption de l’esprit réseau. Ce dernier, « c’est comme un coach sportif du franchisé. L’animateur, c’est celui qui redonne de l’énergie au franchisé, quand il n’en a plus ou qui le remet en tension, quand il en a besoin », insiste Sylvain Bartolomeu[2].

Conseil : étudiez attentivement l’ensemble des options disponibles, pour comparer le niveau d’implications demandé aux franchisés et le niveau d’assistance et de service, offert par le franchiseur. Il faut privilégier un système de réciprocité, avec des engagements de part et d’autre.

Cibler le potentiel de développement et d’évolution de la franchise

Face à l’aspect inconnu d’un concept, pionnier et novateur, l’antériorité et la notoriété d’une marque, peuvent représenter un gage de sécurité. Mais le franchisé doit surtout se concentrer sur le potentiel de développement et d’évolution offert par la franchise. Par exemple, opter pour un métier d’avenir, plutôt qu’un métier englué dans un marché déjà envahi ou encore, choisir une activité construite autour d’une notion importante de service, peut conforter la pérennité de l’entreprise…

Conseil : entre la sécurité d’un concept éprouvé et l’innovation d’un concept pionnier, il faut, avant tout, orienter son choix en fonction de ses sensibilités, ses affinités et ses envies

Si une franchise répond à tous ces critères fondamentaux, il faut alors s’assurer qu’elle soit rentable – tant d’un point de vue purement mathématique (rentabilité financière, économique…) que d’un point de vue humain (turn-over, fidélisation client…). C’est la combinaison de ces deux critères, indispensables et complémentaires, qui fera le succès de la franchise considérée.  


[1] Citation : https://www.lefigaro.fr/entrepreneur/10-conseils-pour-bien-choisir-sa-franchise-20230316

[2] Citation : https://www.lefigaro.fr/entrepreneur/10-conseils-pour-bien-choisir-sa-franchise-20230316

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Webinaire – Professionnels du BTP : découvrez la franchise, une opportunité de croissance rentable et pérenne

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WEBINAIRE EXCLUSIF LE 23 JUILLET À 14H00

Lien du webinaire

Au travers notre webinaire exclusif, spécialement conçu pour les professionnels du BTP, nous vous proposons de découvrir l’univers de la franchise et d’échanger directement avec le fondateur de La Compagnie des Toits.

Nous aborderons ensemble les points suivants :

1/ Être seul VS être ensemble
2/ La franchise : Une solution gagnante – gagnante ?
3/ Les toits professionnels : le choix d’un marché porteur
4/ Les bonnes raisons d’entreprendre avec La Compagnie des Toits.
5/ Ils nous ont rejoint.

Découvrez la franchise, une opportunité de croissance rentable et pérenne à l’occasion d’un webinaire animé par Nicolas Legendre, président & fondateur du réseau expert des toits professionnels.

On vous donne rendez-vous le mardi 23 juillet de 14h00 à 14h45. Inscrivez-vous dès maintenant :

À PROPOS DE LA COMPAGNIE DES TOITS

En tant que réseau expert des toits professionnels en France, La Compagnie des Toits accompagne ses franchisé(e)s vers la réussite et l’épanouissement au sein d’un marché vaste et récurrent.

Créée en 2014 puis lancée en franchise en 2020, La Compagnie des Toits gère le cycle de vie de tous les toits professionnels. Avec son approche experte et innovante, l’enseigne propose une offre de services complète au travers de 3 univers de prestations : études, interventions et maintenance.


Vous souhaitez en savoir plus sur la franchise La Compagnie des Toits ?

Contactez-nous : Cliquez ici

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Les statistiques de la franchise 2024

Pour la 20e édition, découvrez les grandes tendances 2023 révélées par cette étude exclusive : le profil de ses acteurs (franchisés comme franchiseurs), leurs engagements et leurs préoccupations face aux nouvelles attentes des Français.

La franchise, un modèle très attractif

43 % des futurs créateurs envisagent la franchise

L’envie d’entreprendre suscite toujours l’intérêt des Français, puisqu’un tiers d’entre eux désire créer leur entreprise – dont 60% qui ont moins de 25 ans. Parmi les nombreux modèles envisagés, la franchise parvient à séduire 43% des futurs créateurs, avec là encore, une tendance plus prononcée chez les 18-24 ans (60%). Pour preuve de l’attrait de ce modèle, plus de 9 franchisés sur 10 le recommandent (92%).

74 % des enseignes ont 15 ans et plus d’ancienneté

Malgré le contexte économique actuel, la franchise conserve une vraie dynamique d’ouverture puisque plus de 8 franchiseurs sur 10 (84%) ont inauguré au moins un nouveau point de vente, au cours de 12 derniers mois. Mais c’est aussi un modèle pérenne, puisque 74 % des enseignes ont 15 ans et plus d’ancienneté. Pour asseoir cette longévité et cette efficacité, les franchiseurs développent une vraie qualité d’accompagnementnotamment dans le recrutement ou la fidélisation des salariés de leurs réseaux, auprès de qui ils trouvent souvent leurs futurs franchisés (63%).

