Pourquoi payer un droit d’entrée en franchise ?

Traditionnellement payables à l’entrée dans le réseau, au moment de la signature du contrat, ils contribuent à placer la relation franchiseur/franchisé dans une dynamique productive et généralement couronnée de succès.

Quelles sont les 3 grandes raisons de payer des droits d’entrée ?

Raison n°1 :  Rémunérer la mise à disposition du savoir-faire et de la marque

Le paiement des droits d’entrée en franchise est une contrepartie, versée par le franchisé, pour utiliser les éléments incorporels fournis par le franchiseur – à savoir, la marque, la notoriété et le savoir-faire. Ce dernier a investi du temps, de l’argent et des ressources pour développer un concept qui fonctionne. Au fil des années, il a formalisé un savoir-faire, qu’il peut désormais transmettre à ses franchisés, un modèle éprouvé dans son unité pilote et parfaitement rentable.

Raison n°2 :  Compenser l’exploitation du concept sur la zone

Fort de son modèle économique, le franchiseur peut, soit choisir d’exploiter lui-même son concept en créant un réseau de succursales, soit déléguer son exploitation à des entrepreneurs indépendants sur un territoire donné, dont ils auront l’exclusivité. Les droits d’entrée en franchise permettent de compenser cette délégation du concept et s’apparentent à une forme de dédommagement face à son choix de privilégier un commerce organisé (au lieu d’un commerce intégré).

Raison n°3 : Financer le développement du réseau

Enfin, les droits d’entrée en franchise permettent de financer le développement du réseau : obtenir de nouvelles candidatures, sélectionner les meilleurs profils et accompagner les candidats dans leur projet (des prémisses à l’ouverture de l’agence). Parallèlement, il fait constamment évoluer son concept, pour répondre aux évolutions de son marché. L’objectif reste, encore et toujours, d’offrir à chaque nouveau franchisé, un modèle qui lui assure un niveau de revenu (et/ou de vie) plus confortable (et/ou profitable) que s’il se lançait seul.

Bon à savoir : les droits d’entrée financent les actions liées au développement du réseau de la franchise, les redevances, quant à elles, rémunèrent celles liées à l’assistance des franchisés.

Pourquoi ces droits d’entrée sont-ils importants ?

Sans droits d’entrée, pas de ressources à disposition

Les droits d’entrée en franchise offrent une manne financière au franchiseur, pour assurer son service au franchisé. En effet, ce montant lui permet d’investir du temps et des ressources à son accompagnement, afin qu’il démarre dans les meilleures conditions possibles. Généralement, les franchises sérieuses proposent une formation, pour bien appréhender le concept et disposer des compétences essentielles en matière de communication et de gestion. Ainsi solidement encadré, le franchisé diminue le risque d’échec de son entreprise.

À La Compagnie des Toits, la formation initiale de chaque franchisé dure 8 semaines : Technique, commerce, sécurité, gestion, management, pilotage… autant de domaines qui sont travaillés, investigués pour la bonne compréhension de l’activité…

Sans droits d’entrée, pas de prix « justes »

En cas d’absence de droits d’entrée, le franchiseur peut choisir d’augmenter le prix de ses produits, pour financer les services qu’il doit à ses franchisés. Appliquée, par habitude, dans le textile, cette méthode provoque de l’inflation et une augmentation des coûts. À l’inverse, elle n’est jamais appliquée dans un concept où il n’y a pas de produits fournis et par conséquent, aucune possibilité d’aider les franchisés au démarrage de leur activité.

À La Compagnie des Toits, notre concept de prestation de services dédiés à l’univers des toits professionnels, s’appuie sur des droits d’entrée pour asseoir la relation franchiseur/franchisé dans une dynamique mutuellement profitable.

Quand faut-il s’acquitter de son montant ?

Traditionnellement, les droits d’entrée en franchise sont réclamés à la signature du contrat, conformément aux exigences de la loi Doubin. Cette dernière impose au franchiseur de fournir un Document d’Information Précontractuel (DIP) au moins 20 jours avant la date officielle de signature, afin que le candidat à la franchise dispose d’un délai pour se rétracter.

La loi Doubin précise également un certain nombre de mentions obligatoires dans ce document, afin que les candidats puissent s’engager en toute connaissance de cause :

  • Les éléments d’identification de l’entreprise du franchiseur (nom, coordonnées, SIRET…), ainsi que l’identité de son dirigeant ;
  • Un descriptif juridique de la marque et/ou de l’enseigne (numéro RCS ou RM, durée de la licence…) ;
  • Les éléments comptables de l’entreprise du franchiseur (domiciliation bancaire, comptes annuels…);
  • Une présentation du franchiseur (expériences, compétences, etc.) ;
  • Une étude de marché (secteur d’activité et zone géographique ciblée) ;
  • La mention de la présence d’un fournisseur sur la zone géographique visée ;
  • Une description du réseau de la franchise (liste des autres entreprises, nombre d’entités ayant quitté le réseau et causes des départs, etc.) ;
  • Les éléments relatifs à la durée du contrat (conditions de renouvellement, de résiliation, d’exclusivité, etc.)
  • La nature et le montant des investissements relatifs au développement de la marque et/ou enseigne.

Traditionnellement, le montant des droits d’entrée en franchise est acquitté entre la signature du contrat et le démarrage de l’activité. Toutefois, un franchisé réclame un échelonnement du paiement pour faciliter son installation.

Si l’envie d’entreprendre vous taraude, sachez que vous n’êtes pas le (ou la) seul(e) ! En 2024, un tiers des actifs seraient ainsi prêts à se lancer et 44 % d’entre eux ont déjà identifié la franchise comme la voie idéale. Au-delà des perspectives économiques, à l’échelle nationale, prenez le temps de vérifier la pertinence de devenir franchisé – notamment dans le secteur que vous visez !

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis !
Share on facebook
Facebook
Share on google
Google
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
Linkedin

Quelle est l’importance de l’exclusivité territoriale en franchise ?

Souvent réclamée par le franchisé, pour garantir son monopole sur un territoire donné, cette clause peut être assortie d’objectifs de vente, définis par le franchiseur. Dans tous les cas, elle doit s’inscrire dans une relation profitable aux deux parties, pour lancer une collaboration fructueuse pour tous.

Les différents types d’exclusivité en franchise 

L’exclusivité de franchise

Une clause d’exclusivité territoriale de franchise interdit au franchiseur d’installer un autre franchisé dans la zone géographiquedéfinie. Toutefois, comme elle porte uniquement sur le statut de l’entreprise, elle lui permet de lancer une succursale sur le territoire visé ou d’y installer un autre distributeur, dans la mesure où ce dernier n’exerce pas son activité en tant que franchisé.

