Comment peut-on changer de poste ?

En 2021, 68 % des cadres avaient l’intention d’opérer ce changement dans les deux ans à venir. Un chiffre porté à 86% chez les moins de 35 ans… Or, la mobilité professionnelle peut pleinement satisfaire ces envies, tout en représentant un bénéfice pour l’entreprise. Explications.

Qu’est-ce que la mobilité professionnelle ?

Quels sont les différents types de mobilités professionnelles ?

La mobilité professionnelle se définit comme un changement dans les modalités d’exercice de l’activité professionnelle d’une personne – que ce soit au niveau du poste lui-même, du secteur d’activité, d’affectation ou d’entreprise.

Renvoyant tout simplement à l’envie de changer de poste d’un salarié, elle peut s’opérer au sein d’une même entreprise ou vers une autre, car elle peut revêtir différentes formes :

  • La mobilité professionnelle interne

Il est possible de changer de poste au sein d’une même entreprise ou d’un même groupe. Cette mobilité interne peut se faire de manière horizontale ou fonctionnelle (changement d’affectation – de service, de filiale ou de mission sans changement au niveau hiérarchique) ou de manière verticale ou hiérarchique (promotion ou parfois, rétrogradation).

  • La mobilité professionnelle externe

Classiquement, il est possible de changer de poste en changeant d’entreprise. Cette mobilité externe peut se traduire par un changement de statut (à l’image du salarié à l’indépendant) ou un changement d’univers sectoriel (à l’image d’un comptable qui passe d’une agence immobilière à une entreprise informatique).

  • La mobilité professionnelle géographique

Il est possible de changer de poste en changeant de lieu de travail. Cette mobilité professionnelle géographique peut se traduire par une mutation au sein d’une même entreprise ou d’un changement d’entreprise. Si elle peut se faire à l’échelle nationale (ville, département, région) ou internationale (pays), elle réclame, dans tous les cas, de la préparation et de l’organisation, pour gérer la distance (anglais, entretien en visio…) et l’administratif, généralement associé à cette démarche (déménagement, visa, carte de séjour…).

Pour changer de poste, les avantages pour le salarié

Quelle que soit la forme qu’elle prend, la mobilité professionnelle est une solution parfaite pour changer de poste, d’équipe, d’ambiance de travail, mais aussi de cadre de vie, de salaire, etc. Son recours renforce la motivation et l’implication d’un salarié, qui y trouve (normalement) un meilleur équilibre, une source d’épanouissement et de sens.

Un salarié peut se présenter au service des Ressources Humaines (RH) pour découvrir les offres en interne. En dehors de ses heures de travail, un salarié peut aussi se rapprocher du Conseil en Évolution Professionnelle (CEP), dont il dépend : il s’agit d’un dispositif d’accompagnement gratuit et personnalisé, pour changer de poste (reconversion, reprise ou création d’activité, etc.).

Pour changer de poste, les avantages pour l’entreprise

La mobilité professionnelle présente également des avantages pour les entreprises : elle permet d’attirer de nouveaux talents, tout en conservant ceux actuels. Lorsqu’un employeur s’en soucie, il bénéficie d’une meilleure organisation interne, en facilitant les évolutions de poste et la réorganisation des équipes pour garder ses salariés. Il peut ainsi mieux gérer les besoins en effectif dans les services et redynamiser aisément leurs équipes.

Si la mobilité professionnelle est développée dans une entreprise, elle contribue à garder ses talents, et encourage de nouveau à pousser ses portes. Chacun appréciant que la structure facilite leur évolution, leur volonté d’acquérir de nouveaux savoir-faire, dans le cadre d’une transition sereine… Sans parler des économies réalisées dans les processus de recrutement…

Pourquoi faut-il y penser pour changer de poste ?

Élargir ses compétences et ses responsabilités

Bien préparée, la mobilité professionnelle interne – même transversale – permet de développer de nouvelles compétences, avec davantage de sérénité. Avec l’accord de l’entreprise, le salarié peut suivre une formation professionnelle et acquérir de nouveaux savoir-faire, pour changer de poste et s’offrir de nouvelles perspectives de carrière. Dans le cadre d’une mobilité interne verticale, il pourra évoluer dans la hiérarchie de l’entreprise, obtenir davantage de responsabilités.

Avec la mobilité interne, le salarié peut changer de poste, satisfaire ses exigences professionnelles, tout en conservant le cadre qu’il affectionne (culture d’entreprise, équipes…).

Changer de cadre de vie

Lorsqu’un salarié désire davantage changer de cadre de vie que changer de poste, il peut consulter son employeur sur les opportunités de mobilité professionnelle géographique : soit l’entreprise dispose de filiales en France ou à l’étranger, qu’il peut intégrer, soit elle accepte de recourir au télétravail pour conserver son salarié. En effet, avec le développement des outils de communication de travail à distance et la démocratisation du télétravail (accélérée par la covid-19), cette forme de mobilité est grandement facilitée…

Avec la mobilité géographique, le salarié peut développer des soft-skills (adaptabilité, ouverture d’esprit, endurance, ténacité, développement de la confiance en lui…) qui sont autant d’ingrédients rendant l’expérience riche, aussi bien pour le salarié que pour l’employeur.

Réaliser sa reconversion professionnelle

À tout moment, un salarié peut se poser des questions sur son avenir professionnel : si son entreprise ne lui donne plus satisfaction, un salarié peut se tourner vers la mobilité externe pour (re)trouver le bien-être tant recherché de nos jours. Il peut chercher le même travail dans une nouvelle structure ou profiter de ces questionnements pour changer de poste, trouver davantage de sens et d’épanouissement dans son activité professionnelle, tendre vers un métier en cohérence avec ses valeurs et ses aspirations d’aujourd’hui…

La reconversion professionnelle peut s’opérer à tout âge, mais changer de travail est une décision qui mérite réflexion et nécessite un minimum d’introspection. Peut-être serez-vous intéressé(e) par les métiers d’avenir : des secteurs gros pourvoyeurs d’emploi, qui assurent une plus grande facilité pour le démarrage d’une nouvelle vie professionnelle …

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Franchisé ou indépendant : que choisir ?

Animé par l’envie d’entreprendre, vous vous interrogez sur le meilleur statut pour vivre votre nouvelle aventure professionnelle ? Entre franchisé et indépendant, si les différences s’observent tout au long de l’activité, le choix se résume en deux mots : solidaire ou solitaire ? Explications.