La franchise, un rempart face à la crise

78 % des franchisés estiment mieux résister à la crise qu’un commerçant isolé

Face à l’inflation et un contexte économique incertain, plus des trois quarts des franchisés attestent de la forte résilience du modèle : un sentiment qui gagne 3 points en un an, passant de 75 % à 78 %. Plus largement, 82 % trouvent qu’il est avantageux d’appartenir à un réseau face à la montée des prix et 95 % n’hésitent pas à se mobiliser pour y faire face et dynamiser les ventes : réduction des dépenses et frais de fonctionnement (80%), réduction de la marge (51%)…

84 % des franchiseurs sont confiants en l’avenir

Dans l’adversité, 9 franchiseurs sur 10 se montrent pro-actifs en déployant des actions contre la hausse des prix de vente : négociation des prix d’achat (69%), développement des offres promotionnelles (45%), prise en charge d’une partie de la hausse des coûts (24%)… Malgré ce contexte, 84 % des franchiseurs se disent confiants en l’avenir et 9 franchisés sur 10 pleinement satisfaits de la qualité d’accompagnement et d’animation de leur réseau.

La franchise, ouverte à un profil d’acteurs varié

76 % des futurs franchisés sont d’anciens salariés

À l’évidence, la franchise est une opportunité de reconversion professionnelle : au-delà du fait que les trois-quarts des futurs franchisés (76%) sont d’anciens salariés, près de la moitié d’entre eux (48%) n’ont pas hésité à changer de secteur d’activité pour se lancer. Leur niveau d’étude est extrêmement varié (40 % pré-Bac, Bac ou Bac Pro, 41 % Bac +2 et 19 % Bac +4 et plus) – ce qui reflète la diversité des opportunités proposées par ce modèle. À noter que la franchise attire aussi de plus en plus de femmes : 39 % en 2023, contre 36 % en 2022 et 31 % en 2021.

61 % des franchisés s’implantent sur « leur » territoire

Plus de 6 franchisés sur 10 s’installent dans le même département que leur précédente activité, et presque 8 sur 10 dans la même région. Mais les implantations se répartissent sur l’ensemble du territoire : si les régions du Sud-Est (26%) et de l’Ouest (26%) totalisent plus de la moitié des implantations de franchise, les autres régions n’en demeurent pas moins attractives. Mais la particularité de ce modèle est aussi de pouvoir aisément s’implanter dans différentes tailles d’agglomérations : hors Île-de-France, 10 % se situent dans des communes de moins de 2 000 habitants, contre seulement 28 % dans une ville de plus de 100 000 habitants.

La franchise, un modèle résolument agile

93 % des Français ciblent des enseignes soutenant la production locale

Depuis la crise sanitaire, les Français sont attentifs à l’impact environnemental de leurs achats, privilégiant des commerces de proximité (96%), des enseignes soutenant la production locale (93%), des produits bio ou éco-responsables (85%) voire des articles de seconde main (77%). Dès lors, près de 8 Français sur 10 attendent que leurs commerçants s’engagent également sur ces questions.

79 % des futurs franchisés regardent la déontologie et les valeurs du réseau

Ces sujets d’éthique sont désormais des critères majeurs identifiés par les franchisés pour choisir un réseau : 69 % d’entre eux estiment que leurs clients veulent donner un sens à leur consommation. Une préoccupation qui se renforce de 10 points en un an. Dès lors, en 2023, 79 % des franchisés s’intéressent à son code déontologique et ses valeurs, soit 14 points de mieux qu’en 2022. 47 % d’entre eux se penchent aussi sur la politique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).

La franchise, terreau d’acteurs engagés face aux enjeux sociétaux

92 % des franchiseurs, engagés dans une démarche éco-responsable

Face à ces nouveaux enjeux sociétaux, 87 % des franchiseurs estiment que les franchisés ont des attentes en matière d’éco-responsabilité. Par conséquent, 74 % d’entre eux proposent désormais une offre éco-responsable et 85 % pensent la développer ou la renforcer. Plus largement, plus de 9 franchiseurs sur 10 (92%) accompagnent leurs franchisés dans l’adoption de nouveaux processus et comportements dans ce sens.

96 % des franchiseurs, engagés dans les enjeux sociétaux actuels

Parfaitement conscients de leur rôle dans les enjeux environnementaux et sociaux actuels, la quasi-totalité des franchiseurs s’y engage : 96 % en faveur du développement économique local, 96 % dans la défense des causes de société et 94 % dans la protection de l’environnement. Parallèlement, plus des trois quarts d’entre eux (77%) estiment être des acteurs de la revitalisation des centres urbains et de l’attractivité des centres villes.

À la lecture des données, de cette 20e enquête sur la franchise, ce modèle économique apparaît comme un modèle ouvert et dynamique, solide et résilient, agile et engagé. Entrepreneurs, profitez pleinement de ces atouts et prenez activement part à la construction du monde de demain.