L’exclusivité d’enseigne

Avec la clause d’exclusivité d’enseigne, le franchisé a la garantie d’être le seul à pouvoir apposer la marque du réseau sur le territoire visé. En effet, elle interdit toute autre implantation dans la zone définie, que ce soit, via une autre franchise, ou une autre succursale ou concession. À noter que les autres membres du réseau sont autorisés à distribuer leur produit dans des points de vente partenaires, tant que ces derniers n’utilisent pas le nom de l’enseigne sur la devanture de leur magasin.

L’exclusivité de fournitures

Avec une clause d’exclusivité de fournitures ou de produits, le franchisé sera le seul à être approvisionné par le franchiseur sur son territoire. Ce dernier ne pourra pas y vendre ses produits par le biais d’un tiers.

Bon à savoir : Pour chaque type d’exclusivité, la clause définit précisément la zone géographique, la durée de validité de la clause, et, en cas de non-respect, le montant des dommages-intérêts versés par le franchiseur et les conditions de résiliation par le franchisé.

La clause d’exclusivité territoriale, vue par le franchiseur

Les points de vigilance du franchiseur

Le lien d’exclusivité s’apprécie au regard de la situation de chaque franchisé, par rapport au franchiseur, lors de la signature du contrat. Essentielle d’un point de vue juridique et organisationnel, elle constitue souvent l’un des piliers de la relation de franchise.

Dans ce souci, le franchiseur définit, avec précision, la nature de l’exclusivité consentie, ainsi que les frontières de la zone géographique concernée. À noter qu’il lui est tout à fait possible de combiner les trois types d’exclusivité.

Les conditions de l’exclusivité territoriale

Dans le cadre d’un réseau qui compte déjà plusieurs franchisés, l’exclusivité territoriale accordée à chacun d’entre eux, doit naturellement s’imposer aux autres. Cela suppose donc qu’il y ait des restrictions de vente, pour respecter la clause de chacun.

Bon à savoir : considérées comme une forme de vente passive, les ventes en ligne ne sont pas concernées par la clause d’exclusivité territoriale, à l’inverse des ventes actives, résultats d’un ciblage actif des clients.

Par ailleurs, le franchiseur reste libre d’associer, à la clause d’exclusivité, des objectifs de vente. Pour cela, le contrat devra juste stipuler précisément la quantité minimum de produits (en valeur ou en volume) à vendre.

Le point de vue de La Compagnie des Toits, côté franchiseur

La Compagnie des Toits garantit à chacun de ses franchisés, l’exclusivité du territoire, avec un découpage fait à une échelle départementale. Le volume de chaque secteur (similaire pour chaque agence) permet de développer une ou plusieurs agences de manière durable et pérenne. Le secteur est calculé sur la base de notre cible, à savoir des entreprises de plus de 10 salariés.

La clause d’exclusivité territoriale, réclamée par le franchisé

Les points de vigilance du franchisé

Institué par la loi Doubin du 31 décembre 1989, le Document d’Information Précontractuel (DIP) est remis à chaque franchisé, au moins 20 jours avant la signature du contrat. Parmi ses mentions obligatoires figure l’« État Local du Marché » (ELM) qui dresse, de manière objective, les données du territoire visé (nombre d’habitants, concurrents, taille des centres commerciaux…). Le document peut également faire mention des termes relatifs à la clause d’exclusivité envisagée.

Les conditions de l’exclusivité territoriale

Véritablement protectrice pour le franchisé, la lecture minutieuse de la clause d’exclusivité dans le DIP, mérite toute son attention. Et si elle est totalement absente du document, il peut être intéressant d’en discuter avec le futur franchiseur… Dans tous les cas, le franchisé doit rester vigilant quant aux circonstances, à la signature du contrat – notamment si un autre franchisé est déjà sous accord, mais n’a pas signé d’exclusivité territoriale…

Une fois les termes consignés et précis, le franchiseur engage sa responsabilité, puisqu’il risque la résiliation du contrat de franchise et le versement de dommages et intérêts, en cas de non-respect de la clause d’exclusivité territoriale.

Le point de vue de La Compagnie des Toits, côté franchisé

À La Compagnie des Toits, tous les franchisés sont propriétaires de leur secteur. Le découpage du secteur s’étudie, en amont de la signature, dans le cadre de l’étude de marché (ELM). Celle-ci permet d’analyser le potentiel par segment client sur le territoire, mais aussi sur les zones géographiques où les différents segments client sont regroupés, ce qui permet d’appréhender le potentiel du secteur.

D’une manière générale, la clause d’exclusivité territoriale dans un contrat de franchise, doit s’inscrire dans une stratégie à long terme. Il faut qu’elle réponde à des exigences qui servent les deux parties, afin d’initier une relation de confiance et un véritable partenariat gagnant-gagnant. À La Compagnie des Toits, il est d’usage de définir cette approche par cette simple phrase : « faire ensemble et réussir en faisant réussir » !

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis !
Share on facebook
Facebook
Share on google
Google
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
Linkedin

Quelles sont les franchises industrielles ?

Présentation de leur caractère unique, de leur fonctionnement et reprise de quelques exemples emblématiques, en France, reposant sur ce principe.

La franchise industrielle ou franchise de production

Le fonctionnement d’une franchise industrielle 

Contrairement aux autres types de franchises, la franchise industrielle implique la fabrication des produits vendus. Le franchiseur transmet une technologie ou un procédé industriel exclusif, pour y parvenir et vendre sous sa marque.

Pour satisfaire cet objectif, il décide de franchiser, contre des redevances, soit :

  • Ses moyens de production
  • Ses canaux de distribution
  • Son savoir-faire de gestion et de finance

La franchise industrielle est traditionnellement utilisée pour soutenir le développement d’une entreprise à l’international. À l’image du groupe Yoplait, qui s’est tissé un réseau de partenaires franchisés, dans les années 70.

Les vertus de ce modèle économique

Selon Julien Souffi, expert franchise chez Franchise Board, « la franchise permet d’utiliser le financement d’une entreprise partenaire, pour développer son concept. Lorsque les investissements industriels sont significatifs, il est pertinent de faire en sorte qu’ils soient portés par un franchisé, avec un partage équitable de la valeur à la clé ».[1]

Ce fonctionnement permet de tirer immédiatement parti d’une innovation, amortissant ainsi plus rapidement les frais de recherche et développement. Dans le cadre d’une expansion territoriale, cela permet de mieux appréhender les spécificités locales (comme la législation, par exemple).