Franchisé ou indépendant : quelles définitions ?

Qu’est-ce qu’une entreprise franchisée ?

Une entreprise franchisée est une entreprise indépendante qui appartient à un réseau de distribution de produits et de services (la franchise). Son activité est développée sous enseigne, sous la forme d’une délégation.

Un contrat lie le franchisé et le franchiseur, engageant les deux parties : en échange d’une contribution financière du premier, le second lui octroie le droit d’exploiter son concept, son savoir-faire et sa marque. Cela se traduit par une politique commerciale partagée, un service de formation et d’assistance pour apprendre à maîtriser le concept et l’appliquer correctement.

Qu’est-ce qu’une entreprise indépendante ?

Une entreprise indépendante est une entreprise totalement autonome puisqu’elle ne dépend que d’elle-même. Sans contrepartie et sans assistance, le chef d’entreprise jouit d’une liberté complète pour exercer son activité, sans hiérarchie supérieure.

Sans filet de sécurité, tout repose sur ses épaules : le dirigeant devra maîtriser tous les aspects inhérents à la création de l’activité et à son développement, tels que la comptabilité, la communication, la négociation commerciale, la recherche de fournisseurs, etc. 

Franchisé ou indépendant : quelles différences ?

Devenir franchisé ou indépendant est un choix primordial qui influence l’entreprise tout au long de sa vie : de la création à la cession, en passant par son développement, de menues différences se dressent entre ces deux statuts juridiques…

Franchisé ou indépendant à la création

Au lancement de son activité, un indépendant doit déjà trouver une idée d’activité et la tester. Forcément à son image, son « bébé » réclamera ensuite de l’énergie et du temps pour mettre en place sa stratégie de développement : communication, approvisionnement, positionnement, démarchage…

Totalement libre, l’indépendant pourra changer de fournisseurs et de stratégies au gré des opportunités. Naturellement, toute activité ex nihilo ne rassure pas les banquiers, contraignant l’indépendant à négocier encore plus âprement, pour décrocher ses prêts.

Au démarrage, le franchisé peut, quant à lui, s’appuyer immédiatement sur un concept d’ores et déjà éprouvé : la notoriété du réseau parle d’elle-même et convainc, presque seuls, les clients à signer… quand ce n’est pas les banquiers !

Il peut également bénéficier d’un accompagnement pour, par exemple, trouver son local et l’aménager, orchestrer sa communication locale sur différents supports et soutenir sa politique commerciale.

Franchisé ou indépendant au développement de l’entreprise

Une fois son activité lancée, un indépendant peut constamment adapter sa stratégie au développement effectif de son entreprise : en tant qu’unique décisionnaire, il peut se montrer réactif et coller au mieux à la réalité du terrain, que ce soit en termes d’approvisionnement ou d’approche marketing, par exemple.

Si son activité fonctionne bien, il est libre d’étendre sa zone d’intervention, de vendre de nouveaux services ou produits ou d’ouvrir un second point de vente.

Constamment soutenu par son franchiseur, le franchisé bénéficie d’une activité clé en main : il n’a pas à se soucier des négociations commerciales, autour des achats, de l’offre, etc. ; il s’appuie sur les services opérationnels de son réseau (aide au recrutement, développement informatique, R&D…) ; il profite des campagnes de communication de l’enseigne et de ses actions marketing renforçant la marque.

Ce confort professionnel implique de se conformer strictement au concept : le franchisé ne peut s’en écarter, il ne peut pas créer une activité secondaire et complémentaire à son activité et ne peut s’étendre au-delà de la zone d’exclusivité territoriale définie lors du contrat.

Franchisé ou indépendant à la cession

Un indépendant peut décider librement de céder son affaire, dans les termes qui lui conviennent – que ce soit de manière partielle ou totale, les fonds de commerce ou des parts de société. Il peut également choisir de confier les rênes de son entreprise à un descendant, à un salarié ou à tout autre acteur complètement extérieur.

Le franchisé est, quant à lui, obligé de trouver un repreneur qui sera approuvé par le franchiseur. Sa personnalité devant s’accorder harmonieusement avec celle des autres membres du réseau. Une fois approuvé, le nouveau franchisé devra signer un nouveau contrat, pour exploiter le concept de l’enseigne.

Franchisé ou indépendant : solidaire ou solitaire ?

Dans la mesure où les différences entre un franchisé et un indépendant jalonnent la vie d’une entreprise, le choix entre ces deux statuts implique un minimum de réflexion. Solitaire, un indépendant se construit tout seul, en toute autonomie : si le chemin est un investissement, à la fois financier, personnel et émotionnel, il se trace uniquement grâce à son impulsion, avec une bonne préparation…

Le franchisé est, quant à lui, indépendant et autonome, tout en étant accompagné. En effet, le franchiseur guide son candidat dans ses démarches et ses prises de décision, rendant son aventure plus humaine, plus solidaire. Attention, cette relation n’empêche pas le franchisé de prendre des initiatives et de travailler de manière autonome, pour développer son activité. Il demeure le patron de son entreprise !

Dès lors, la question qui peut vous éclairer sur le statut juridique à privilégier est la suivante : ai-je besoin ou non d’un accompagnement efficace et expérimenté ? Pour alimenter votre réflexion, découvrez quel profil faut-il pour ouvrir une franchise 

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Pistes de formations pour adultes en reconversion professionnelle ?

Dans tous les cas, profitez de votre statut de salarié pour prendre le temps de penser à votre projet de reconversion professionnelle et aux différentes options de formation pour adultes.

Vers qui se tourner pour son projet de reconversion professionnelle ?

Une reconversion professionnelle est personnelle

Le premier acteur de sa reconversion professionnelle est soi-même ! Le travail d’introspection est indispensable pour déterminer ce que vous recherchez, dans le cadre d’un nouvel emploi.

Parmi les motivations classiques au changement figure la quête de sens, la rémunération, l’envie d’indépendance et la poursuite d’un nouvel équilibre de vie. Toutefois, il arrive que cette envie de reconversion soit motivée par un rejet de l’emploi actuel ou le manque d’opportunités au sein de l’entreprise.

En décantant vos motivations profondes, vos motivations au travail et les qualités que vous aimeriez exploiter davantage, tout en identifiant vos contraintes familiales et financières, vous pourrez plus sereinement envisager la suite…

Bon à savoir : en cas de difficultés à conduire ses questionnements intérieurs, sachez que vous pouvez réaliser un bilan de compétences ! Avec plus de 100 000 bilans effectués chaque année, c’est une démarche courante, susceptible d’être prise en charge par le Compte Personnel de Formation !