Dans cet esprit, que diriez-vous de discuter avec Nicolas Legendre, fondateur de la franchise La Compagnie des Toits, il pourraitvous expliqueret surtout vous convaincredes opportunités de notre secteur d’activité ?

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Zoom sur les différentes formes de commerce organisé 

Présentation des avantages et inconvénients de ces fonctionnements en réseau.

Les différences entre commerce organisé, associé ou intégré

Au sein des commerces en réseau, il faut distinguer :

  • Le commerce intégré : la tête de réseau (ou maison mère) distribue ses produits et/ou services, via des points de vente dont elle conserve le contrôle. Généralement, il s’agit de filiales et de succursales ;
  • Le commerce organisé : la tête de réseau travaille avec des entreprises indépendantes pour distribuer ses produits et/ou services. Cette relation peut prendre la forme d’une franchise, d’une concession, d’une commission affiliation, etc. ;
  • Le commerce associé : le réseau s’organise autour d’entreprises indépendantes qui se déploient autour d’une structure qu’elles contrôlent et mutualisent leurs moyens (coopérative, GIE – Groupement Intérêt Economique). C’est une forme de commerce organisé.

Le réseau au sein des formes traditionnelles de commerce organisé

Si la franchise et la coopérative sont les deux formes les plus fréquentes de commerce organisé, il existe d’autres modes d’organisation en réseau – à savoir, la licence de marque, la concession, les chaînes volontaires et la commission-affiliation.

La franchise

La tête du réseau accorde à un tiers l’exploitation de son concept, de sa marque et de son savoir-faire, en échange d’une compensation directe ou indirecte. Forme de commerce organisé la plus aboutie, elle est adaptée, aussi bien aux produits qu’aux services, pour un démarrage sécurisé. Il faut toutefois veiller à payer des droits d’entrée et redevances justes.

La coopérative

Cette forme de commerce associé réunit plusieurs entreprises indépendantes comme Super U ou Intersport, pour mutualiser l’approvisionnement, la logistique, la livraison et la politique commerciale. Son fonctionnement repose sur le principe « démocratique » : chaque entité dispose d’une voix au cours des assemblées générales.

La licence de marque

La tête de réseau permet à un tiers d’exploiter sa marque, en échange d’un paiement (somme forfaitaire ou redevances). L’entreprise peut ainsi bénéficier immédiatement de sa notoriété, mais se retrouve contrainte à certains types de produits/services et ne peut profiter de formations ou d’une assistance du titulaire de la marque.

La concession exclusive

La tête de réseau offre à un tiers la possibilité de distribuer ses produits/services de manière exclusive sur un territoire défini et pendant une période déterminée. Une forme de commerce organisé, davantage adaptée à la distribution de marchandises (distributeurs automobiles), avec des prestations d’assistance, généralement limitée et une collaboration pouvant être courte.

Les chaînes volontaires

La tête de réseau fonctionne comme un grossiste alimentant ses détaillants, à l’image des Logis de France. Généralement, ce contrat est complété par une licence de marque. Si les entreprises peuvent être entravées par l’exclusivité d’approvisionnement, elles bénéficient de la notoriété de la marque et de la politique commerciale commune.

La commission-affiliation

Le commissionnaire affilié dépose ses marchandises en dépôt chez un tiers, en charge de les vendre contre une commission : une forme de commerce organisé, plébiscité dans le prêt-à-porter. Dans ce cas-ci, le distributeur n’est pas propriétaire des stocks et ne s’occupe que de la vente, propulsée par la notoriété de la marque. Cela réduit ses risques, mais le rend très dépendant de la structure mère, qui peut y ajouter une exclusivité totale ou partielle à la relation.

Le réseau au sein des formes hybrides de commerce organisé

Dans le monde du commerce organisé, il existe aussi des formes hybrides : la gérance-mandat, entre le salariat et l’entrepreneuriat, la location-gérance et la franchise participative.

La gérance-mandat

Le mandant permet au gérant-mandataire d’exploiter un fonds de commerce en son nom. Le premier encaisse la totalité des recettes et reverse un pourcentage au second. L’avantage pour ce dernier est de ne supporter, ni les potentiels lourds investissements de départ, ni les risques de défaillance. Le gérant-mandataire peut décider de ses conditions de travail et de recrutement, mais il n’est pas propriétaire du fonds de commerce.

La location-gérance

Le propriétaire du fonds de commerce (bailleur) permet à un locataire-gérant de l’exploiter librement, en échange du paiement d’une redevance. Contrairement à la gérance-mandat, le locataire-gérant exploite le fonds pour son compte, à ses risques et périls. Souvent, cette forme de commerce organisé est utilisée comme tremplin pour devenir une franchise.