Enfin, cette approche rassure aussi les marchés et les potentiels investisseurs et partenaires, au moment d’une introduction sur les marchés financiers ou lors d’une levée de fonds.

Le principal frein à son déploiement

Si la franchise industrielle permet de croître, en partageant les risques et de rentabiliser rapidement son savoir-faire, pourquoi ne représente-t-elle que 1 à 2 % des franchises créées ? Le principal frein à son développement peut venir d’un ticket d’entrée plus conséquent que les modèles de distribution ou de service.

Il persiste également une frilosité culturelle à se lancer en franchise industrielle, pour les entreprises ayant déjà des canaux de distribution et ne souhaitant pas particulièrement diffuser leur savoir-faire, par crainte de fuites ou de détournements.

Des exemples de franchises industrielles

Le modèle économique de Coca-Cola

Conçue par un préparateur pharmacien, en 1886, la célèbre boisson est rachetée en 1892 par un homme d’affaires, Asa Griggs Candler, pour la somme de 2 300 $. À la fin de cette décennie, elle devient déjà l’un des breuvages les plus populaires d’Amérique.

Très vite, la société s’organise en franchise industrielle : en effet, Candler accepte de vendre une première licence, pour un dollar, dès l’été 1899. À la suite de la première usine d’embouteillage, créée à Chattanooga, de nombreuses autres ont émergé.

Aujourd’hui, le développement de Coca-Cola repose sur une stratégie de distribution singulière, selon une approche hybride, entre chaîne et franchise. En effet, au fil des années, la société a tissé un réseau de partenaires d’embouteillage indépendants, qui est autorisé à préparer, conditionner, distribuer et vendre les boissons de la marque sur un territoire défini. En échange, Coca-Cola soutient financièrement les dépenses de promotions et marketing. À long terme, la société diminue progressivement sa participation, tout en conservant une participation mineure, pour asseoir son contrôle et la coopération du partenaire.

Autrement dit, à court terme, Coca-Cola tisse un partenariat proche d’une chaîne d’entreprises d’embouteillage, tandis qu’à long terme, la collaboration se transforme en franchise industrielle.

Le modèle hybride des boulangeries Ange

En 2008, la première boulangerie Ange ouvre ses portes à Miramas, dans les Bouches-du-Rhône. En respectant les exigences du décret du 2 avril 1998, la marque peut revendiquer son appellation « artisan-boulanger », car elle réalise la fermentation, la mise en forme et la cuisson du pain sur place.

En conjuguant les techniques artisanales et la force de frappe de l’industrie, la franchise ainsi créée compte aujourd’hui 235 magasins dans toute la France. En 2018, l’aventure goûte à l’international, direction l’Amérique ! À Québec, le succès est immédiat.   

Pour Rose-Marie Moins, porte-parole de la Fédération Française de la Franchise (FFF), « par leur modèle hybride, une partie de la production fabriquée sur place, l’autre non, ils se sont tout de suite démarqués des chaînes comme Paul, La Mie Câline ou autres Brioche Dorée, qui font de la décongélation ».[2] Pour soutenir sa croissance, Ange a même lancé ses propres Centres de Formation en Apprentissage (CFA), en 2021, afin de bénéficier d’apprentis formés au métier, qu’elle peine à trouver.

Le modèle pionnier d’Yprema dans l’industrie

Créée en 1989, Yprema est une entreprise spécialisée dans le recyclage des matériaux de déconstruction du BTP. L’activité a enregistré une belle opportunité de croissance, avec l’application d’une directive européenne de 2008, qui a obligé le secteur à recycler au moins 70 % de ses déchets d’ici 2020.

Mais comment financer le développement rapide nécessaire, pour répondre à ces nouvelles exigences ? En 2013, Yprema choisit alors la franchise industrielle, vendant sa marque, son savoir-faire et une assistance technique, à des entrepreneurs indépendants. La société prend alors le temps de formaliser ses compétences, de rédiger les contrats et de définir le franchisé idéal, avant de se lancer activement dans ce partenariat gagnant-gagnant.

Plus récemment, La Compagnie des Toits, créée en 2014, s’est aussi lancée en franchise, en 2020. Aujourd’hui, elle transmet son savoir-faire, de gestion et de finance, à des entrepreneurs motivés, aux profils variés. En l’espace de 3 ans, elle a d’ores et déjà accueilli 15 franchisés. Pourquoi pas vous ?


[1] Citation https://franchise.lexpress.fr/articles/franchise-industrielle-le-nouvel-eldorado/

[2] Citation : https://start.lesechos.fr/societe/economie/comment-les-235-boulangeries-ange-ont-conquis-la-france-1933549

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis !
Share on facebook
Facebook
Share on google
Google
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
Linkedin

Le franchisé : un chef d’entreprise comme un autre

Pour autant, ce statut procure aussi l’indépendance professionnelle souvent recherchée, au départ de toute création, un parfum d’aventure avec ses doutes et ses challenges.

Les similitudes entre un franchisé et un chef d’entreprise

Une véritable indépendance professionnelle

Dans le contrat de franchise, le franchisé et le franchiseur sont considérés comme « deux entreprises juridiquement et financièrement distinctes ». Au même titre qu’un entrepreneur indépendant, le franchisé est le seul responsable de son activité, effectuant les démarches de création comme un chef d’entreprise classique : immatriculation, réalisation d’un business plan, recherche d’un local et de partenaires financiers, recrutement, etc. Même si le franchisé peut parfois s’appuyer sur le franchiseur pour ces étapes, il reste le seul maître à bord : mieux, il doit apprendre à faire ses propres choix pour asseoir sa nouvelle orientation professionnelle.

« La bonne attitude pour réussir, c’est être motivé et se démener pour imposer son concept et le viabiliser, ce qui ne se fait pas en restant chez soi à attendre que les clients viennent à vous » (Patrick Rougeon, fondateur du réseau d’animation scientifique pour enfants Les Savants Fous).

La même polyvalence du poste

À l’image d’un chef d’entreprise, l’emploi du temps d’un franchisé réclame une certaine polyvalence. Avant de simplement « diriger », il est même recommandé de découvrir les différents postes de son activité, pour mieux la comprendre et l’assimiler. Idéalement, il faut pouvoir remplacer un employé au pied levé, et cela, quelles qu’en soient les raisons. Dès lors, l’agilité devient le maître mot, avec un emploi du temps, qui doit savamment jongler entre les impératifs administratifs, la relation client et l’encadrement des équipes…

« Il faut savoir ne pas rechigner à mettre la main à la patte et à remplacer, au pied levé, un employé malade, par exemple, ou lorsqu’il y a un surplus soudain d’activité » (Rose-Marie Moins, responsable de la formation à la Fédération Française de la Franchise).