Les organismes de conseils et de formation 

Si les grandes lignes de toute reconversion professionnelle sont impérativement dessinées par vos soins, vous n’êtes pas seul(e) dans cette nouvelle aventure. Au-delà du classique Pôle Emploi, il existe de nombreux organismes et associations, qui peuvent vous aider à changer de métier :

  • L’Association pour la Formation Professionnelle des Adultes (AFPA), pour les demandeurs d’emploi et les salariés ;
  • L’Association Pour l’Emploi des Cadres (APEC), pour les personnes ayant le statut de cadre ;
  • L’Agefiph, pour les personnes handicapées ;
  • La Chambre des métiers et de l’artisanat pour des formations techniques et générales, voire des stages pour mieux appréhender le travail ;
  • Le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM), pour avoir accès à des centaines de formations variées, de courte durée ;
  • Le réseau GRETA, pour bénéficier de formations diplômantes, alternantes, qualifiantes ou modulaires, dans un établissement, dans votre entreprise ou via Internet ;
  • Le site MaFormation, pour profiter des 200 000 formations à disposition.
Les autres adultes ayant franchi le pas

La dernière impulsion nécessaire à votre reconversion professionnelle peut aussi être initiée par d’autres adultes ayant déjà franchi le pas. Sur Internet et sur les réseaux sociaux, vous pouvez lire leurs retours d’expériences, voire échanger directement avec eux.

Même s’ils œuvrent dans un secteur d’activité, radicalement différent de celui que vous envisagez, le partage de leur vécu et de leur ressenti peut vous rassurer sur vos doutes éventuels et vous apporter de précieux conseils, pour vous aider à mener votre projet à bien.

Comment financer sa reconversion avec une formation CPF ?

« Mon Compte Formation », source d’infos pour les adultes en reconversion

Naturellement, la reconversion professionnelle représente un coût, qu’il faut considérer dans votre initiative : heureusement, il existe de nombreuses formations pour adultes, potentiellement « couvertes » par votre CPF !

Accessible tout au long de la vie active et jusqu’à la retraite, ce compte est consultable sur le site moncompteformation.gouv.fr : sur cet espace, vous pouvez aisément connaître le montant de vos droits à la formation.

Bon à savoir : si vous effectuez votre formation en dehors des heures de travail, vous n’êtes pas dans l’obligation d’informer votre employeur de votre projet de reconversion professionnelle. Par contre, si vous utilisez votre CPF sur votre temps de travail, vous devez obligatoirement obtenir son accord sur le calendrier et le contenu de la formation envisagée.

Une formation CPF, au format adapté à vos disponibilités

Les formations pour adultes, finançables par le CPF, peuvent prendre différentes formes selon vos disponibilités. Elles peuvent être dispensées en présentiel dans un centre de formation, en ligne, en alternance ou en version « hybride », conjuguant des cours en présentiel et d’autres en distanciel.

Vous pouvez aussi réaliser une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), pour décrocher un diplôme, sans être obligé(e) de suivre une formation pour adultes : ici, vous pouvez gagner du temps, tout en obtenant les compétences requises pour exercer le nouveau métier envisagé…

Pourquoi la franchise est-elle une bonne option de reconversion professionnelle ?

Si votre reconversion professionnelle est motivée par l’envie d’entreprendre, sachez qu’il existe des formations éligibles au CPF, pour la création ou la reprise d’une entreprise. Vous pouvez aussi étudier la pertinence de la franchise : la plupart d’entre elles proposant une formation initiale, pour appréhender le nouvel univers métier.

Mais si votre reconversion est aussi motivée par la quête de sens (comme 85 % des cas), la franchise La Compagnie des Toits est sûrement la solution idéale pour vous : elle permet d’exercer un métier technique concret, gérer le cycle de vie des toits professionnels, qui a du sens, à la fois pour celui qui l’exerce et pour celui qui en bénéficie. Sans oublier qu’incarner le réseau expert des toits professionnels, est également un challenge ambitieux et motivant.

Bon à savoir : En matière de formations pour adultes, la franchise La Compagnie des Toits prévoit, au départ, 8 semaines d’accompagnements personnels vous permettant de couvrir les aspects, technique et commercial. Ensuite, la tête du réseau reste à disposition de ses franchisés, tout au long de la durée prévue au contrat. Les autres membres du réseau peuvent également partager leur expérience avec vous, répondre à vos interrogations et vos éventuels doutes, car c’est aussi le but de la franchise, ne pas démarrer son activité seul(e).

En attendant, pour nourrir vos réflexions pour votre reconversion professionnelle, découvrez déjà 10 bonnes raisons de passer du salariat à l’entrepreneuriat !

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Devenir franchisé : avantages & inconvénients

Engendrant 68,8 milliards d’euros, la franchise fait état de sa résilience, à l’image du réseau La Compagnie des Toits, qui ne cesse de s’étoffer. Voici l’occasion de montrer les avantages à devenir franchisé, tout en ayant toutefois conscience de ces quelques inconvénients…

Les 6 grands avantages du franchisé

Une transmission d’un savoir-faire

La franchise est le fruit d’une collaboration active, à la fois commerciale et juridique, entre le franchiseur et le franchisé : ici, le second peut profiter de l’expérience et du savoir-faire du premier. En qualité de partenaires (et non de concurrents), le franchiseur partage sa connaissance métier, les pièges de la profession et les solutions, qu’il a d’ores et déjà trouvées pour les éviter.

À La Compagnie des Toits, cette transmission s’opère principalement à travers une formation initiale de 8 semaines, consacrée aussi bien aux aspects techniques qu’aux aspects commerciaux et administratifs.

Un concept efficace éprouvé sur le terrain

Si l’envie d’entreprendre vous taraude, la franchise est une voie à considérer : à la satisfaction de mener sa propre activité, elle permet aussi de limiter les risques par rapport à une création d’entreprise classique et d’offrir un démarrage plus sécurisé. En effet, le franchisé bénéficie d’un modèle qui a d’ores et déjà fait ses preuves : les performances et les résultats ont déjà été expérimentés avec succès…

Pour preuve, saviez-vous que 90 % des franchises implantées sont encore en activité au bout de 5 ans, alors que le pourcentage n’est que de 50 % pour les entreprises individuelles ?