La franchise participative

Sans être une véritable formule de commerce organisée, la franchise participative permet au franchiseur de retenir un profil de franchisé intéressant, mais qui ne dispose pas du fonds nécessaire à la création de l’entreprise. Dans ce cadre, le franchiseur apporte une participation minoritaire au capital : il s’agit donc d’une franchise classique, avec un associé minoritaire. L’objectif est de permettre au franchisé de racheter l’intégralité des parts à terme.

Quel que soit l’objet de la relation retenu, étudiez bien le Document d’Information Précontractuel (DIP), qui détaille la nature du partenariat : au-delà des termes de l’engagement contractuel (durée du contrat, obligations des parties, conditions financières, conditions d’exclusivité, de cession, de renouvellement, etc.), le document présente la tête de réseau et la liste de ses franchisés, avec des données chiffrées à l’appui.

Mais, n’oubliez pas que toute aventure entrepreneuriale en commerce organisé, repose, avant toute autre chose, sur « le choix des hommes » : à La Compagnie des Toits, nous accordons une grande importance à la qualité de la relation, pour construire un partenariat gagnant-gagnant sur le long terme.

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Pourquoi payer un droit d’entrée en franchise ?

Traditionnellement payables à l’entrée dans le réseau, au moment de la signature du contrat, ils contribuent à placer la relation franchiseur/franchisé dans une dynamique productive et généralement couronnée de succès.

Quelles sont les 3 grandes raisons de payer des droits d’entrée ?

Raison n°1 :  Rémunérer la mise à disposition du savoir-faire et de la marque

Le paiement des droits d’entrée en franchise est une contrepartie, versée par le franchisé, pour utiliser les éléments incorporels fournis par le franchiseur – à savoir, la marque, la notoriété et le savoir-faire. Ce dernier a investi du temps, de l’argent et des ressources pour développer un concept qui fonctionne. Au fil des années, il a formalisé un savoir-faire, qu’il peut désormais transmettre à ses franchisés, un modèle éprouvé dans son unité pilote et parfaitement rentable.

Raison n°2 :  Compenser l’exploitation du concept sur la zone

Fort de son modèle économique, le franchiseur peut, soit choisir d’exploiter lui-même son concept en créant un réseau de succursales, soit déléguer son exploitation à des entrepreneurs indépendants sur un territoire donné, dont ils auront l’exclusivité. Les droits d’entrée en franchise permettent de compenser cette délégation du concept et s’apparentent à une forme de dédommagement face à son choix de privilégier un commerce organisé (au lieu d’un commerce intégré).

Raison n°3 : Financer le développement du réseau

Enfin, les droits d’entrée en franchise permettent de financer le développement du réseau : obtenir de nouvelles candidatures, sélectionner les meilleurs profils et accompagner les candidats dans leur projet (des prémisses à l’ouverture de l’agence). Parallèlement, il fait constamment évoluer son concept, pour répondre aux évolutions de son marché. L’objectif reste, encore et toujours, d’offrir à chaque nouveau franchisé, un modèle qui lui assure un niveau de revenu (et/ou de vie) plus confortable (et/ou profitable) que s’il se lançait seul.

Bon à savoir : les droits d’entrée financent les actions liées au développement du réseau de la franchise, les redevances, quant à elles, rémunèrent celles liées à l’assistance des franchisés.

Pourquoi ces droits d’entrée sont-ils importants ?

Sans droits d’entrée, pas de ressources à disposition

Les droits d’entrée en franchise offrent une manne financière au franchiseur, pour assurer son service au franchisé. En effet, ce montant lui permet d’investir du temps et des ressources à son accompagnement, afin qu’il démarre dans les meilleures conditions possibles. Généralement, les franchises sérieuses proposent une formation, pour bien appréhender le concept et disposer des compétences essentielles en matière de communication et de gestion. Ainsi solidement encadré, le franchisé diminue le risque d’échec de son entreprise.

À La Compagnie des Toits, la formation initiale de chaque franchisé dure 8 semaines : Technique, commerce, sécurité, gestion, management, pilotage… autant de domaines qui sont travaillés, investigués pour la bonne compréhension de l’activité…

Sans droits d’entrée, pas de prix « justes »

En cas d’absence de droits d’entrée, le franchiseur peut choisir d’augmenter le prix de ses produits, pour financer les services qu’il doit à ses franchisés. Appliquée, par habitude, dans le textile, cette méthode provoque de l’inflation et une augmentation des coûts. À l’inverse, elle n’est jamais appliquée dans un concept où il n’y a pas de produits fournis et par conséquent, aucune possibilité d’aider les franchisés au démarrage de leur activité.

À La Compagnie des Toits, notre concept de prestation de services dédiés à l’univers des toits professionnels, s’appuie sur des droits d’entrée pour asseoir la relation franchiseur/franchisé dans une dynamique mutuellement profitable.

Quand faut-il s’acquitter de son montant ?

Traditionnellement, les droits d’entrée en franchise sont réclamés à la signature du contrat, conformément aux exigences de la loi Doubin. Cette dernière impose au franchiseur de fournir un Document d’Information Précontractuel (DIP) au moins 20 jours avant la date officielle de signature, afin que le candidat à la franchise dispose d’un délai pour se rétracter.