L’impératif soutien des proches

Comme pour toute nouvelle aventure professionnelle, l’investissement personnel est conséquent : au début de son activité, un chef d’entreprise classique, comme un franchisé, ne compte pas ses heures. Rares sont ceux à pouvoir observer les 35h… Sans compter l’investissement financier, qui suscite souvent quelques privations au cours des premiers mois ou années suivant le lancement. Enfin, la dimension psychologique est également à considérer : un chef d’entreprise pense, nuit et jour, à son activité, cherchant sans cesse comment l’améliorer. Dès lors, la frontière entre la vie personnelle et la vie professionnelle devient poreuse. Tous ces éléments réclament l’assentiment de la famille et des proches avant de se lancer.

« Comme pour toute création d’entreprise, c’est essentiel [d’être soutenu par ses proches], car cela va au-delà du travail. Cela implique un changement de vie pour toute la sphère familiale » (Rose-Marie Moins, responsable de la formation à la Fédération Française de la Franchise).

Les atouts du franchisé par rapport au chef d’entreprise

Une dimension opérationnelle immédiate

Contrairement au chef d’entreprise classique, qui doit confronter son idée à la réalité du terrain, le franchisé s’appuie sur un concept, qui a d’ores et déjà fait ses preuves et peut être exploité immédiatement. Au-delà de ces certitudes, il bénéficie naturellement d’une certaine « aura » pour convaincre les organismes financiers de l’accompagner dans son aventure, d’une clientèle déjà acquise et de fournisseurs déjà sélectionnés. Grâce à ce démarrage rapide, le franchisé n’a plus qu’à se concentrer sur le cœur de son activité et gagner progressivement en efficacité.

« Une fois que l’affaire tourne, un franchisé doit généralement décliner son temps de travail ainsi : 30 % de relation client, 30 % de management RH, 30 % de gestion courante et 10 % de vie du réseau » (Julien Moineau, fondateur et PDG du groupe Axeo Services)

Un poids administratif, commercial et comptable moins lourd

Si un franchisé et un chef d’entreprise classique observent, tous les deux, un volume horaire conséquent, surtout au début de leur activité, le franchisé peut rapidement réduire le temps alloué à la gestion de l’entreprise. En effet, le réseau met à disposition ses outils, ses contacts, son organisation et son savoir-faire, pour alléger le poids de l’administratif, de la comptabilité et de la dimension commerciale. Le franchiseur prend aussi en charge la plupart des actions de communication (flyer, PLV, mailing).

« En règle générale les franchiseurs mettent à disposition des franchisés, un ensemble d’outils et de process leur permettant de gagner du temps » (Pierre-Michel Cros, consultant du cabinet de conseil MADERE).

Une aide précieuse du réseau

Traditionnellement, le franchiseur organise une formation initiale, pour expliquer son concept au nouveau franchisé et lui offrir quelques clés, pour optimiser sa gestion d’entreprise. Ensuite, il peut assurer un suivi sur le terrain pour lui délivrer ses conseils. Parallèlement, tous les autres franchisés du réseau peuvent lui apporter leur aide, lui éviter quelques écueils, voire améliorer les performances de vente de certains produits ou services, grâce à leur retour d’expérience sur le terrain.

« [Les animateurs de réseau] font l’intermédiaire et s’assurent, à la fois, du fait que le franchisé respecte bien les termes du contrat, mais aussi qu’il reçoive tous les renseignements nécessaires au bon pilotage de son entreprise » (Patrick Rougeon, fondateur du réseau d’animation scientifique pour enfants Les Savants Fous).

À La Compagnie des Toits, nous prônons une croissance maîtrisée, l’objectif étant de tisser des liens forts avec nos nouveaux franchisés, pour bien les accompagner et leur insuffler cette culture du réseau, impérative pour développer, aussi bien, leur propre activité que celle de l’ensemble de la franchise. Si vous êtes animé(e) par l’envie d’entreprendre – et même, si vous n’avez aucune connaissance de notre univers, que diriez-vous de nous rencontrer, pour discuter ensemble de votre avenir professionnel ?

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis !
Share on facebook
Facebook
Share on google
Google
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
Linkedin

Début de la 6ème session de formation initiale

La 16ème agence du réseau

Victor MINARD, futur franchisé La Compagnie des Toits, a ainsi démarré avec enthousiasme sa formation initiale de 8 semaines.
Avec une expérience professionnelle dans les univers du commerce, de la finance, etc., il va pouvoir appréhender l’univers du bâtiment et plus précisément celui des toits professionnels.
Ainsi, à l’image des cinq précédentes sessions, toutes les disciplines propres aux chefs d’entreprise La Compagnie des Toits, vont être abordées : découverte du système toit, approches techniques, processus commercial, management et stratégie, pilotage des outils, etc.
Afin de varier les méthodes d’apprentissage et favoriser l’appropriation des thèmes, l’approche théorique va être accompagnée de jeux de rôles et de mises en situations professionnelles.
À l’issue de cette formation et accompagné de son chargé de clientèle, Victor ouvrira son agence début novembre 2023 sur le secteur Gironde Est (33).

RETOUR SUR SON PROFIL

Diplômé en Audit Expertise Comptable à l’ESSCA d’Angers, il a débuté en tant que commercial chez Nestlé Grand Froid. Il a ensuite suivi une majeure finance l’amenant a travaillé chez EY en audit puis en transaction services. Après 5 ans d’expérience à effectuer des missions d’audit (comptes CAC 40) et de due diligence (PME/ETI) en équipe, il a approfondi ses connaissances financières en fonds d’investissements au Crédit Agricole.

LE RÉSEAU EXPERT DES TOITS PROFESSIONNELS

Devenir à terme le réseau expert des toits professionnels, tout en permettant à des porteurs de projet de réussir et de s’épanouir personnellement et professionnellement, telle est l’ambition de l’enseigne. La Compagnie des Toits continue d’offrir une pluralité d’opportunités d’implantations sur toute la France.
Pour assurer un bon lancement, booster et sécuriser le développement de chaque franchisé, l’équipe Tête de réseau accompagne en permanence ces derniers et met à leur disposition un ensemble de services parmi lesquels : une formation initiale de 8 semaines, une formation continue, un accompagnement technique et commercial au quotidien, des points de rencontre réguliers, des outils experts et novateurs.


Vous souhaitez vous aussi intégrer en tant que franchisé, un réseau expert aux convictions fortes ?

Contactez-nous : lien

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis !
Share on facebook
Facebook
Share on google
Google
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
Linkedin

Pourquoi entreprendre avec une franchise dans le bâtiment ?