Un accompagnement opérationnel

Même s’il dirige seul son activité, un franchisé peut bénéficier d’un accompagnement tout au long du projet : avant le lancement, via l’établissement du business plan, la recherche de financement, le choix du local, etc. ; et après, via une assistance technique, des rendez-vous avec des animateurs du réseau, des conventions, des réunions, des échanges avec d’autres franchisés, etc.

À La Compagnie des Toits, cet accompagnement est assuré par la « tête de réseau », constituée d’experts métiers et le paiement de ce service, par les royalties payées par le franchisé. Souvent, l’absence de royalties dans une franchise, sous-entend l’absence d’un accompagnement.

Une notoriété d’une marque

Avec un réseau doté d’une certaine notoriété, le franchisé peut se concentrer sur le déploiement de son activité, tout en bénéficiant d’un avantage concurrentiel évident, tant au niveau de la visibilité que de la fidélisation client. En d’autres termes, la franchise offre, sans conteste, une réelle puissance d’achat et de communication, qui permet au franchisé d’espérer une croissance rapide.

En s’appuyant sur la notoriété du réseau, le franchisé peut aussi profiter d’une puissance de négociation plus forte et obtenir des produits à des prix compétitifs, sans oublier l’accès potentiel à une centrale d’achat et des conditions de livraison intéressantes.

Une dynamique de groupe

Un franchisé bénéficie, d’un côté, de la liberté d’entreprendre, comme un créateur classique, et de l’autre côté, de la force et de la dynamique d’un groupe. En d’autres termes, il est autonome, sans connaître la solitude, puisqu’il pourra toujours demander des conseils au réseau et profiter de l’expérience de chacun de ses membres.

Animé par des valeurs de partage, de solidarité, d’émulation et démultiplication des forces, le franchisé va aussi contribuer à nourrir et faire grandir ce réseau.

Une exclusivité sur un territoire donné

Dans la mesure où tout franchiseur veut développer son réseau sur d’autres territoires que le sien, il va donner l’exclusivité d’une zone à un seul franchisé. L’objectif étant de ne pas créer une concurrence sur un même secteur géographique.

À La Compagnie des Toits, le réseau n’échappe pas à cette règle : le choix de chaque franchisé est souvent dicté par son implantation sur un territoire, sa connaissance du terrain et ses connexions avec les entrepreneurs locaux.

Les 3 grands inconvénients du franchisé

Une indépendance à relativiser

À l’image d’un franchisé McDo, qui ne peut revisiter la recette du hamburger, un franchisé ne peut pas faire ce qu’il veut, quand il veut. Il doit respecter le cahier des charges du franchiseur, portant notamment sur le mobilier, l’emplacement, le catalogue produits/services… Un document établi pour que son réseau conserve une certaine cohérence. À la Compagnie des Toits, un franchisé peut suggérer une innovation : dans ces cas-là, elle est soumise aux autres franchisés, pour une prise de décision partagée

Une redevance à honorer

Tout franchisé doit s’acquitter d’une redevance auprès du franchiseur : à ce stade, il faut distinguer la redevance initiale (droit d’entrée) de la redevance permanente ou royalties, prévue tout au long de la durée du contrat. Ces sommes permettent au franchisé d’utiliser la marque et les produits/services qu’elle propose, de bénéficier de formations, de publicité gratuite, d’assistance, etc. De son côté, le franchiseur peut, avec cet argent, financer le développement de nouveaux produits et brevets pour faire évoluer le concept et le savoir-faire.

Une durée de contrat limitée 

L’article L. 330-1 du Code du commerce limite la durée du contrat entre un franchisé et le franchiseur à 10 ans. Dans les faits, la moyenne s’établit autour de 5 à 6 ans, avec une variation allant de 3 à 10 ans. Quelle que soit la durée choisie, un franchisé n’a aucune garantie de pouvoir poursuivre la collaboration à son terme.

Même s’il est absolument essentiel de connaître ces trois inconvénients, la balance penche nettement en faveur des avantages… Saviez-vous qu’à La Compagnie des Toits, la pérennité de votre entreprise est assurée avec un taux de rentabilité net 2 fois supérieur aux sociétés du bâtiment ? Bien accompagné pour les dimensions technique et commerciale), que diriez-vous de découvrir si vous avez le profil adéquat pour ouvrir une franchise ?

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Interview de Guillaume EPIS : un démarrage éclair !

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Guillaume Epis, j’ai signé avec la franchise La Compagnie des Toits en septembre 2021, pour couvrir le secteur du Morbihan (56).

Après avoir débuté ma carrière comme professeur de sport, je me suis rapidement réorienté pour faire une école de commerce. À sa sortie, j’ai intégré Décathlon et j’ai gravi progressivement les échelons : responsable de rayon, responsable d’exploitation, directeur de magasin, puis responsable d’exploitation des sites Décathlon de la région Bretagne.

Animé par l’envie d’entreprendre, depuis toujours, le point de bascule fut la pandémie de la Covid-19. J’ai mis à profit les confinements, pour m’interroger sur mes aspirations professionnelles. Force est de constater qu’à un certain niveau de responsabilité, la dimension politique prenait le pas sur les valeurs qui m’ont porté, tout au long de ces années chez Decathlon.

Pourquoi avoir choisi d’entreprendre en franchise ?

Au départ, je souhaitais reprendre une entreprise : j’ai donc cherché pendant quelques temps, sans succès. Soit, je ne trouvais pas ce que je recherchais, soit je n’en avais pas les moyens financiers. Si j’avais la possibilité de trouver un Business Angel pour couvrir cet aspect, je voulais être le seul décisionnaire au lancement de mon activité et ne pas devoir rendre des comptes à un partenaire financier.

Comme je n’ai jamais envisagé de créer mon entreprise de A à Z, je me suis tout naturellement tourné vers la franchise. Grâce à un modèle économique éprouvé et la formalisation du process et de la communication, c’est un système plus rapide à mettre en place.

Étant donné mon cursus universitaire, j’ai commencé mes recherches dans les franchises de distribution. Puis, j’ai regardé les franchises de centre de formation ou de l’immobilier. À chaque fois, le contact avec le franchiseur ne me permettait pas de franchir le pas. La plupart me traitant comme un numéro qu’il fallait faire signer rapidement, pour toucher le chèque…

Qu’est-ce qui vous a amené à rejoindre La Compagnie des Toits ?