La loi Doubin précise également un certain nombre de mentions obligatoires dans ce document, afin que les candidats puissent s’engager en toute connaissance de cause :

  • Les éléments d’identification de l’entreprise du franchiseur (nom, coordonnées, SIRET…), ainsi que l’identité de son dirigeant ;
  • Un descriptif juridique de la marque et/ou de l’enseigne (numéro RCS ou RM, durée de la licence…) ;
  • Les éléments comptables de l’entreprise du franchiseur (domiciliation bancaire, comptes annuels…);
  • Une présentation du franchiseur (expériences, compétences, etc.) ;
  • Une étude de marché (secteur d’activité et zone géographique ciblée) ;
  • La mention de la présence d’un fournisseur sur la zone géographique visée ;
  • Une description du réseau de la franchise (liste des autres entreprises, nombre d’entités ayant quitté le réseau et causes des départs, etc.) ;
  • Les éléments relatifs à la durée du contrat (conditions de renouvellement, de résiliation, d’exclusivité, etc.)
  • La nature et le montant des investissements relatifs au développement de la marque et/ou enseigne.

Traditionnellement, le montant des droits d’entrée en franchise est acquitté entre la signature du contrat et le démarrage de l’activité. Toutefois, un franchisé réclame un échelonnement du paiement pour faciliter son installation.

Si l’envie d’entreprendre vous taraude, sachez que vous n’êtes pas le (ou la) seul(e) ! En 2024, un tiers des actifs seraient ainsi prêts à se lancer et 44 % d’entre eux ont déjà identifié la franchise comme la voie idéale. Au-delà des perspectives économiques, à l’échelle nationale, prenez le temps de vérifier la pertinence de devenir franchisé – notamment dans le secteur que vous visez !

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Quelle est l’importance de l’exclusivité territoriale en franchise ?

Souvent réclamée par le franchisé, pour garantir son monopole sur un territoire donné, cette clause peut être assortie d’objectifs de vente, définis par le franchiseur. Dans tous les cas, elle doit s’inscrire dans une relation profitable aux deux parties, pour lancer une collaboration fructueuse pour tous.

Les différents types d’exclusivité en franchise 

L’exclusivité de franchise

Une clause d’exclusivité territoriale de franchise interdit au franchiseur d’installer un autre franchisé dans la zone géographiquedéfinie. Toutefois, comme elle porte uniquement sur le statut de l’entreprise, elle lui permet de lancer une succursale sur le territoire visé ou d’y installer un autre distributeur, dans la mesure où ce dernier n’exerce pas son activité en tant que franchisé.

L’exclusivité d’enseigne

Avec la clause d’exclusivité d’enseigne, le franchisé a la garantie d’être le seul à pouvoir apposer la marque du réseau sur le territoire visé. En effet, elle interdit toute autre implantation dans la zone définie, que ce soit, via une autre franchise, ou une autre succursale ou concession. À noter que les autres membres du réseau sont autorisés à distribuer leur produit dans des points de vente partenaires, tant que ces derniers n’utilisent pas le nom de l’enseigne sur la devanture de leur magasin.

L’exclusivité de fournitures

Avec une clause d’exclusivité de fournitures ou de produits, le franchisé sera le seul à être approvisionné par le franchiseur sur son territoire. Ce dernier ne pourra pas y vendre ses produits par le biais d’un tiers.

Bon à savoir : Pour chaque type d’exclusivité, la clause définit précisément la zone géographique, la durée de validité de la clause, et, en cas de non-respect, le montant des dommages-intérêts versés par le franchiseur et les conditions de résiliation par le franchisé.

La clause d’exclusivité territoriale, vue par le franchiseur

Les points de vigilance du franchiseur

Le lien d’exclusivité s’apprécie au regard de la situation de chaque franchisé, par rapport au franchiseur, lors de la signature du contrat. Essentielle d’un point de vue juridique et organisationnel, elle constitue souvent l’un des piliers de la relation de franchise.

Dans ce souci, le franchiseur définit, avec précision, la nature de l’exclusivité consentie, ainsi que les frontières de la zone géographique concernée. À noter qu’il lui est tout à fait possible de combiner les trois types d’exclusivité.

Les conditions de l’exclusivité territoriale

Dans le cadre d’un réseau qui compte déjà plusieurs franchisés, l’exclusivité territoriale accordée à chacun d’entre eux, doit naturellement s’imposer aux autres. Cela suppose donc qu’il y ait des restrictions de vente, pour respecter la clause de chacun.

Bon à savoir : considérées comme une forme de vente passive, les ventes en ligne ne sont pas concernées par la clause d’exclusivité territoriale, à l’inverse des ventes actives, résultats d’un ciblage actif des clients.

Par ailleurs, le franchiseur reste libre d’associer, à la clause d’exclusivité, des objectifs de vente. Pour cela, le contrat devra juste stipuler précisément la quantité minimum de produits (en valeur ou en volume) à vendre.