À titre d’exemple, La Compagnie des Toits illustre cette tendance de fond au travers d’une croissance et d’un « business model » particulièrement pérennes.

Le bâtiment, un secteur stable et en évolution positive

Raison n° 1 : L’habitat, un des besoins primaires de la pyramide de Maslow

Poids lourd de l’économie française, le secteur du bâtiment regroupe plusieurs activités, allant de la construction à la rénovation, en passant par l’isolation, les fenêtres et la gestion des toits. Quelle que soit la nature de l’activité menée dans le BTP, l’habitat reste une valeur refuge pour les Français : après les besoins physiologiques identifiés dans la célèbre pyramide de Maslow (manger, dormir, se vêtir), il vient satisfaire le besoin de sécurité. Selon elle, tout individu doit satisfaire chaque niveau, avant de passer au suivant : dès lors, avoir un logement est une étape plus essentielle qu’avoir des amis (besoin d’appartenance), qu’avoir la confiance de ses amis (besoin d’estime) et savoir s’écouter (besoin d’accomplissement).

Raison n° 2 : Un marché résilient

Bousculé par la crise de la covid-19, le marché du bâtiment a enregistré une chute historique de son activité de -15,2 %, essentiellement due au confinement strict de mars 2020 et l’arrêt des chantiers. Sans lui, la Fédération Française du Bâtiment estime que le recul n’aurait été que de -4,6 %.

Portée par des investissements publics qui ont permis au secteur de rebondir rapidement pour retrouver son niveau d’avant-crise : son chiffre d’affaires était en 2021 de 149 milliards d’euros, soit 1 milliard de plus qu’en 2019. Malgré les effets de la guerre en Ukraine et la crise énergique, l’activité économique fait preuve de résilience…

Raison n° 3 : La politique d’accompagnement de l’État

Depuis quelques années, le secteur du bâtiment bénéficie d’une politique d’accompagnement de l’État français, qui soutient positivement son activité. Compte-tenu du contexte inflationniste actuel, ces prêts allégés divers, ces dispositifs de défiscalisation et ces aides à la rénovation, viennent stimuler activement la demande.

À titre d’exemple, l’État a développé un certain nombre d’aides écologiques pour les entreprises : un soutien financier via l’ADEME (Agence de la transition écologique), un prêt Eco-Energie (PEE) proposé par BPIFrance jusqu’à 100 000 €, le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), un crédit impôt pour la rénovation énergétique des locaux des TPE et PME, etc.

L’excellente dynamique bâtiment et franchise

Raison n° 4 : Un secteur qui fait croître les franchises

Depuis quelques années, la franchise est un « business model » qui a le vent en poupe : la Fédération Française de la Franchise (FFF) fait état d’une progression de plus de 30 % en l’espace de 10 ans. En 2022, elle confirme sa solidité avec ses 1927 réseaux, regroupant près de 84 500 franchisés et générant un chiffre d’affaires de plus de 76 milliards d’euros.[1]

Les avantages de la franchise ne peuvent être étrangers à cet engouement : une marque et un savoir-faire éprouvés, ainsi qu’une assistance permanente du réseau de franchise, contribuent notablement à réduire les risques de la nouvelle entreprise.

Raison n° 5 : Autant de spécialisations que d’opportunités

Ouvrir une franchise dans le bâtiment et l’habitat, c’est profiter d’un large éventail de spécialisations et d’opportunités : plombiers, électriciens, menuisiers, maçons, couvreurs, charpentiers… De nombreux corps de métier et talents soutiennent la bonne santé du bâtiment.

La plupart des franchises font le choix de se spécialiser dans un aspect précis, afin de proposer un service à haute valeur ajoutée et assurer leur compétitivité. En effet, en limitant leur champ d’intervention à une gamme de services circonscrite, elles peuvent rationaliser leur production, former leurs travailleurs à des processus spécifiques, pour gagner en efficience et séduire les clients par leurs exceptionnels résultats.

Raison n° 6 : Le modèle économique parfait pour réussir

Entreprendre en indépendant, c’est opter pour un cheminement en solitaire, en toute autonomie ; entreprendre en franchise, c’est miser sur l’indépendance et l’autonomie, tout en étant accompagné. Le saviez-vous ? 90 % des franchises dépassent la barre des 2 ans d’activité, ce qui n’est pas le cas dans la création d’entreprise (à peine 10% dépassent le cap des deux ans d’existence).

Au-delà de ces belles perspectives, si la franchise lève de nombreux freins à l’entrepreneuriat classique, le secteur du bâtiment renforce ses atouts. Cette excellente dynamique apporte aux entreprises réussite et succès.

L’exemple de La Compagnie des Toits

Depuis près de 10 ans, La Compagnie des Toits concentre son activité sur la gestion des toits professionnels : spécialisée sur cette niche, elle a su développer un ensemble de services répondant aux enjeux de ses clients. Ceux-ci s’articulent autour des études, des interventions et de la maintenance.

Pour dresser le portrait rapide de La Compagnie des Toits en chiffres et constater objectivement sa croissance[2] :

  • 3 milliards d’euros annuels de potentiel d’activité estimé en France sur ce marché.
  • 1 million d’euros de CA annuel, après quatre années d’activité.
  • 70 % de taux de récurrence business, grâce à un marché de besoins résilients.
  • Un taux de rentabilité 2 fois supérieur aux sociétés du bâtiment.

Aujourd’hui, son positionnement spécifique et son mode de développement en réseau initié fin 2020 expliquent la croissance de la franchise La Compagnie des Toits : à ce titre, elle vient d’achever la formation initiale de sa 5e promo de franchisés, accompagnant ainsi l’ouverture de 4 agences sur le territoire national, élevant ainsi à 15 le nombre d’agences en France.

Si, comme eux, vous désirez vous lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat en franchise et participer activement au développement du réseau La Compagnie des Toits, rien de plus simple : prenez contact avec nous et discutons-en !


[1] Source : https://www.franchise-fff.com/franchise/les-chiffres-cles

[2] Source : https://www.observatoiredelafranchise.fr/creation-entreprise/franchise-la-compagnie-des-toits-4767.htm

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis !
Share on facebook
Facebook
Share on google
Google
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
Linkedin

Webinaire : 5 facteurs clés pour entreprendre en franchise

ENTREPRENDRE EN FRANCHISE AVEC SUCCÈS

Ayant engendré 76,62 milliards d’euros en 2022, la franchise fait une nouvelle fois état de sa résilience. Entre 2000 et 2022, le nombre de réseaux de franchise est ainsi passé de 571 à 1 972 et le nombre de franchisés a lui augmenté de 31 781 à 84 497.