Sur le point d’abandonner, j’ai été contacté par un bureau de recrutement, qui m’a mis en relation avec Nicolas Legendre. Un vrai déclic ! Déjà, il ne m’a jamais mis la pression pour signer rapidement : au contraire, comme j’étais encore en poste, avec une bonne situation chez Decathlon, il m’a encouragé à prendre mon temps. Mieux, il m’a dit qu’il me réservait la zone de Vannes (Morbihan), en attendant ma décision.

Mais Nicolas m’a aussi témoigné son envie de travailler avec moi : une dynamique que j’estime essentielle, car si un franchisé choisit évidemment le type de franchise, le franchiseur doit aussi pouvoir choisir le franchisé.

Enfin, Nicolas s’inscrivait dans une mentalité de réseau où le « nous » était prépondérant… Mieux, la franchise La Compagnie des Toits est jeune, portée par l’aventure humaine, ce qui correspondait totalement à mes valeurs et mes envies.

La formation vous a-t-elle permis, concrètement, de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?

À La Compagnie des Toits, la formation s’articule autour d’une partie technique (4 semaines), d’une partie commerciale (2 semaines) et d’une partie gestion/vision des hommes et de la marque (2 semaines). Nous étions 3 personnes dans ma session, avec des profils extrêmement variés.

Compte-tenu de mon parcours professionnel, j’aurais préféré approfondir davantage la dimension technique, mais je comprends parfaitement le fait de devoir reprendre les bases, pour que tout le monde dispose du niveau de compétences requis pour le lancement de son agence.

Votre démarrage d’activité est particulièrement prometteur, comment l’expliquez-vous ?

Selon moi, 4 points sont venus soutenir le bon démarrage de l’agence La Compagnie des Toits Morbihan, au-delà d’un peu d’huile de coude, évidemment :

  • La préparation avant l’action (dans une analogie sportive, c’est la phase d’entraînement)

Arrivé à la formation initiale de La Compagnie des Toits, j’étais libéré d’une certaine pression mentale : je disposais déjà de mes locaux et les prêts étaient validés. Il est particulièrement difficile de se lancer dans un process, sans savoir si les fonds nécessaires au démarrage seront finalement obtenus.

  • La connaissance du tissu local 

J’étais implanté sur le territoire depuis quelques années et notamment, dans le monde associatif. Pour l’anecdote, c’est un ami qui m’a fait faire mon premier chantier, cela met en confiance et sert de tremplin pour en entreprendre d’autres…

  • Le recrutement

Si j’ai connu la chance exceptionnelle de trouver un commercial, avec une expérience dans le secteur, j’estime que la chance se provoque. Il suffit de bien travailler en amont. Par ailleurs, La Compagnie des Toits vous accompagne dans les démarches de recrutement : si j’y étais bien familier, j’ai apprécié leur regard extérieur, cet appui qui rassure. Au sein d’un réseau, même si le choix vous appartient totalement, on se partage les décisions.

  • L’écoute et la proximité avec ses équipes

Si l’on reste le dernier décisionnaire, il est absolument essentiel d’œuvrer simplement et en toute humilité : recueillir la parole de ses équipes et la considérer attentivement. Aujourd’hui, je n’ai pas de plus grande fierté que lorsqu’un client me dit qu’il aime mon équipe, qu’elle est serviable et compétente.

De quel accompagnement bénéficiez-vous, pour le lancement de votre activité ?

Au-delà de la formation initiale de 8 semaines, la franchise La Compagnie des Toits a déployé des services annexes, couvrant les volets techniques et commerciaux :

  • Accompagnement technique hebdomadaire

Au lancement de notre activité, chaque franchisé bénéficie d’un soutien technique, physique et/ou à distance. En nous faisant bénéficier de leur recul professionnel, cela nous aide à cadrer nos dossiers et à bien réfléchir sur nos chantiers.

Les techniciens nous alertent également sur le respect des DTU (normes). Par exemple, à mes débuts, j’avais suggéré la mise en place d’un revêtement spécifique à une couche, pour une terrasse. Le service m’a posé des questions précises (« La terrasse est-elle circulable ? » « Est-elle en pente ? »). Comme elle n’était pas en pente, il m’a indiqué qu’il fallait alors mettre 2 couches, pour mieux gérer les eaux stagnantes, mais surtout pour éviter tout problème de garantie décennale, par rapport aux normes en vigueur.

  • Accompagnement commercial mensuel :

Là encore, la franchise La Compagnie des Toits met en place un soutien régulier – que ce soit par téléphone ou en visio. Ces professionnels sortent les chiffres de votre activité et les challengent (« Pourquoi y a-t-il tant de devis envoyés ? » « Sont-ils sous contrôle ou pas ? »). Le cas échéant, ils nous aident à rectifier le tir, à garder un cadre et surtout, un cap. Par exemple, à l’agence, nous avons choisi de nous abonner à LinkedIn via un compte Premium, pour développer notre prospection via ce canal. Nos interlocuteurs à la tête de réseau nous ont demandé pourquoi on ne prospectait plus, car la base de données n’était plus actualisée dans le CRM La Compagnie des Toits. Lorsque nous leur avons expliqué notre démarche, ils ont compris, mais nous ont invités à maintenir son actualisation, pour le suivi et garder le bénéfice de ce puissant outil.  

Comment vous projetez-vous à court/moyen/long terme ?

Mon premier objectif, à moyen terme, est de stabiliser l’agence aux alentours des 800. 000 à 1 million d’euros.

À plus long terme, je n’exclue pas la possibilité d’ouvrir une seconde agence sur le même secteur – en continuant de couvrir la zone de Vannes, avec l’actuelle, et en développant l’autre autour de Lorient. L’idée étant, ici, de réduire les temps de trajets et de transports, pour optimiser notre organisation interne.

Quels sont, selon vous, les atouts du réseau La Compagnie des Toits ?

Porté par son fondateur, Nicolas Legendre, je me sens un véritable acteur du réseau : nos remontées sont systématiquement écoutées et nos conseils, pris en compte.

Par rapport au métier lui-même, la direction technique est un vrai atout par rapport à la concurrence ! En cas de doutes, nous nous tournons facilement vers elle : à l’écoute, elle trouve toujours des alternatives ou des pistes à creuser.

Plus généralement, le regard extérieur qu’offre le réseau sur notre activité est une vraie force. Avec lui, en soutien, nous osons plus facilement nous poser des questions délicates. Nous ne nous sentons pas seuls et il nous aide, parfois, à prendre des décisions. Au début de mon activité, il m’a fait renoncer à un chantier, techniquement trop compliqué : même si un refus est extrêmement difficile à formuler, surtout en phase de lancement, je sais aujourd’hui que c’était la bonne décision…

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un candidat à la franchise ?