Le point de vue de La Compagnie des Toits, côté franchiseur

La Compagnie des Toits garantit à chacun de ses franchisés, l’exclusivité du territoire, avec un découpage fait à une échelle départementale. Le volume de chaque secteur (similaire pour chaque agence) permet de développer une ou plusieurs agences de manière durable et pérenne. Le secteur est calculé sur la base de notre cible, à savoir des entreprises de plus de 10 salariés.

La clause d’exclusivité territoriale, réclamée par le franchisé

Les points de vigilance du franchisé

Institué par la loi Doubin du 31 décembre 1989, le Document d’Information Précontractuel (DIP) est remis à chaque franchisé, au moins 20 jours avant la signature du contrat. Parmi ses mentions obligatoires figure l’« État Local du Marché » (ELM) qui dresse, de manière objective, les données du territoire visé (nombre d’habitants, concurrents, taille des centres commerciaux…). Le document peut également faire mention des termes relatifs à la clause d’exclusivité envisagée.

Les conditions de l’exclusivité territoriale

Véritablement protectrice pour le franchisé, la lecture minutieuse de la clause d’exclusivité dans le DIP, mérite toute son attention. Et si elle est totalement absente du document, il peut être intéressant d’en discuter avec le futur franchiseur… Dans tous les cas, le franchisé doit rester vigilant quant aux circonstances, à la signature du contrat – notamment si un autre franchisé est déjà sous accord, mais n’a pas signé d’exclusivité territoriale…

Une fois les termes consignés et précis, le franchiseur engage sa responsabilité, puisqu’il risque la résiliation du contrat de franchise et le versement de dommages et intérêts, en cas de non-respect de la clause d’exclusivité territoriale.

Le point de vue de La Compagnie des Toits, côté franchisé

À La Compagnie des Toits, tous les franchisés sont propriétaires de leur secteur. Le découpage du secteur s’étudie, en amont de la signature, dans le cadre de l’étude de marché (ELM). Celle-ci permet d’analyser le potentiel par segment client sur le territoire, mais aussi sur les zones géographiques où les différents segments client sont regroupés, ce qui permet d’appréhender le potentiel du secteur.

D’une manière générale, la clause d’exclusivité territoriale dans un contrat de franchise, doit s’inscrire dans une stratégie à long terme. Il faut qu’elle réponde à des exigences qui servent les deux parties, afin d’initier une relation de confiance et un véritable partenariat gagnant-gagnant. À La Compagnie des Toits, il est d’usage de définir cette approche par cette simple phrase : « faire ensemble et réussir en faisant réussir » !

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Quelles sont les franchises industrielles ?

Présentation de leur caractère unique, de leur fonctionnement et reprise de quelques exemples emblématiques, en France, reposant sur ce principe.

La franchise industrielle ou franchise de production

Le fonctionnement d’une franchise industrielle 

Contrairement aux autres types de franchises, la franchise industrielle implique la fabrication des produits vendus. Le franchiseur transmet une technologie ou un procédé industriel exclusif, pour y parvenir et vendre sous sa marque.

Pour satisfaire cet objectif, il décide de franchiser, contre des redevances, soit :

  • Ses moyens de production
  • Ses canaux de distribution
  • Son savoir-faire de gestion et de finance

La franchise industrielle est traditionnellement utilisée pour soutenir le développement d’une entreprise à l’international. À l’image du groupe Yoplait, qui s’est tissé un réseau de partenaires franchisés, dans les années 70.

Les vertus de ce modèle économique

Selon Julien Souffi, expert franchise chez Franchise Board, « la franchise permet d’utiliser le financement d’une entreprise partenaire, pour développer son concept. Lorsque les investissements industriels sont significatifs, il est pertinent de faire en sorte qu’ils soient portés par un franchisé, avec un partage équitable de la valeur à la clé ».[1]

Ce fonctionnement permet de tirer immédiatement parti d’une innovation, amortissant ainsi plus rapidement les frais de recherche et développement. Dans le cadre d’une expansion territoriale, cela permet de mieux appréhender les spécificités locales (comme la législation, par exemple).

Enfin, cette approche rassure aussi les marchés et les potentiels investisseurs et partenaires, au moment d’une introduction sur les marchés financiers ou lors d’une levée de fonds.

Le principal frein à son déploiement

Si la franchise industrielle permet de croître, en partageant les risques et de rentabiliser rapidement son savoir-faire, pourquoi ne représente-t-elle que 1 à 2 % des franchises créées ? Le principal frein à son développement peut venir d’un ticket d’entrée plus conséquent que les modèles de distribution ou de service.

Il persiste également une frilosité culturelle à se lancer en franchise industrielle, pour les entreprises ayant déjà des canaux de distribution et ne souhaitant pas particulièrement diffuser leur savoir-faire, par crainte de fuites ou de détournements.