Entreprendre en franchise attire ainsi de plus en plus de porteur de projet en quête d’un accompagnement expert et d’un concept éprouvé.

Néanmoins, créer une entreprise est souvent le projet d’une vie pour un franchisé. Il convient alors de s’assurer que c’est bien ce que l’on souhaite et qu’on a la motivation et les compétences nécessaires à la réalisation. Enfin le choix du franchiseur est certainement l’un des éléments les plus importants qui influencera vos chances de succès.

Découvrez les 5 facteurs clés pour entreprendre en franchise à l’occasion d’un webinaire animé par Nicolas Legendre, président & fondateur du réseau expert des toits professionnels.

RENDEZ-VOUS LE 21 AVRIL À 11H

On vous donne rendez-vous le vendredi 21 avril de 11h à 12h. Inscrivez-vous dès maintenant en remplissant le formulaire ci-dessous :

À PROPOS DE LA COMPAGNIE DES TOITS

En tant que réseau expert des toits professionnels en France, La Compagnie des Toits accompagne ses franchisé(e)s vers la réussite et l’épanouissement au sein d’un marché vaste et récurrent.

Créée en 2014 puis lancée en franchise en 2020, La Compagnie des Toits gère le cycle de vie de tous les toits professionnels. Avec son approche experte et innovante, l’enseigne propose une offre de services complète au travers de 3 univers de prestations : études, interventions et maintenance.


Vous souhaitez en savoir plus sur la franchise La Compagnie des Toits ?

Contactez-nous : lien

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis !
Share on facebook
Facebook
Share on google
Google
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
Linkedin

Reconversion professionnelle : repreneuriat ou franchise ?

Méconnues, ces options comptent pourtant de précieux atouts, notamment auprès d’entrepreneurs de 40 ans ou 50 ans.

Une reprise d’entreprise plutôt qu’une création ?

Les atouts séduisants de la reprise d’entreprise

Contrairement à la création d’entreprise, le repreneuriat s’appuie sur une structure déjà existante, avec un processus d’ores et déjà éprouvé : les appareils de production sont déjà en place et les salariés sont déjà recrutés et formés. Comme la clientèle existe aussi, l’entrepreneur peut se rémunérer plus rapidement qu’en créant une activité de zéro.

Contrairement aux idées reçues, la majorité des cédants ne se séparent pas de leur entreprise parce qu’elle rencontre des difficultés : ils désirent souvent simplement changer d’activité, capitaliser leur patrimoine ou partir en retraite. Fort de ce constat, le taux de pérennité à moyen terme du repreneuriat est nettement plus élevé qu’en création. Une confiance en l’avenir qui se matérialise également par des crédits plus faciles à obtenir. Les banques peuvent s’appuyer sur des études, des bilans, des comptes sur les résultats, pour évaluer le risque d’attribuer un prêt à la société. Enfin, le cédant peut faire bénéficier à l’entrepreneur de précieux conseils. Généralement très attaché à son entreprise, il n’hésitera pas à partager le fruit de son expérience, pour l’aider à prospérer dans le temps.

La clé ? Le pré-diagnostic de la société à reprendre

Même si le repreneuriat n’est pas un chemin tout tracé (comparaison incessante, personnel non choisi…), la clé de sa réussite dépend surtout de la société reprise. Saviez-vous qu’un repreneur peut faire jusqu’à 20 pré-diagnostics pour trouver la « bonne » entreprise ?

Un diagnostic d’entreprise consiste à regrouper les informations sur l’entreprise, estimer sa valeur, construire un business plan et organiser un montage, aussi bien juridique que financier. Pour cela, le repreneur potentiel va analyser plusieurs éléments :

  • Les moyens de l’entreprise (moyens et outils professionnels disponibles ou nécessaires au développement et au budget)
  • L’activité de l’entreprise (potentiel du marché, de la société et la compétitivité)
  • Un bilan financier (rentabilité, charges, revenus potentiels, …)
  • Un bilan humain (impact du changement de dirigeant, savoir-faire spécifique, niveau de rémunération, âge des salariés, …)
  • Un bilan juridique (contrats, clauses, …)
  • Un bilan Qualité Sécurité Environnement (QSE) (entreprise aux normes, maîtrise des risques, investissements à prévoir, …)

Après l’analyse de ces documents, l’entrepreneur peut plus facilement mettre en évidence les points forts et les points faibles du projet, puis évaluer toutes ses potentialités, pour décider d’abandonner ou de poursuivre son repreneuriat avec cette société.

Bon à savoir : Ne pas confondre diagnostic et audit d’acquisition. Ce dernier a pour objectif de confronter les éléments du premier à la réalité de l’entreprise, à l’aide d’analyses menées par des experts-conseils (experts-comptables, conseillers juridiques, …), avant de rédiger une garantie d’actif et de passif.

Une création en franchise plutôt qu’une création classique ?

Les atouts séduisants de la création en franchise

Parmi les voies de reconversion professionnelle encore trop peu explorées, mais pourtant sources de nombreux atouts, il y a la franchise ! Lorsqu’un créateur ressasse longuement son projet, naviguant constamment entre des phases de doute et de crainte, elle apporte une certaine tranquillité d’esprit

Contrairement à une création pure, les franchisés ont immédiatement des orientations pour rentabiliser leur affaire : grâce aux études de marché effectuées par le réseau franchiseur, ils peuvent connaître les attentes des clients en fonction des zones géographiques d’installation et des secteurs d’activité. Les franchisés peuvent aussi s’appuyer sur un concept éprouvé ainsi que sur l’image de marque du réseau pour attirer une clientèle spécifique. Un gage de qualité qui consolide le projet et permet aux franchisés d’obtenir plus facilement des crédits bancaires.

Attention, la réussite de toute franchise suppose, avant toute chose, d’aimer le métier ! Or, pour vendre du chocolat, il ne suffit pas de l’aimer : il faut être prêt(e) à ne pas compter ses heures les veilles de fêtes, accepter de travailler les week-ends, savoir gérer le stock des produits frais, proposer de belles vitrines, mettre la main à la pâte, etc.