J’estime que tout candidat à la franchise doit, avant toute chose, obtenir l’aval de sa famille. Un démarrage réussi réclame un fort investissement en temps et en argent : il faut que toutes les parties soient conscientes des sacrifices à venir. Ensuite, je dirais qu’il doit croire en lui et avoir confiance en ses capacités, que l’on sous-estime toujours !

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Interview Julien N. : retour sur la formation initiale

Pouvez-vous présenter votre parcours en quelques mots ?

Après une formation de juriste, j’ai évolué pendant 20 ans dans l’industrie, principalement dans la négociation de contrats de constructions et d’achats/ventes de prestations complexes. Dans cet univers très technique, j’ai toujours navigué dans des métiers opérationnels, au sein de grands groupes, puis auprès de PME.

C’est au contact de ces plus petites structures que j’ai découvert, peu à peu, l’envie d’entreprendre. Toutefois, la complexité de mon projet était de concilier ma volonté d’aller dans un domaine technique, avec ma formation généraliste…

Pourquoi avoir choisi d’entreprendre en franchise ?

Après une dizaine d’années de maturation, mon envie d’entreprendre a pris une dimension plus concrète. Alors que je suis toujours en poste, la société chinoise pour laquelle je travaille change de stratégie et la nouvelle feuille de route ne me convient plus : je décide donc de m’en aller…

Marié et père de 5 enfants, je n’envisageais, pas une seconde, la création d’entreprise : compte-tenu de mes responsabilités familiales, je ne pouvais pas, sereinement, m’orienter dans une voie où la rentabilité est si difficile à programmer dans le temps.

Je me suis concentré alors vers la reprise d’entreprise technique, en me disant que le transfert de compétences avec le Cédant pouvait m’aider à « compenser » ma formation généraliste. En réalité, la recherche s’avère difficile, avec une réelle difficulté à se projeter, dans la mesure où cela peut prendre quelques semaines à 2 ans… Or, je suis contraint par le temps : je dois impérativement inscrire mon projet dans le cadre limité de mes 2 années de droits au chômage.

Parallèlement, je décide donc de regarder les offres en franchise, même s’il y en a peu concernant le domaine technique : en effet, pour moi, en création pure, c’est la seule hypothèse réaliste, au vu de mon parcours, de mes envies et de mes responsabilités familiales…

Qu’est-ce qui vous a amené à rejoindre La Compagnie des Toits ?

Au cours de mes recherches, j’ai étudié deux franchises, de manière plus approfondie, mais La Compagnie des Toits a rapidement retenu toute mon attention. Tant au niveau de son approche que pour sa technicité, elle se distinguait nettement de l’autre. En effet, sur les 8 semaines de formation, il y en avait 5 uniquement dédiées à la technique, ce qui était un excellent point de départ.

Ensuite, au hasard de mes vacances, je suis allé rencontrer le gérant de l’agence La Compagnie des Toits Bouches-du-Rhône Nord-Est et je lui ai posé directement mes questions, levant, grâce à lui, mes derniers doutes. Ingénieur de formation, il était totalement ignorant de ce qui concernait la toiture. Pour autant, avec l’accompagnement de la franchise, il s’est rapidement senti compétent techniquement.

Dans la formation initiale, comment s’est déroulée la partie technique ? Quels en ont été les moments marquants ?

J’ai beaucoup apprécié la formation initiale de La Compagnie des Toits, et plus particulièrement la partie technique. Pendant 4 semaines, nous sommes restés en huis clos, avec un autre gérant et notre formateur technique, bénéficiant aussi d‘interventions régulières de Nicolas Legendre, fondateur du réseau.

La force de cette franchise est d’avoir su industrialiser l’analyse du toit : quelle que soit le type de couverture (couverture traditionnelle, bitume, etc.), les différentes parties du toit sont nécessaires pour assurer des fonctions précises, que l’on doit retrouver dans tous les types de toiture.

L’apprentissage s’est déroulé de façon très progressive, avec une approche pratique des problèmes, ce qui s’est avéré très précieux dans nos démarches commerciales. À l’origine, la connexion commerce/technique n’était pas vraiment évidente, alors que, maintenant, elle me saute aux yeux tous les jours !

Je m’explique. Généralement, les clients nous contactent, pour répondre à une problématique et demandent un devis, pour une réfection complète. Lorsqu’ils ont déjà rencontré un autre professionnel, nous pouvons réellement faire la différence avec nos concurrents ! En effet, contrairement à eux, nous ne sommes pas soumis à un catalogue de produits. Mieux, nous pouvons les accompagner sur tout le périmètre de leur toiture. Nous disposons du recul (et des compétences techniques) pour voir toutes les alternatives possibles : pourquoi refaire la totalité du toit, lorsqu’une réparation spécifique pourrait être aussi efficace et limiter les coûts ? ou à l’inverse : est-il raisonnable de continuer à réparer ce toit qui aurait plutôt besoin d’une réfection ?

Enfin, la 5e semaine de la formation La Compagnie des Toits est consacrée aux solutions que proposent les partenaires de la franchise. À cette occasion, nous sommes allés rencontrer plusieurs partenaires spécialisés (fournisseurs de résine, membranes PVC et bitume, membrane EPDM, etc.)

Toujours pour la formation initiale, qu’en est-il de la partie commerciale ?

La partie commerciale dure 2 semaines et s’est avérée tout aussi indispensable que la partie technique…

Avant toute chose, il faut savoir que la franchise réclame le recrutement d’un commercial, en amont de la formation. En effet, un planning est remis, dès la signature de la franchise, pour que, notamment, le financement, le local, ainsi que le recrutement du commercial soient déjà actés.

Pour cette démarche, La Compagnie des Toits peut accompagner cette embauche : dans mon cas, Nicolas Legendre a fait passer un entretien à 2 candidats que j’avais reçus, allant jusqu’à leur demander de se soumettre à un exercice de démarchage téléphonique. À l’issue de ces rencontres, il m’a fait part de son impression et j’ai pu choisir plus sereinement mon commercial.

Dans le cadre de la formation initiale de La Compagnie des Toits, il est alors invité à me rejoindre pour la partie qui le concerne. Après un petit rattrapage sur la partie technique, nous entamons une partie théorie sur la commercialisation des services de la franchise.