Des exemples de franchises industrielles

Le modèle économique de Coca-Cola

Conçue par un préparateur pharmacien, en 1886, la célèbre boisson est rachetée en 1892 par un homme d’affaires, Asa Griggs Candler, pour la somme de 2 300 $. À la fin de cette décennie, elle devient déjà l’un des breuvages les plus populaires d’Amérique.

Très vite, la société s’organise en franchise industrielle : en effet, Candler accepte de vendre une première licence, pour un dollar, dès l’été 1899. À la suite de la première usine d’embouteillage, créée à Chattanooga, de nombreuses autres ont émergé.

Aujourd’hui, le développement de Coca-Cola repose sur une stratégie de distribution singulière, selon une approche hybride, entre chaîne et franchise. En effet, au fil des années, la société a tissé un réseau de partenaires d’embouteillage indépendants, qui est autorisé à préparer, conditionner, distribuer et vendre les boissons de la marque sur un territoire défini. En échange, Coca-Cola soutient financièrement les dépenses de promotions et marketing. À long terme, la société diminue progressivement sa participation, tout en conservant une participation mineure, pour asseoir son contrôle et la coopération du partenaire.

Autrement dit, à court terme, Coca-Cola tisse un partenariat proche d’une chaîne d’entreprises d’embouteillage, tandis qu’à long terme, la collaboration se transforme en franchise industrielle.

Le modèle hybride des boulangeries Ange

En 2008, la première boulangerie Ange ouvre ses portes à Miramas, dans les Bouches-du-Rhône. En respectant les exigences du décret du 2 avril 1998, la marque peut revendiquer son appellation « artisan-boulanger », car elle réalise la fermentation, la mise en forme et la cuisson du pain sur place.

En conjuguant les techniques artisanales et la force de frappe de l’industrie, la franchise ainsi créée compte aujourd’hui 235 magasins dans toute la France. En 2018, l’aventure goûte à l’international, direction l’Amérique ! À Québec, le succès est immédiat.   

Pour Rose-Marie Moins, porte-parole de la Fédération Française de la Franchise (FFF), « par leur modèle hybride, une partie de la production fabriquée sur place, l’autre non, ils se sont tout de suite démarqués des chaînes comme Paul, La Mie Câline ou autres Brioche Dorée, qui font de la décongélation ».[2] Pour soutenir sa croissance, Ange a même lancé ses propres Centres de Formation en Apprentissage (CFA), en 2021, afin de bénéficier d’apprentis formés au métier, qu’elle peine à trouver.

Le modèle pionnier d’Yprema dans l’industrie

Créée en 1989, Yprema est une entreprise spécialisée dans le recyclage des matériaux de déconstruction du BTP. L’activité a enregistré une belle opportunité de croissance, avec l’application d’une directive européenne de 2008, qui a obligé le secteur à recycler au moins 70 % de ses déchets d’ici 2020.

Mais comment financer le développement rapide nécessaire, pour répondre à ces nouvelles exigences ? En 2013, Yprema choisit alors la franchise industrielle, vendant sa marque, son savoir-faire et une assistance technique, à des entrepreneurs indépendants. La société prend alors le temps de formaliser ses compétences, de rédiger les contrats et de définir le franchisé idéal, avant de se lancer activement dans ce partenariat gagnant-gagnant.

Plus récemment, La Compagnie des Toits, créée en 2014, s’est aussi lancée en franchise, en 2020. Aujourd’hui, elle transmet son savoir-faire, de gestion et de finance, à des entrepreneurs motivés, aux profils variés. En l’espace de 3 ans, elle a d’ores et déjà accueilli 15 franchisés. Pourquoi pas vous ?


[1] Citation https://franchise.lexpress.fr/articles/franchise-industrielle-le-nouvel-eldorado/

[2] Citation : https://start.lesechos.fr/societe/economie/comment-les-235-boulangeries-ange-ont-conquis-la-france-1933549

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Le franchisé : un chef d’entreprise comme un autre

Pour autant, ce statut procure aussi l’indépendance professionnelle souvent recherchée, au départ de toute création, un parfum d’aventure avec ses doutes et ses challenges.

Les similitudes entre un franchisé et un chef d’entreprise

Une véritable indépendance professionnelle

Dans le contrat de franchise, le franchisé et le franchiseur sont considérés comme « deux entreprises juridiquement et financièrement distinctes ». Au même titre qu’un entrepreneur indépendant, le franchisé est le seul responsable de son activité, effectuant les démarches de création comme un chef d’entreprise classique : immatriculation, réalisation d’un business plan, recherche d’un local et de partenaires financiers, recrutement, etc. Même si le franchisé peut parfois s’appuyer sur le franchiseur pour ces étapes, il reste le seul maître à bord : mieux, il doit apprendre à faire ses propres choix pour asseoir sa nouvelle orientation professionnelle.

« La bonne attitude pour réussir, c’est être motivé et se démener pour imposer son concept et le viabiliser, ce qui ne se fait pas en restant chez soi à attendre que les clients viennent à vous » (Patrick Rougeon, fondateur du réseau d’animation scientifique pour enfants Les Savants Fous).