La clé ? Entreprendre en tant que franchisé

Une fois porté par l’envie du métier, les atouts pour devenir franchisé plutôt qu’indépendant invitent, au moins, à les considérer :

  • La prise de risque limitée : après 5 ans d’activité, seules un peu plus de 50 % des entreprises hors franchise sont toujours actives alors que ce taux est de 85% au sein de la franchise.  Parmi les raisons des échecs en dehors de la franchise : un mauvais concept, une mauvaise gestion, une croissance trop rapide et mal maîtrisée… Avec la franchise, le concept est déjà éprouvé et les franchisés déjà présents peuvent alors transmettre leur expérience et leurs conseils aux nouveaux franchisés qui rejoignent la marque.
  • L’apport d’un vrai savoir-faire : quand un indépendant devra acquérir les connaissances par lui-même, un bon franchiseur dispense des formations pour transmettre son savoir-faire, ses méthodes, sa façon de travailler, de vendre ou de gérer son affaire.
  • L’accompagnement : Si le franchiseur se montre disponible pour répondre à toutes les questions du franchisé, il le guide pour qu’il gagne progressivement de la confiance et de l’autonomie.
  • La gestion simplifiée : en intégrant un réseau, le franchisé profite pleinement de son fonctionnement, avec des outils de gestion bien en place (suivi et objectifs de progression bien définis)

À La Compagnie des Toits, nous étudions toutes les candidatures, quel que soit le profil, dans la mesure où il est motivé par l’envie d’entreprendre. Nous proposons une formation initiale de 8 semaines, pour transmettre nos compétences techniques, commerciales et managériales. Ensuite, notre réseau est à sa disposition pour toute question ou partage d’expérience, afin de l’aider à se développer. À ce jour, tous nos franchisés sont convaincus par le concept : prenez quelques minutes pour parcourir notre brochure et prenez contact avec nous, pour en discuter davantage, qu’en pensez-vous ?

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis !
Share on facebook
Facebook
Share on google
Google
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
Linkedin

Franchisé ou indépendant : que choisir ?

Animé par l’envie d’entreprendre, vous vous interrogez sur le meilleur statut pour vivre votre nouvelle aventure professionnelle ? Entre franchisé et indépendant, si les différences s’observent tout au long de l’activité, le choix se résume en deux mots : solidaire ou solitaire ? Explications.

Franchisé ou indépendant : quelles définitions ?

Qu’est-ce qu’une entreprise franchisée ?

Une entreprise franchisée est une entreprise indépendante qui appartient à un réseau de distribution de produits et de services (la franchise). Son activité est développée sous enseigne, sous la forme d’une délégation.

Un contrat lie le franchisé et le franchiseur, engageant les deux parties : en échange d’une contribution financière du premier, le second lui octroie le droit d’exploiter son concept, son savoir-faire et sa marque. Cela se traduit par une politique commerciale partagée, un service de formation et d’assistance pour apprendre à maîtriser le concept et l’appliquer correctement.

Qu’est-ce qu’une entreprise indépendante ?

Une entreprise indépendante est une entreprise totalement autonome puisqu’elle ne dépend que d’elle-même. Sans contrepartie et sans assistance, le chef d’entreprise jouit d’une liberté complète pour exercer son activité, sans hiérarchie supérieure.

Sans filet de sécurité, tout repose sur ses épaules : le dirigeant devra maîtriser tous les aspects inhérents à la création de l’activité et à son développement, tels que la comptabilité, la communication, la négociation commerciale, la recherche de fournisseurs, etc. 

Franchisé ou indépendant : quelles différences ?

Devenir franchisé ou indépendant est un choix primordial qui influence l’entreprise tout au long de sa vie : de la création à la cession, en passant par son développement, de menues différences se dressent entre ces deux statuts juridiques…

Franchisé ou indépendant à la création

Au lancement de son activité, un indépendant doit déjà trouver une idée d’activité et la tester. Forcément à son image, son « bébé » réclamera ensuite de l’énergie et du temps pour mettre en place sa stratégie de développement : communication, approvisionnement, positionnement, démarchage…

Totalement libre, l’indépendant pourra changer de fournisseurs et de stratégies au gré des opportunités. Naturellement, toute activité ex nihilo ne rassure pas les banquiers, contraignant l’indépendant à négocier encore plus âprement, pour décrocher ses prêts.

Au démarrage, le franchisé peut, quant à lui, s’appuyer immédiatement sur un concept d’ores et déjà éprouvé : la notoriété du réseau parle d’elle-même et convainc, presque seuls, les clients à signer… quand ce n’est pas les banquiers !

Il peut également bénéficier d’un accompagnement pour, par exemple, trouver son local et l’aménager, orchestrer sa communication locale sur différents supports et soutenir sa politique commerciale.

Franchisé ou indépendant au développement de l’entreprise

Une fois son activité lancée, un indépendant peut constamment adapter sa stratégie au développement effectif de son entreprise : en tant qu’unique décisionnaire, il peut se montrer réactif et coller au mieux à la réalité du terrain, que ce soit en termes d’approvisionnement ou d’approche marketing, par exemple.

Si son activité fonctionne bien, il est libre d’étendre sa zone d’intervention, de vendre de nouveaux services ou produits ou d’ouvrir un second point de vente.

Constamment soutenu par son franchiseur, le franchisé bénéficie d’une activité clé en main : il n’a pas à se soucier des négociations commerciales, autour des achats, de l’offre, etc. ; il s’appuie sur les services opérationnels de son réseau (aide au recrutement, développement informatique, R&D…) ; il profite des campagnes de communication de l’enseigne et de ses actions marketing renforçant la marque.

Ce confort professionnel implique de se conformer strictement au concept : le franchisé ne peut s’en écarter, il ne peut pas créer une activité secondaire et complémentaire à son activité et ne peut s’étendre au-delà de la zone d’exclusivité territoriale définie lors du contrat.

Franchisé ou indépendant à la cession

Un indépendant peut décider librement de céder son affaire, dans les termes qui lui conviennent – que ce soit de manière partielle ou totale, les fonds de commerce ou des parts de société. Il peut également choisir de confier les rênes de son entreprise à un descendant, à un salarié ou à tout autre acteur complètement extérieur.

Le franchisé est, quant à lui, obligé de trouver un repreneur qui sera approuvé par le franchiseur. Sa personnalité devant s’accorder harmonieusement avec celle des autres membres du réseau. Une fois approuvé, le nouveau franchisé devra signer un nouveau contrat, pour exploiter le concept de l’enseigne.

Franchisé ou indépendant : solidaire ou solitaire ?

Dans la mesure où les différences entre un franchisé et un indépendant jalonnent la vie d’une entreprise, le choix entre ces deux statuts implique un minimum de réflexion. Solitaire, un indépendant se construit tout seul, en toute autonomie : si le chemin est un investissement, à la fois financier, personnel et émotionnel, il se trace uniquement grâce à son impulsion, avec une bonne préparation…

Le franchisé est, quant à lui, indépendant et autonome, tout en étant accompagné. En effet, le franchiseur guide son candidat dans ses démarches et ses prises de décision, rendant son aventure plus humaine, plus solidaire. Attention, cette relation n’empêche pas le franchisé de prendre des initiatives et de travailler de manière autonome, pour développer son activité. Il demeure le patron de son entreprise !