La deuxième semaine est consacrée à la mise en pratique : nous passons des appels téléphoniques, pour décrocher des rendez-vous concrets, afin de démarrer notre activité. Le formateur reste à l’écoute et nous fait des commentaires sur les arguments à privilégier et sur d’autres axes d’améliorations de notre discours commercial.

Après ces 8 semaines de formation initiale, vous sentez-vous prêt à démarrer ?

À l’issue de la formation initiale, l’activité est lancée avec l’exercice de la prise de rendez-vous. Nous nous sentons bien armés pour démarrer. Lorsque j’ai tourné la clé dans la serrure le lundi 4 avril, j’avais un planning de rendez-vous client complet pour 3 semaines.

Reste à finaliser le démarrage des premiers chantiers effectifs… Heureusement, pendant les 3 premiers mois du contrat, j’ai bénéficié de 2 réunions en visio, de 2 heures chacune, pour évoquer toutes les questions techniques qui me traversaient l’esprit : diagnostics, préconisations, organisation de chantier, etc. Tout en sachant qu’il est toujours possible d’appeler en dehors de ces créneaux, et aussi souvent que nécessaire.

Comment décririez-vous le réseau La Compagnie des Toits, vu de l’intérieur ?

Pour moi, la formation La Compagnie des Toits s’est achevée le 30 mars dernier. Depuis, je constate que ce réseau est extrêmement vivant et très nourrissant sur le plan technique. J’échange beaucoup avec les autres gérants, notamment sur les dimensions gestion et commerce. Je m’adresse également beaucoup à mon franchiseur pour faire le point sur la stratégie de développement de mon entreprise. Dans tous les cas, je me sens écouté et soutenu.

De quels autres accompagnements bénéficiez-vous, pour le lancement de votre activité ?

Au-delà de l’accompagnement de La Compagnie des Toits, je me suis appuyé sur deux dispositifs :

  • Initiative Eure-et-Loir
    Au-delà du prêt d’honneur qui vient de m’être accordé, ce réseau me permet d’avoir un solide ancrage local. En effet, si j’habite à Rambouillet, ma zone d’intervention s’étend sur les départements de l’Eure-et-Loir et des Yvelines. Mais je me suis naturellement orienté vers le réseau Initiative Eure-et-Loir, territoire prépondérant sur mon secteur d’activité.
  • Réseau entreprendre
    À l’heure où je vous parle, je passe en comité d’engagement la semaine prochaine. Si je suis accepté, je bénéficierai d’un prêt d’honneur et d’un accompagnement personnalisé. Ainsi, cet apport financier pourra augmenter le financement de l’entreprise, permettant de disposer d’une réserve de trésorerie et/ou faire face à l’embauche d’un autre binôme de couvreur. Ce suivi me permettrait, de challenger mon projet sous tous les angles (matériel, commerce, juridique, etc.), tout en bénéficiant d’un accompagnement, qui sorte de la bulle du spécialiste de la couverture.

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un candidat à la franchise ?

Au départ, je n’avais pas envie d’être seul pour entreprendre : selon ce postulat, la franchise est une bonne option ! On est forcément soutenu par un franchiseur, avec lequel nos intérêts sont alignés.

Plus spécifiquement, pour un candidat à La Compagnie des Toits, s’il est passionné par le savoir-faire technique, il est assurément à la bonne place !

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Interview Nicolas LEGENDRE : le cap des 10 agences atteint

Il a découvert l’univers de la toiture en 2014, avec une vision qui s’est précisée au fil des années : le toit professionnel doit être considéré comme un système à part entière avec un cycle de vie. L’impulsion centrale qui guide Nicolas LEGENDRE en accompagnant ainsi des porteurs de projets, repose sur un parti pris : « Faire ensemble et réussir en faisant réussir ».

À quelques semaines de sa 2e année en franchise, c’est l’heure d’un premier bilan…

Le cap des 10 agences, en tant que fondateur du réseau, est désormais franchi, êtes-vous satisfait de ce développement ?

Comme tout entrepreneur, systématiquement enclin à en faire davantage, le sentiment de satisfaction est difficile à exprimer. Mais objectivement, nous pouvons attester du bon démarrage de notre franchise.

À ce jour, nous comptons 11 agences dans le réseau La Compagnie des Toits : au-delà des 2 agences historiques, 7 sont sur le point de terminer leur premier exercice et 2 autres viennent de signer le contrat d’engagement. Au lancement de notre société, les connaisseurs du secteur nous invitaient à considérer la signature de 4 franchisés, après les 2 premières années d’activité, comme un bon résultat. À cette échéance, nous en avions déjà 8…

Comment envisagez-vous le développement du réseau à moyen et long terme ?

Bousculés par ces résultats prometteurs, nous sommes en train de réviser notre prévisionnel. Toutefois, sur la base d’un horizon à 5 ans, nous espérons compter une trentaine d’agences au sein du réseau, à savoir, environ 5 par an.

Si ce rythme de croissance peut paraître modéré, au regard de ces deux premières années, il est essentiel à la mise en place d’un réseau de qualité. Notre domaine d’activité suppose de réunir de bons consultants techniques, ayant pleinement conscience de leurs responsabilités. En effet, tous nos franchisés doivent pouvoir réussir leur démarrage : or, leur performance économique est immédiatement corrélée à notre capacité à les accompagner correctement, en toute sécurité.

Quelle stratégie de recrutement observez-vous pour soutenir votre croissance ?

Comme nous sommes attachés au développement d’un réseau de qualité, la croissance de la franchise La Compagnie des Toits dépend directement de notre stratégie de recrutement – tant au niveau de nos franchisés, qu’au niveau de nos consultants techniques. Au fil des années, nous avons réussi à identifier des canaux particulièrement intéressants, pour porter notre approche sur-mesure.

Pour les franchisés, nous nous appuyons notamment sur les sites leaders de la mise en relation entre les porteurs de projets et les franchiseurs. L’association CRA est également une source que nous étudions minutieusement : elle réunit plus d’un millier de candidats à la reprise, dont une partie pourrait, potentiellement, être intéressée par notre réseau…

Pour les techniciens, nous avons profité de l’expérience de nos agences historiques La Compagnie des Toits, pour identifier les canaux de recrutement à privilégier. Désormais, nous nous appuyons sur les agences de recrutement, qui connaissent bien le tissu local et nous font remonter les bons profils. Parallèlement, nous allons déployer une plateforme digitale permettant, sous une seule interface, de publier nos offres d’emploi sur de nombreux sites spécialisés tout en simplifiant la globalité du processus de recrutement.