La même polyvalence du poste

À l’image d’un chef d’entreprise, l’emploi du temps d’un franchisé réclame une certaine polyvalence. Avant de simplement « diriger », il est même recommandé de découvrir les différents postes de son activité, pour mieux la comprendre et l’assimiler. Idéalement, il faut pouvoir remplacer un employé au pied levé, et cela, quelles qu’en soient les raisons. Dès lors, l’agilité devient le maître mot, avec un emploi du temps, qui doit savamment jongler entre les impératifs administratifs, la relation client et l’encadrement des équipes…

« Il faut savoir ne pas rechigner à mettre la main à la patte et à remplacer, au pied levé, un employé malade, par exemple, ou lorsqu’il y a un surplus soudain d’activité » (Rose-Marie Moins, responsable de la formation à la Fédération Française de la Franchise).

L’impératif soutien des proches

Comme pour toute nouvelle aventure professionnelle, l’investissement personnel est conséquent : au début de son activité, un chef d’entreprise classique, comme un franchisé, ne compte pas ses heures. Rares sont ceux à pouvoir observer les 35h… Sans compter l’investissement financier, qui suscite souvent quelques privations au cours des premiers mois ou années suivant le lancement. Enfin, la dimension psychologique est également à considérer : un chef d’entreprise pense, nuit et jour, à son activité, cherchant sans cesse comment l’améliorer. Dès lors, la frontière entre la vie personnelle et la vie professionnelle devient poreuse. Tous ces éléments réclament l’assentiment de la famille et des proches avant de se lancer.

« Comme pour toute création d’entreprise, c’est essentiel [d’être soutenu par ses proches], car cela va au-delà du travail. Cela implique un changement de vie pour toute la sphère familiale » (Rose-Marie Moins, responsable de la formation à la Fédération Française de la Franchise).

Les atouts du franchisé par rapport au chef d’entreprise

Une dimension opérationnelle immédiate

Contrairement au chef d’entreprise classique, qui doit confronter son idée à la réalité du terrain, le franchisé s’appuie sur un concept, qui a d’ores et déjà fait ses preuves et peut être exploité immédiatement. Au-delà de ces certitudes, il bénéficie naturellement d’une certaine « aura » pour convaincre les organismes financiers de l’accompagner dans son aventure, d’une clientèle déjà acquise et de fournisseurs déjà sélectionnés. Grâce à ce démarrage rapide, le franchisé n’a plus qu’à se concentrer sur le cœur de son activité et gagner progressivement en efficacité.

« Une fois que l’affaire tourne, un franchisé doit généralement décliner son temps de travail ainsi : 30 % de relation client, 30 % de management RH, 30 % de gestion courante et 10 % de vie du réseau » (Julien Moineau, fondateur et PDG du groupe Axeo Services)

Un poids administratif, commercial et comptable moins lourd

Si un franchisé et un chef d’entreprise classique observent, tous les deux, un volume horaire conséquent, surtout au début de leur activité, le franchisé peut rapidement réduire le temps alloué à la gestion de l’entreprise. En effet, le réseau met à disposition ses outils, ses contacts, son organisation et son savoir-faire, pour alléger le poids de l’administratif, de la comptabilité et de la dimension commerciale. Le franchiseur prend aussi en charge la plupart des actions de communication (flyer, PLV, mailing).

« En règle générale les franchiseurs mettent à disposition des franchisés, un ensemble d’outils et de process leur permettant de gagner du temps » (Pierre-Michel Cros, consultant du cabinet de conseil MADERE).

Une aide précieuse du réseau

Traditionnellement, le franchiseur organise une formation initiale, pour expliquer son concept au nouveau franchisé et lui offrir quelques clés, pour optimiser sa gestion d’entreprise. Ensuite, il peut assurer un suivi sur le terrain pour lui délivrer ses conseils. Parallèlement, tous les autres franchisés du réseau peuvent lui apporter leur aide, lui éviter quelques écueils, voire améliorer les performances de vente de certains produits ou services, grâce à leur retour d’expérience sur le terrain.

« [Les animateurs de réseau] font l’intermédiaire et s’assurent, à la fois, du fait que le franchisé respecte bien les termes du contrat, mais aussi qu’il reçoive tous les renseignements nécessaires au bon pilotage de son entreprise » (Patrick Rougeon, fondateur du réseau d’animation scientifique pour enfants Les Savants Fous).

À La Compagnie des Toits, nous prônons une croissance maîtrisée, l’objectif étant de tisser des liens forts avec nos nouveaux franchisés, pour bien les accompagner et leur insuffler cette culture du réseau, impérative pour développer, aussi bien, leur propre activité que celle de l’ensemble de la franchise. Si vous êtes animé(e) par l’envie d’entreprendre – et même, si vous n’avez aucune connaissance de notre univers, que diriez-vous de nous rencontrer, pour discuter ensemble de votre avenir professionnel ?

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