Dès lors, la question qui peut vous éclairer sur le statut juridique à privilégier est la suivante : ai-je besoin ou non d’un accompagnement efficace et expérimenté ? Pour alimenter votre réflexion, découvrez quel profil faut-il pour ouvrir une franchise 

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis !
Share on facebook
Facebook
Share on google
Google
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
Linkedin

Devenir franchisé : avantages & inconvénients

Engendrant 68,8 milliards d’euros, la franchise fait état de sa résilience, à l’image du réseau La Compagnie des Toits, qui ne cesse de s’étoffer. Voici l’occasion de montrer les avantages à devenir franchisé, tout en ayant toutefois conscience de ces quelques inconvénients…

Les 6 grands avantages du franchisé

Une transmission d’un savoir-faire

La franchise est le fruit d’une collaboration active, à la fois commerciale et juridique, entre le franchiseur et le franchisé : ici, le second peut profiter de l’expérience et du savoir-faire du premier. En qualité de partenaires (et non de concurrents), le franchiseur partage sa connaissance métier, les pièges de la profession et les solutions, qu’il a d’ores et déjà trouvées pour les éviter.

À La Compagnie des Toits, cette transmission s’opère principalement à travers une formation initiale de 8 semaines, consacrée aussi bien aux aspects techniques qu’aux aspects commerciaux et administratifs.

Un concept efficace éprouvé sur le terrain

Si l’envie d’entreprendre vous taraude, la franchise est une voie à considérer : à la satisfaction de mener sa propre activité, elle permet aussi de limiter les risques par rapport à une création d’entreprise classique et d’offrir un démarrage plus sécurisé. En effet, le franchisé bénéficie d’un modèle qui a d’ores et déjà fait ses preuves : les performances et les résultats ont déjà été expérimentés avec succès…

Pour preuve, saviez-vous que 90 % des franchises implantées sont encore en activité au bout de 5 ans, alors que le pourcentage n’est que de 50 % pour les entreprises individuelles ?

Un accompagnement opérationnel

Même s’il dirige seul son activité, un franchisé peut bénéficier d’un accompagnement tout au long du projet : avant le lancement, via l’établissement du business plan, la recherche de financement, le choix du local, etc. ; et après, via une assistance technique, des rendez-vous avec des animateurs du réseau, des conventions, des réunions, des échanges avec d’autres franchisés, etc.

À La Compagnie des Toits, cet accompagnement est assuré par la « tête de réseau », constituée d’experts métiers et le paiement de ce service, par les royalties payées par le franchisé. Souvent, l’absence de royalties dans une franchise, sous-entend l’absence d’un accompagnement.

Une notoriété d’une marque

Avec un réseau doté d’une certaine notoriété, le franchisé peut se concentrer sur le déploiement de son activité, tout en bénéficiant d’un avantage concurrentiel évident, tant au niveau de la visibilité que de la fidélisation client. En d’autres termes, la franchise offre, sans conteste, une réelle puissance d’achat et de communication, qui permet au franchisé d’espérer une croissance rapide.

En s’appuyant sur la notoriété du réseau, le franchisé peut aussi profiter d’une puissance de négociation plus forte et obtenir des produits à des prix compétitifs, sans oublier l’accès potentiel à une centrale d’achat et des conditions de livraison intéressantes.

Une dynamique de groupe

Un franchisé bénéficie, d’un côté, de la liberté d’entreprendre, comme un créateur classique, et de l’autre côté, de la force et de la dynamique d’un groupe. En d’autres termes, il est autonome, sans connaître la solitude, puisqu’il pourra toujours demander des conseils au réseau et profiter de l’expérience de chacun de ses membres.

Animé par des valeurs de partage, de solidarité, d’émulation et démultiplication des forces, le franchisé va aussi contribuer à nourrir et faire grandir ce réseau.

Une exclusivité sur un territoire donné

Dans la mesure où tout franchiseur veut développer son réseau sur d’autres territoires que le sien, il va donner l’exclusivité d’une zone à un seul franchisé. L’objectif étant de ne pas créer une concurrence sur un même secteur géographique.

À La Compagnie des Toits, le réseau n’échappe pas à cette règle : le choix de chaque franchisé est souvent dicté par son implantation sur un territoire, sa connaissance du terrain et ses connexions avec les entrepreneurs locaux.

Les 3 grands inconvénients du franchisé

Une indépendance à relativiser

À l’image d’un franchisé McDo, qui ne peut revisiter la recette du hamburger, un franchisé ne peut pas faire ce qu’il veut, quand il veut. Il doit respecter le cahier des charges du franchiseur, portant notamment sur le mobilier, l’emplacement, le catalogue produits/services… Un document établi pour que son réseau conserve une certaine cohérence. À la Compagnie des Toits, un franchisé peut suggérer une innovation : dans ces cas-là, elle est soumise aux autres franchisés, pour une prise de décision partagée

Une redevance à honorer

Tout franchisé doit s’acquitter d’une redevance auprès du franchiseur : à ce stade, il faut distinguer la redevance initiale (droit d’entrée) de la redevance permanente ou royalties, prévue tout au long de la durée du contrat. Ces sommes permettent au franchisé d’utiliser la marque et les produits/services qu’elle propose, de bénéficier de formations, de publicité gratuite, d’assistance, etc. De son côté, le franchiseur peut, avec cet argent, financer le développement de nouveaux produits et brevets pour faire évoluer le concept et le savoir-faire.

Une durée de contrat limitée 

L’article L. 330-1 du Code du commerce limite la durée du contrat entre un franchisé et le franchiseur à 10 ans. Dans les faits, la moyenne s’établit autour de 5 à 6 ans, avec une variation allant de 3 à 10 ans. Quelle que soit la durée choisie, un franchisé n’a aucune garantie de pouvoir poursuivre la collaboration à son terme.

Même s’il est absolument essentiel de connaître ces trois inconvénients, la balance penche nettement en faveur des avantages… Saviez-vous qu’à La Compagnie des Toits, la pérennité de votre entreprise est assurée avec un taux de rentabilité net 2 fois supérieur aux sociétés du bâtiment ? Bien accompagné pour les dimensions technique et commerciale), que diriez-vous de découvrir si vous avez le profil adéquat pour ouvrir une franchise ?

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis !
Share on facebook
Facebook
Share on google
Google
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
Linkedin