Quel accompagnement proposez-vous aux franchisés La Compagnie des Toits ?

En signant un contrat d’engagement avec la franchise La Compagnie des Toits, le franchisé bénéficie d’une formation de 8 semaines, juste avant l’ouverture de son agence.

Ensuite, nous avons déployé un certain nombre de services annexes, pour l’accompagner au fil des années : un volet « technique » et un volet « commercial & gestion » avec, systématiquement, des visites physiques et une présence soutenue à distance.

La singularité de notre réseau est d’offrir une relation pro-active avec nos franchisés. Comme nous suivons quotidiennement leur activité, nous sommes à leurs côtés lorsque des signaux d’alerte apparaissent, mais aussi, lorsque tout va bien. Nous les rappelons systématiquement, pour qu’ils puissent profiter pleinement des services que nous mettons à leur disposition. Notre force est d’être là au quotidien !

Pour quelles raisons, vos franchisés choisissent-ils votre enseigne ?

L’attrait de la franchise La Compagnie des Toits est de compiler la jeunesse avec l’expérience (la première société date de 2014), tout en s’appuyant sur une structure à taille humaine. Au-delà de ces qualités, 3 grandes motivations ressortent des discussions au sein de notre réseau :

  • L’approche métier BtoB (les franchisés désirent travailler entre professionnels)
  • La dimension technique (véritable outil de différenciation de notre enseigne)
  • Notre positionnement industriel (avec ses processus et sa direction technique).

Existe-t-il un profil-type de franchisé, au sein de La Compagnie des Toits ?

Jusqu’ici, la franchise La Compagnie des Toits accueille des profils extrêmement variés (juriste, chef d’entreprise, DRH…) puisqu’elle n’a aucune barrière technique. Son approche est systémique : dès que le fonctionnement est intégré (accompagnement sur-mesure), tout le monde peut se lancer !

Au-delà de la grande diversité de parcours professionnel, on distingue 2 grands profils de franchisés :

  • Un profil à dominante commerciale, attiré par le développement de l’activité et la relation client
  • Un profil à dominante technique, attiré par la résolution de problèmes

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un candidat à la franchise ?

Avant toute chose, tout franchisé de La Compagnie des Toits doit avoir un véritable attrait pour le domaine d’activité. En effet, un profil « 100 % investisseur » ne pourrait se détacher de la dimension opérationnelle, avant 5 ans… Par ailleurs, comme il s’agit souvent d’une reconversion professionnelle, il est primordial d’y trouver une satisfaction jour après jour. Compte-tenu de la particularité de notre activité, il faut également tenir compte de ce que cela implique au quotidien : par exemple, êtes-vous sujet(te) au vertige, sachant qu’il vous faudra monter sur les toits ?

Ensuite, nous vous invitons à bien regarder ce que vous apporte la franchise, tant en matière de formations que d’accompagnement en continu. Un bon franchiseur est un franchiseur qui doit vous donner tous les moyens de réussir ! Voilà pourquoi, à La Compagnie des Toits, nous vous formons au départ, mais nous vous proposons aussi des services annexes, à utiliser tout au long de notre contrat de 7 ans (reconductible).

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« Notre objectif est d’attirer de 10 à 12 franchisés par an »

Fondateur et Dirigeant de La Compagnie des Toits, Nicolas Legendre répond à nos questions en ce début d’année, faisant en notre compagnie un bilan de 2020 et se projetant dans les mois futurs, très prometteurs pour ce réseau spécialiste de la gestion de tous types de toitures…

Rodolphe Hatchadourian : Alors que vous veniez de lancer la Compagnie des Toits, la pandémie de Covid-19 a frappé notre pays. Comment vous êtes-vous adapté ?

Nicolas Legendre : Il faut savoir que le projet avait été mûri depuis près de deux ans, même si le lancement de la marque s’est en effet déroulé deux mois avant que le coronavirus ne nous atteigne. Nous avons justement profité de cette période de confinement pour structurer le contrat et clarifier les zones à couvrir. Fin août 2020, le recrutement était lancé pour de bon.

Par quel biais avez-vous sélectionné vos candidats ?

N. L. : Nous avons organisé une demi-douzaine de journées-rencontres et cela a permis de rapidement nouer des contacts et d’identifier nos premiers candidats, pour la plupart des cadres en reconversion. Il s’agit de personnes attirées par l’aspect technique du métier, qui souhaitent mettre à profit leurs compétences. Mais désormais, nous attirons aussi d’anciens chefs d’entreprise qui souhaitent se lancer sur un nouveau créneau. Concrètement, La Compagnie des Toits est organisé autour de trois pôles métier : étude (recherche de fuite, audit…), intervention (mise en place de systèmes de sécurité, d’éclairement et de réfection) et aussi maintenance (réparations, entretien et visites réglementaires).

Comment s’est passé le développement dans ce contexte ?

N. L. : Nous avons découpé la France en une centaine de zones et avons d’ores et déjà signé trois franchisés. Cela nous a permis d’entamer une première formation initiale qui se déroule en ce mois de février 2021. Nos premiers franchisés seront basés en Isère, dans les Bouches du Rhône et le troisième exercera dans le Morbihan.

Comment envisagez-vous la suite ?

N. L. : Nous comptons déjà quatre nouveaux candidats actuellement en pourparlers pour nous rejoindre ces prochains mois. Au total, notre objectif est d’attirer de 10 à 12 franchisés par an car nous ne souhaitons pas nous développer à tout prix. Nous privilégions la qualité des profils, étant donné l’exigence de notre activité, notamment en termes de sécurité.

Comment les franchisés se lancent-ils dans leur activité ?

N. L. : Les franchisés démarrent avec un commercial. Ils prennent des rendez-vous de présentation, puis établissent des propositions à leurs clients. Les franchisés montent sur le toit uniquement au départ, pour faire un devis et par la suite, c’est l’équipe qui prend le relais. Nous avons mis au point une matrice d’analyse des types de toits, qui leur permettent d’aller vite pour poser le bon diagnostic. Une fois les premiers devis acceptés, des binomes de pose sont recrutés pour réaliser les travaux.

Un dernier mot ?

N. L. : Pour 2021, nous aimerions continuer de recruter des profils de qualité, comme cela a été le cas jusqu’ici. Nous répondons à une vraie demande et sommes satisfaits de provoquer de belles rencontres à la fois professionnelles et humaines.

                               Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian

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